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Charbonnière de l'Ouest à Laval (La) [1285]

1958 mars et octobre | Odette GUILLOUX

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Film amateur
Un combustible de qualité s'achète à la Charbonnière de l'Ouest...
Film promotionnel pour la société "La Charbonnière de l'Ouest" C. Perrin. 31 rue Solférino à Laval. Tel 6.22.
Vue d'une maison. Tas de charbon, hangar. Un couple âgé à la fenêtre d'une maison. Les bureaux vus de l'extérieur. Un homme lit des documents et regarde la caméra. A l'intérieur, des affiches au mur promeuvent différents types de charbon. Tarifs promotionnels pour le charbon d'été. Incitation à faire ses réserves de charbon. Camion de la société C. Perrin. Bataille de boules de neige au pied des tas de charbon. Une femme roule une boule de neige au sol pour la faire grossir. Portrait. Elle fait des traces de pas dans la neige.
Un homme au téléphone dans les bureaux, il sourit. La route, les grillages, le palmier et la voiture enneigés. Chargement d'un camion. Bataille de boules de neige. Une fille écrase une boule de neige sur la tête de la seconde. Petite animation présentant le travail du charbonnier. Un homme tient deux espèces de pots devant la caméra.
En 1905, Louis Guilloux et Georgette Loiseau, commerçants de Laval, célèbrent la naissance de leur fille, Odette Guilloux (1905 - 1995). Odette Guilloux naît dans une famille aisée de la bourgeoisie commerçante. N’ayant pas besoin de travailler, elle s’essaye à de multiples loisirs.

La majorité de son temps libre est consacré à la photographie, qu’elle pratique tout au long de sa vie. Elle partage cette passion avec sa sœur aînée, Marie-Louise, avec qui elle installe une chambre noire dans la maison familiale du quai à Laval. Ensemble, elles développent leurs propres photographies. Odette Guilloux pratique aussi le théâtre, le chant, le dessin, l’aquarelle, et même la pêche dans la Mayenne. Elle aborde tous ses hobbies avec assurance, curiosité et spontanéité, ce qui semble lui réussir puisqu’elle intègre une troupe de théâtre amateur dans les années 1930, et se produit dans quelques spectacles locaux en tant que chanteuse lyrique.

En 1929, ses parents lui font cadeau d’une caméra Pathé Baby de format 9,5 mm. Odette Guilloux commence alors à filmer des moments du quotidien. Armée de sa caméra, elle immortalise des réunions familiales, comme des mariages ou des baptêmes, puis filme ensuite les vacances passées avec ses proches.

Beaucoup de ses films, conservés à la Cinémathèque de Bretagne, font naviguer le ou la spectateur.ice avec légèreté et douceur dans le quotidien estival de Odette Guilloux. Peu filmée, à part par sa sœur ou sa mère, c’est sa famille que ses pellicules mettent à l’honneur. Autodidacte, elle monte elle-même ses films, y inclut des titres et rédige méticuleusement des fiches manuscrites détaillant chacune de ses prises de vues. Ses films nous emmènent par exemple à Pornichet pour des vacances en famille, ou encore à Concarneau ou Josselin. Odette Guilloux fime les sorties à la plage, les enfants qui jouent et rient dans le sable, les repas à la Villa Welcome, achetée par la famille en 1930. Mais aussi les moments de calme qui caractérisent les vacances, lorsque le soleil est au zénith, et que tout le monde rentre se réfugier dans la maison, abrités par la fraîcheur de ses pierres. Une fois montés, les films tournés l’été sont visionnés par la famille en hiver, à Laval.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la villa familiale de Pornichet est inaccessible pendant quatre ans et Odette Guilloux photographie Laval bombardée. Les films restés dans la maison de Laval sont débobinés et abîmés par les soldats Allemands qui l’occupent. Après la guerre, Odette Guilloux restaure les films et adhère à un club de cinéastes amateurs. Cependant, elle ne participe pas à des concours.
Au cours des années 1950, elle investit dans une nouvelle caméra de 8 mm. Ses films continuent de montrer son quotidien estival, et retracent ses voyages en Italie, en Corse ou en Mayenne.

Elle se marie à 42 ans à Charles Périn mais garde son nom de jeune fille. Odette Guilloux continue de filmer, cette fois-ci au Super 8, avant de s’arrêter pour se consacrer à la photographie en 1984. Elle décède 11 ans plus tard, laissant derrière elle des heures de films magiques, retraçant avec curiosité et tendresse, des moments de bonheur de la famille Guilloux.

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