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Courses à Poullaouen [16875]

1967 précisément | Jean LAZENNEC

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Film amateur | Bretagne
Une course cycliste est organisée à Poullaouen : un drapeau français accroché à la fenêtre d’une maison flotte au vent.

Un coureur cycliste s’enduit les jambes d’une crème.
Un gendarme moustachu et à lunettes surveille la circulation.
Un coureur sur un vélo tourne la tête vers la caméra puis vérifie la route.
Voiture noire, sur la plaque : « Attention course cycliste », il y a aussi deux petits drapeaux français sur les côtés.
À l’intérieur se trouvent deux hommes à l'avant et un enfant à l’arrière.

Les coureurs passent près d’un fil à linge où sèche plein de vêtements, le gendarme les regarde et continue de contrôler la circulation.

Différents coureurs, des hommes à l’arrière-plan, tout le monde discute.
Un coureur, qui a "Stephan" comme commanditaire sur sa casquette parle avec un vieil homme à chapeau.
Un autre vérifie son vélo, à l’arrière-plan des maisons et des arbres, puis l’église Saint Pierre et Saint Paul.
Quelques femmes, derrière elles une affiche « Calor » et un coureur avec casquette siglée « Payan ».
Pano vertical d’un coureur et de son vélo.
Visage d’un second, « BP » sur sa casquette, « Mercier » sur son maillot.
Dos d’un autre coureur, commanditaire « Peugeot ».
Gros plan de la selle du vélo sur laquelle est assis le coureur n°1, puis pano vertical, il parle avec un homme.
Deux cyclistes devant un muret.
Le vieil homme à chapeau crie, annonce, il a à la main un crayon et un papier et une fleur sur sa veste, il y a beaucoup de monde autour de lui et les plus proches l’écoutent.
Sportif qui rie, il porte un maillot « Boréal conserves ».
Les cyclistes sont prêts, un regonfle une roue, une jeune fille l’observe.
Ils remettent tous correctement leurs casquettes.
GP des jambes de coureurs qui enfourchent les vélos.
La foule les regarde, un coureur a un maillot « Pelforth sauvage ».
Dernière vérification, le vieil homme annonce à nouveau quelque chose et c’est le départ.
Il se dirige ensuite vers une voiture.
Le gendarme fait signe de faire attention, une moto arrive.

La course s'élance.
Dense peloton de coureurs, un des premiers boit à sa bouteille.
Une femme et un enfant sur le côté de la route se penchent pour apercevoir la course, qui passe ensuite devant eux.
Dans un virage, tous les cyclistes de dos puis les voitures et motos.

GP Un accordéoniste joue en souriant, derrière lui un panneau publicitaire « Fanta : le soda fantastique », à sa droite un homme portant un chapeau de paille joue de la batterie avec des baguettes balais.
GP Les mouvements des mains des deux musiciens.
Un homme à chapeau clair danse devant des voitures, des badauds le regardent en souriant dont une jeune femme et un homme moustachu à béret et lunettes de soleil.
L'accordéoniste (surex).

Les coureurs passent devant un calvaire, devant les jambes d’une femme qui porte une jupe plissée blanche, il y a du vent.
Les cyclistes grimpent (surex).
Le gendarme, des badauds et des enfants près d’un poteau.
Un groupe d’hommes discute tout en fumant.
Le gendarme est à présent une rue, on aperçoit un café ainsi que quelques personnes.
GP Le visage du gendarme, il a un sifflet et contrôle toujours la circulation.
Passage de la course.

Regard sur la course de l’intérieur de la voiture (rétroviseur, fenêtre) qui la suit.
Le peloton avance.

Sur le bord de la route, un homme fume une cigarette, une jeune femme assise sourit.
Des hommes âgés discutent.
Une femme prépare de la nourriture.
Des personnes au bar, elles boivent des bières, près d’un arbre.
Sur le côté, un homme porte un chapeau-bateau en papier.

Attroupements de jeunes gens, l’un d’eux lance une pierre avec force. Il y a une corde de sécurité et un public derrière elle. Un second se prête au jeu (de dos).
Deux jeunes femmes attendent la course devant une maison couverte de lierre sur laquelle est attachée une guirlande aux couleurs du drapeau français, la première en gros plan parle au filmeur.
Groupe d’hommes âgés.
Femmes aux fenêtres.
Jeu du lancer de tronc : un homme porte un tronc d'arbre puis le lève.

La voiture noire a perdu ses drapeaux, mais il y a sur le toit un haut-parleur.

Le jeu de lancer de tronc continue. Un homme vend des bâtonnets (à vérifier).
La course passe, une personne secoue un drapeau français dans le public qui se tient derrière des barrières.

Un homme parle dans un micro, il tient des fiches.
Les gens fument, boivent et discutent.
La course de dos (surex). Des vaches sont allongées dans un champ.

Un enfant passe portant un panier, un second lit un journal.
La foule regarde, se penche pour apercevoir.
Un groupe de garçons lit dans l’herbe.
Un coureur commandité par « Tigra » et « Grammon » met de l’eau sur ses cheveux à l’aide de sa bouteille.

Colline avec croix, vue de la course.

Les gens applaudissent lors du passage.
Jambes de jeunes femmes en collants montées sur les barrières, elles tentent d’apercevoir quelque chose.
Dernier sprint de la course.

Drapeau français qui vole au vent.
GP Des visages des jeunes femmes qui attendent l'arrivée.
Une jeune femme pose à côté d’un coureur, elle lui donne des fleurs, ils se font la bise.

Enseignes : « Primior Alimentation », « Epicerie café tabac produits du sol S. Le Tutour Boucherie-Charcuterie » et « Ouest ».
Les musiciens sont à côté de l’entrée.
Trois chapeaux les uns sur les autres bougent à l’aide de la pédale de la batterie. « Orchestre Jo Jaffe… musette» est écrit sur cet instrument, accompagné d’un dessin d’un couple qui danse.
Fenêtre et rideau d’une maison, les mains du batteur.
Mains sur les touches de l’accordéon « Coop Armoniche Vercelli- Italia ».
Un homme avec un béret à carreaux.
Jean Lazennec (1925 - 2002). Enseignant en mathématiques au lycée St Marc de Brest, il est toujours resté très discret sur sa passion pour la réalisation de films. Membre du Caméra Club de Brest, il n’a jamais mis en avant les œuvres qu’il réalisait. Entretenant une forme d’intimité, il a su persuader ses élèves de faire les acteurs de façon naturelle et il a pu pénétrer au cœur de communautés très rarement filmées.

Jean Lazennec nous livre ainsi un témoignage du quotidien où la complicité avec ceux qu’il filmait montre un immense respect. Dans son reportage sur De Gaulle, Jean Lazennec a réussi à être si proche du Président qu’on imagine qu’il a fréquenté au quotidien le grand homme qui semble se laisser apprivoiser. Le tout comporte de grands moments d’humour et un souci permanent d’aboutir à une technique de cinéaste quasi professionnel.


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