Mémoire filmée des Monts d'Arrée : Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre
Lundi 14 octobre 2019 - 18h30
Lieu
Café-librairie Passage
1 place des Monts d'Arrée
29190 Brasparts
Renseignements
Accès libre et gratuit en fonction des places disponibles. Réservation obligatoire au 02 29 25 08 95.
La Cinémathèque de Bretagne et l'Écomusée des Monts d'Arrée s'associent pour organiser une résidence documentaire sur ce territoire riche que représentent les Monts d'Arrée. Ce projet trouve son origine suite au dépôt du fonds de l'ACAV (Atelier de création audiovisuelle de Saint-Cadou) auprès de la Cinémathèque de Bretagne. L'objet de cette résidence documentaire est d'aller à la rencontre des acteurs locaux pour documenter les films des collections, et collecter des images qui viendraient compléter les collections de la Cinémathèque de Bretagne.
Du 13 au 19 octobre, des temps de rencontres, d'échanges et de diffusion de films seront proposés.
Mémoire filmée des Monts d'Arrée : Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre
Lundi 14 octobre à 18h30
Café-librairie Passage - 1 place des Monts d'Arrée - Brasparts (29)
Un documentaire de Brigitte Chevet (2008, 52 min). Avec la participation de la réalisatrice.
Brennilis, petit réacteur expérimental des Monts d’Arrée dans le Finistère, doit être la première centrale entièrement déconstruite en France. Le chantier, qu’Edf a un temps présenté comme exemplaire pour tout le parc français, est aujourd’hui à l’arrêt complet. Vitrine du démantèlement ou symbole des difficultés du post-nucléaire ?
Pour comprendre ce qui se joue à Brennilis, Brigitte Chevet a suivi ce chantier de déconstruction de 2004 à 2008. Elle a enquêté sur ce réacteur, qui a fonctionné sans faire de vague pendant plus de vingt ans, mais a laissé des pollutions inexpliquées dans son environnement immédiat et dans la nappe phréatique, sans que les habitants en soient informés.
En retraçant l’histoire du réacteur EL4 et en collectant les paroles des pro et anti-nucléaires, ce film pose le problème du devenir de nos centrales, une fois qu’elles ont arrêté de fonctionner.