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Cabane à Bénodet [14268]

Film amateur | Bretagne
Devant une cabane en bois, une femme installe des chaises longues, elle joue avec ses quatre enfants sur l’herbe. Les enfants jouent avec un cocker noir. Un petit garçon accompagné de sa petite sœur cueille des fleurs des champs le long d’un muret. Petit chat noir, un homme tente de l’attraper et de le caresser (sombre). Une femme se dirige vers le fil à linge où sèche la lessive, elle regarde s’il est sec et secoue un slip blanc. Le chat accourt vers elle, elle se penche vers lui. Un à un, des pigeons s’envolent d’un pigeonnier. Une femme quitte une maison de ville et s’éloigne sur le trottoir en poussant un landau. Repas de famille, l’été à l’ombre d’une tonnelle, un homme des verres de vin, on trinque. Un garçonnet torse nu joue avec deux chiens. Une femme jardine. Suite du repas sous la tonnelle avec les grands-mères, le linge sèche en arrière plan, discussions animées. Une petite fille habillée d’un manteau s’aventure dans le jardin. Une mère et sa fille posent devant la caméra, la mère porte une croix catholique, jeu avec l’enfant « bateau sur l’eau ». Un homme portant un béret taille des arbres (hiver), en arrière plan un champ de vigne. Marche hésitante d’une petite fille. Une grand-mère sur le pas de la porte de sa maison, elle tient un journal à la main puis le déplie (Le Méridional). Cocker noir.
Marie-Louise Le Bloch (1896 - 1987, née Marie-Louise Pauline Michel) est née à Marseille.
Elle séjourne à Tours chez un oncle employé des chemins de fer et y rencontre en 1918 Georges Le Bloch, de Quimper, en convalescence de blessures de guerre. Ils célèbrent leur mariage à Marseille en 1919 et viennent habiter en Bretagne, à Quimper. Le couple aura trois enfants (en 1920, en 1923 et en 1928).

À l'instar de son mari, passionné par la photographie, elle acquière ses premiers appareils à plaques, puis un Rolleidoscop, pour faire des photographies en relief. Elle découvre le cinéma amateur en 1933 avec un appareil Pathé-Baby 9,5mm, équipé d'un objectif Krauss.
Sa mère, ses frères et sœurs habitant Marseille (banlieue nord autrefois village de Saint-Antoine), elle s'y rend tous les ans aux vacances scolaires. Elle a l'habitude de filmer les évènements familiaux, le marché de Marseille et les fêtes rhodaniennes entre 1936 et 1938. La guerre en 1939 marque l'arrêt de ses prises de vue. Son fils Jean prendra le relais en 1950, pendant qu’elle filmera encore occasionnellement. En 1951, elle part en voyage en Algérie et réalise son film Algérie 1951, constitué essentiellement de plans très rapides.

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