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Cendres et encens [4906]

1974 précisément | Alain GUIHARD

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Film amateur
Guatemala
Sur fonds musical, vue sur le lac Atitlán avec un volcan (Atitlán, Tolimán ou San Pedro, à confirmer).
La vie traditionnelle, un marché de village, une procession. Le volcan est en activité.
Un lac entouré de montagnes. Quelques scènes de la vie quotidienne des communautés cakchiquels et tzutuhils de la ville de Santiago Atitlán.
Voix-off : « Un des plus beaux lacs du monde, un ciel pur de printemps éternel, une végétation luxuriante accrochée au flanc de montagnes majestueuses, une population simple mais fière de ses traditions tel apparaît aux voyageurs le Guatemala. »
Un homme navigue dans une barque le long de la rive d’un lac entouré de montagnes. Des personnes marchent sur la route. Des moutons broutent l’herbe à côté de paysans. Des hommes, en file indienne, s’éloignent dans un chemin. Le dernier porte une pelle sur les épaules. Une femme et une petite fille transportent du bois sur le dos. DP sur un lac et la montagne."
Voix-off : « Cependant, ce paradis n’est qu'apparence, ces impressionnants massifs volcaniques, merveilleux rempart naturel contre les invasions et sources inépuisables de fertilité pour son sol peuvent soudain se déchaîner et semer la désolation et la ruine. »
Une femme est accoudée à un arbre. Une personne enroule une bande rouge autour de son chapeau. Tissage. Le volcan émet de la fumée."

Des personnes mettent des bagages sur le toit d’un camion. Un homme sur le toit du camion attend tandis que des personnes patientent à côté du camion.
Un groupe de personnes se tient dans le village à côté des cochons. Les cochons sont attachés à une corde puis des porcelets.
GP sur une femme vêtue d’un poncho et coiffée de deux tresses.
Trois cochons sont attachés.
Des personnes attendent dans la rue près des cochons.
Une petite fille tient un chapeau puis le met.
Une personne chargée de bagages sur le dos passe à côté du camion.
Des Indiens se promènent dans la rue.
GP sur une foule de personnes se promenant.
Deux hommes parmi les piétons transportent du bois sur leurs dos.
Chichicastenango.
Un marché bondé.
Une église de Chichicastenango avec une façade blanche.
Retour sur le marché où des personnes choisissent ce qu’ils vont acheter.
Étalage de céramiques et de statues taillées dans le bois.
Une foule de personnes se promènent sur le marché.
Une femme drapée sur la tête se promène sur le marché.
Étalage de paniers.
Étendage de bâches au-dessus du marché, une personne se protège de la pluie avec un parapluie.
Le marché est recouvert de bâches pour s’abriter.
Une foule de personnes sur le marché et l’église en arrière-plan.
Deux musiciens jouent sur le marché : flûte et un autre instrument (à définir).
Une procession : des hommes vêtus de noirs avec un bouquet de fleurs roses à la main avancent dans la rue puis rentrent dans l’église. Feu de bois au sol. Un homme portant un chapeau regarde le feu. Des personnes attendent dans la rue près du feu.
De la fumée noire se dégage du feu tandis que la population attend dans la rue.
Dispersion de la fumée. Des hommes vêtus d’un turban rouge sont en ligne. Des hommes avec des sacs blancs sur les épaules propagent de la fumée. Des cierges brûlent sur un bougeoir. La fumée entoure les hommes devant l’église. Des personnes observent, d’autres sont sur les marches de l’église. Contre-plongée sur la façade de l’église enfumée.

Voix-off : « Le dimanche est traditionnellement jour de marché et de culte. Mais ce dimanche là, à Chichicastenango, les prières étaient plus ferventes. Ce peuple mystique dont la vie se module au rythme de la nature avait senti les signes précurseurs d’une nouvelle tragédie. Le fuego venait de se réveiller quelques mois plus tard ce serait la catastrophe. »

Une route et la montagne sont enfumées. Des cendres dans la forêt.
Coupure de journal : « exodo en yepocapa : 12 000 personas dejan sus hogares. » et en surimpression « cendres et encens »
Coupure de journal : « horas de terror vivieron los » et en surimpression « un film de Alain Guihard »
Une femme porte un enfant sur ses épaules et en surimpression : « son Ginette Guihard »
Fond noir. Carton : « Chichicastenango, octobre 1974 ».
Alain Guihard (9 juin 1926 - 9 août 1980) est né à Rennes et décédé à Marbella en Espagne.
Docteur en médecine en spécialité gastroentérologie, Alain Guihard a fait ses études de médecine à Rennes et à Paris.
Marié à Ginette Mollière, ils ont deux filles.

Installé à Brest comme médecin, il pratique le cinéma amateur dès 1952-1953 à la suite de sa rencontre avec le pharmacien Corentin Beauvais, lui-même cinéaste amateur. Il filmait en 16mm et Super 8. Alain Guihard fréquentait alors le Caméra Club de Brest dont il fut le président et au sein duquel il partagea sa passion avec Marcel Jouanneau, Jean-Pol Beauvais, Jean Le Goualch, également déposants à la Cinémathèque de Bretagne.

Passionné de cinéma mais également de photographie, de voyages et de chasse, il filme à l'aide de sa femme (qui participait aux prises de son pendant les tournages) lors de leurs voyages en France ou à l'étranger. Il projetait ses films dans le cadre familial et amical et dans le cadre des événements du Caméra Club de Brest, participait à des concours.
Passionné et perfectionniste, Alain Guihard filmera jusqu'à son décès en 1980.

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