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Chroniques de la guerre d'Algérie, Jean-Claude Doussin [27565]

Film professionnel

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Consistant en 52 DVD sur l’histoire de la guerre de libération nationale (1954-1962), sous le thème «Chronique de la guerre d’Algérie». Ces importants documents renferment des dizaines de témoignages d’acteurs de cette guerre et de personnes ayant vécu cette période, parmi les Algériens et les Français, outre des photos d’archives sur les évènements phares qui ont marqué la Révolution.

Jean-Claude DOUSSIN. 57’. Né en 1935. Appelé. 1956-1958. Marnia. Mascara.
Appelé en juillet 56, il part faire ses classes et son stage de radio en Allemagne. Il rejoint l’Algérie en décembre 1956 et débarque à Oran dont il garde un très bon souvenir. Il emprunte le train pour rejoindre Marnia d’où il part en convoi vers la ferme où il est affecté. A peine, arrivé, il se retrouve à monter la garde auprès des prisonniers dont il découvre avec effarement la situation, entassés dans une fosse. Dans la même journée, à un autre poste de garde, il est confronté à des cris et découvre la torture. Durant la garde de nuit comme il le dit, "il avait les boules". Ce qui le marque, c’est l’absence précise d’ennemis. Croyant, il assiste au début à des offices le dimanche.
Il est ensuite affecté dans un petit poste à Nesmoth à côté de Mascara où tout est à faire. Il est au courant de la torture car les gens qui s’en occupent viennent lui prendre des piles. Lorsque ses collègues viennent au ravitaillement, il constate la haine qui les habite envers les Arabes. Les moment libres sont occupés à jouer avec les copains au tarot. Puis un télégramme lui apprend la mort de son père ce qui l’affecte beaucoup. Il part en métropole et prolonge un peu sa permission. Nesmoth comme beaucoup de postes devient un village de regroupement et il y constate la misère de la population. Il assiste à l’exécution publique d’un hors la loi. Isolés à Nesmoth, ils apprennent le 13 mai sans en comprendre le sens. L’arrivée de de Gaulle suscite un espoir pour une quille rapide mais en final, il doit faire quatre mois supplémentaires. La quille est fêtée comme il se doit et il rentre en France. Il constate la différence entre l’Algérie et la métropole et est surpris qu’on ne lui pose aucune question. Il soit insister pour se faire réembaucher par les Chantiers. Il est versé dans la réserve de gendarmerie. Au moment du putsch, il est rappelé comme gendarme puis démobilisé définitivement quelque temps après. Il découvre l’association 4 ACG dans lequel il s’investit beaucoup et qui lui permet d’enlever le couvercle de la marmite.

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