• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Chroniques de la guerre d'Algérie, Stanislas Hutin [27568]

Film professionnel
Consistant en 52 DVD sur l’histoire de la guerre de libération nationale (1954-1962), sous le thème «Chronique de la guerre d’Algérie». Ces importants documents renferment des dizaines de témoignages d’acteurs de cette guerre et de personnes ayant vécu cette période, parmi les Algériens et les Français, outre des photos d’archives sur les évènements phares qui ont marqué la Révolution.

Stanislas HUTIN. Né en 1930. Séminariste appelé et maintenu. El Milia. Bou Hamama.
En faisant son service militaire à Madagascar, Il prend conscience du fait colonial et dénonce un certain nombre de comportements. Pensant être démobilisé en août 1955, il apprend que sa classe est « maintenue » pour aller en Algérie. Il se pose la question de la désertion mais son père et ses supérieurs l’en dissuadent. Lui et ses compagnons sont les premiers à manifester leur désaccord vis à vis de cette guerre et créent un énorme chahut lors de leur départ pour l’Algérie. Affecté à El Milia, il participe à de grandes opérations de ratissage et se retrouve très vite nommé instituteur. Il refuse d’avoir une arme dans la classe et refuse d’être armé quand il va dans les metchas inciter les enfants à venir à l’école. Il découvre un matin que les cris qu’il entendait la nuit étaient ceux de Boutoute, un garçon de quatorze ans, torturé à la « gégène ». Il correspond beaucoup avec sa famille et parle de la torture qui s’installe. Il décrit très bien le changement d’attitude de ses camarades en partie du au phénomène de peur. En février 1955, il quitte avec regret les enfants pour rejoindre Bou Hamama dans les Aurès où il n’aura aucun contact avec la population. Il est horrifié des mauvais traitements que subissent les Algériens. Quelques jours avant la quille, il perdra un de ses meilleurs copains lors d’une embuscade qui verra la mort de sept militaires. Il revient en France et est libéré en mars 56. Son journal de bord sera publié peu de temps après et fera partie des premières publications dénonçant la torture.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam