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Chutes 4 [17210]

Film amateur
(NB) Survol en avion de différentes zones militaires dans le désert dont un camp militaire avec habitations rectilignes, piste d’atterrissage et zone pour les camions militaires. Survol de la ville de Laghouat.
Titre « Laghouat (sud algérien) l’oued M’zi en temps normal ». Dans la cour d’une forteresse des hommes en turban s’activent près d’un camion militaire et autour de bidons, sacs et caisses.
(Coul) Différents bâtiments dont une cour d’école vide et un jardin avec des iris, des écoliers Algériens jouent au ballon avec une institutrice, vent fort dans les arbres, des fillettes Algériennes font la ronde (toute la séquence est filmée en plongée).
(NB) Cours d’eau en crue, le courant très important provoque des vagues inhabituelles.
Titre « Au barrage d’El-Fatah ». Vaste retenue d’eau, barrage d’El-Fatah avec débit d’eau très fort au niveau du barrage. Titre « Fin ».
Un convoi militaire roule dans le désert. Panneau indiquant « Piste impériale du Hoggar n°1 ». Des militaires regardent passer les camions, gros plan sur le visage d’un militaire en calot qui sourit et parle au caméraman. Intérieur d’une salle avec un grande tablée de militaires qui mangent. Des hommes en turban dansent tandis que des musiciens jouent une musique traditionnelle. La foule est rassemblée pour assister à un défilé, un gendarme passe en bicyclette, il est suivi d’un régiment de cavaliers puis passage du groupe des officiels Algériens et Français.
(Coul) Remises de décorations par un Français à des Algériens avec accolades et poignées de main.
(NB) Défilé des Algériens décorés dans la rue, en arrière-plan façade de l’Hôtel Saharien, la foule est massée sur le trottoir, défilé de la légion en jeep puis d’un régiment de cavaliers, les officiels entrent dans un bâtiment. Un gradé passe en revue les militaires Français et Algériens. Défilé de différents régiments Français (sombre).
Suite de titrages qui ont dû servir dans les montages des films d’Albert Weber:
« Arrivée à Ghardaïa ». « Le barrage d’Interoflux de Tadjemout (Oued M’zi) près de Laghouat (sud algérien) ». « Travaux réalisés par la Société Algérienne des Entreprises Chaufour-Dumez ». « Le barrage est une suite de cellules filtrantes en béton qui captent l’eau qui se perdait dans les sables du lit de l’oued, les collectent puis les déversent dans la conduite d’irrigation. Longeur de l’ouvrage 300mtrs ». « Mise en fiche et battage des Palplanches qui formeront caissons et coffrages ». « Le bétonnage des fonds de caissons (fondation de l’ouvrage) ». « Des injections de collage ont été nécessaires à certains points pour réduire des fuites importantes sur le rideau des palplanches ». « Murs en parpaings creux, entrée de l’eau (parement en amont des filtres) ». « Ferraillage du dessus des caissons (dalle armée constituant la route) ». « Pertuis d’écoulement des eaux de surface et de crue ». « la conduite d’adduction comporte 1000mtrs de tuyaux de 1000m/m et 3300mtrs de tuyaux de 80m/m ». « Préparation du ferraillage et mise en place de l’armature ». « Le jointage : plomb cordé, maté, entre bague métallique et tuyaux ». « 400 à 800l seconde tel sera le débit de cette bulle réalisation française de notre sud Algérien ». « Laghouat (sud Algérien) l’oued M’zi en temps normal ». « « La crue de l’oued M’zi du 28 avril 1949 (débit 2500mt cube seconde) ». « Au barrage d’El-Fatah ». « Le départ du peloton de la 2ème Cie Saharienne Portée de Légion ». « Ghardaïa ». « Sur le Tademaït ».
(NB) Belle séquence d’invasion de sauterelles dans le désert et de traitement du fléau avec un insecticide largement vaporisé à partir d’un camion Power Wagon. Un nuage d’insecticide masque le paysage.
Titre « U.S.L. Boules Tournoi du 10 et 11 nov. 195 ? . Coupe Oliver ». Titre seulement, pas d’images.
(Coul) Oasis. Séquence dans le désert sur un village abandonné conquis peu à peu par le sable, paysages de dunes en arrière-plan. Plan rapproché d’une femme portant un seau, d’une femme pose avec une cruche en terre sur la tête et d’une petite famille Algérienne qui posent pour la caméra.
Carte de l’Algérie, un doigt montre à plusieurs reprises où se situent Laghouat et différents lieux dans le désert Algérien. Un camion roule sur une piste, panneau indiquant « Plateau du Tadmaït ». Belle séquence sur un puits d’extraction de gaz dans le désert : torchères avec gaz en flammes, stockage des réserves d’hydrocarbure, panneau de la « S.E.H.R. Société d’Exploitation, des Hydrocarbures d’Hassi R’Mel », bureaux de la société, tuyaux et départ gazoduc, torchères en flammes, tuyaux sur lesquels est indiqué : gaz vers torche BP, glycol réchauffage, condensat vers Haoud el Hamba…, plan du gisement de Hassi Er R’Mel. Panneau indiquant « S.E.H.R. Sondage de H.R.I. entrée interdite à toute personne étrangère au service Hassi R’Mel ». Différentes vues du site de sondage et des équipements.
Hassir R’Mel et habitations des européens, piste dans le désert, hangars et mirador de l’aéroport militaire (SN-Repal Base Hassir R’Mel).
Minaret, ville (à identifier) et ses habitations, sa palmeraie et la cour d’une maison filmées depuis le minaret. Porte d’une ville. Façade avec inscription « U.N.H. » ». Banderole « Août 1961 Grand meeting aérien » (pas d’images). Enceinte et portes d’une ville. Panoramique sur le désert. Au milieu du désert, un panneau indique « Piste du Hoggar, Ghardaia 11km, Tamarasset 1 447km, Guerrara 92km, Ouargla 210km ». Camion de la Mission Ophtalmologique Saharienne à l’arrêt devant le panneau. Mosquée blanche. Passage d’un chamelier menant trois dromadaires chargés de foin. Mosquée. Chameliers rassemblés sur une place avec leurs dromadaires chargés de bois mort. Une femme porte un seau en courant, des danseuses Berbères dansent avec des foulard accompagnées par des musiciens. Mosquée.
Titres « Ouargla 1952 centenaire de la création des compagnies sahariennes » (pas d’images) + « Laghouat porte du désert ».
Un Algérien descend une grappe de fruits d’un palmier à huile.
Voiture militaire, avion, décollage de l’avion militaire.
(NB) Un homme mène des ânes près d’une source, petite chapelle catholique peinte en blanc, mosquée. Des militaires en pause dans le désert (café et cigarette), ils portent des vêtements chauds. Un régiment militaire défile en tenue d’été (short).
Titre « Maradi barrage de pluie » (pas d’images).
Des camions roulent sur une piste dans le désert, effets de vagues sur le sable. Un groupe de militaires posent avec femmes et enfants sur un perron. Paysages de montagne. Panneau indiquant « Tropique du cancer ». Caravane de chameaux dans le désert. Piste. Village du grand sud avec des cases rondes, sur une hauteur le drapeau français flotte en haut d’une tour carrée. Militaires en tenues chaudes dans le désert.
(Coul) Passages d’un avion militaire au-dessus d’une ville. Survol d’une ville en plein désert. Cérémonie avec des tirs de fusils.
(NB) Marché très fréquenté uniquement par des hommes, séquence filmée depuis le haut d’un bâtiment. Défilé de cavaliers. Inondation d’une rivière, tous les villageois sont rassemblés pour assister à l’événement, des camions tentent de traverser la rivière. Désert, palmeraie, oued.
Titre « Tennis Coupe du territoire de Ghardaïa ». Différentes phases d’une partie de tennis en double hommes puis remise de la coupe.
Affiche « VII visite aux sables les 5, 6 et 7 juin 1954 ». départ des participants en moto et des suiveurs en voiture.
Titre « Football : USL 6 juin 1954 ». Différentes phases d’un match de foot, tribune des spectateurs, goal en action, but. Piscine en famille.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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