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Chutes 5 [18050]

Film amateur
À Laghouat, des jeeps de la légion avancent en direction de la caméra. La première est immatriculée « 055407 », un soldat debout y tient un étendard. Les militaires portent des capes blanches. Les camions sont chargés de militaires avec leurs fusils. Un drapeau français est visible en fond. Nombreux plans similaires, sous des angles légèrement différents.
La famille du cinéaste chez elle devant l’arbre de Noël. Une fille donne un objet à une autre, ils rient.
Gros plan sur des tentures, de la couleur apparait peu à peu à l’image, zoom sur les motifs, l’image reste très nette. Gros plans et zooms sur de nouvelles tentures. Zoom sur un minaret, un palmier au premier plan.
(NB) Militaires alignés au salut (plan présent dans « Stage du génie »). Manœuvres de camions dans la caserne. Les camions sortent par la grande porte, il est indiqué au-dessus « ???? – Légion Etrangère »
Gros plan sur une balise « Piste impériale du Hoggar »
Décoration du Capitaine Carrelet. Il fait la bise à la personne qui l’a décoré. Il repart, debout dans un véhicule (scène du début du film). Le capitaine serre la main d’un officiel. Des officiels, en rang, saluent.
Scènes présentes en grande partie dans le film « Stage du génie ». Dans l’atelier de génie, des soldats se forment à la mécanique. Gros plans d’un moteur en fonctionnement. Un soldat actionne des leviers pendant que d’autres observent le moteur. Un militaire montre aux soldats des mécanismes sur une table. Il montre ensuite un tableau représentant des parties de véhicule.
(Couleur) Vue aérienne en plongée des soldats dans un paysage rocailleux au bord d’un oued. Les soldats creusent.
(NB) Des soldats courent dans le désert, se cachent dans des buissons, se couchent au sol et tirent. Un char avec une mitrailleuse sur le toit avance sur le terrain accidenté.
Au sommet d’un minaret, des soldats discutent. Tir de mortier au sol. Un commandant donne des instructions en pointant du doigt. Les soldats sont alignés devant les chars. Ils saluent avec leurs fusils, puis montent dans des camions. Les camions s’éloignent.
Plan serré d’un dromadaire couché, tenu par une corde, d’autres derrière lui. Plan plus large présentant le dromadaire, un fusil est accroché à la selle. Gros plan de sa tête. Plans serrés des différents dromadaires et de leurs selles. Plans serrés des vendeurs de dromadaires.
Soldats alignés à l’extérieur de la garnison. Les soldats de dos, en turbans, face à eux un autre lève un drapeau français en haut d’un mât depuis un muret.
Un dromadaire remonte un sceau d’un puit à l’aide d’une corde.
Plan serré d’une pierre tombale où sont inscrits une croix et du texte : le tombeau de Charles de Foucauld. Plan large de la tombe, derrière se dresse un calvaire de Jésus. Une femme regarde la caméra en souriant, un homme est derrière elle, il remet son képi. La femme porte un enfant sur ses épaules.
Panoramique d’une oasis et de bâtiments en pierre.
Face à un palmier dont on ne distingue que le tronc, quelqu’un tient en gros plan des objets représentant à la suite les chiffres 1 à 8. Enchainement de plans de végétation, des chiffres tenus en premier plan.
(Couleur) Danse du fusil.
Plan large d’une mosquée entourée de palmiers.
Carton en couleur « Mission Ophtalmologique Saharine », un dessin de camionnette dans le désert en fond. Carton « Fin », sur le même fond.
Carton « LAGHOUAT porte du désert », sur fond de dessin d’un monument de la ville. Carton « Fin » sur le même fond. Nouveau carton « Fin ».
(NB) Plan serré en contre-plongée d’un homme au sommet d’un palmier. Il prépare la fécondation des palmiers en manipulant les feuilles. Un homme monte en haut d’un autre palmier, vu depuis le sol.
(Couleur) Des hommes mozabites transportent un corps dans un drap blanc.
(NB) Vue de face d’une mosquée.
(Couleur) Danse du fusil
(NB) La caméra monte en contre plongée le long d’un barrage en pierre, à son sommet des hommes manipulent un tuyau. Un drapeau français est hissé au sommet. Un homme sur une echelle donne des coups sur le mur. Différents points de vus. Vus depuis les hauteurs, des hommes travaillent sur un échafaudage en bois.
(Couleur) Vue de face d’un bâtiment fortifié, un homme traverse le cadre.
Gros plan, un militaire français fume une cigarette. Portraits de militaires jouant aux cartes. Gros plan d’un militaire, la caméra se rapproche de son visage en pivotant. Portrait d’une femme et d’un homme fumant une pipe.
(NB) Des enfants jouent au ballon.
Carton « U.S.L Tennis. Tournoi de 10 et 11 Novembre 1957. Coupe « FIAT » »
Un homme en polo, short et lunettes de soleil joue au tennis. Le match se déroule au milieu de murs en terre cuite surmontés de fils barbelés. Portraits des différents joueurs. Derrière eux, des voitures garées et des passants.
Carton « U.S.L Boules. Tournoi de 10 et 11 Novembre 1957. Coupe « OLIVER » »
Des hommes et des femmes jouent aux boules au soleil. Un homme boit une bière en canette. La caméra suit les boules et les joueurs. Un homme mesure des distances. Un capitaine approche en souriant.
Des palmiers. Passage dans une ville de piétons et de dromadaires. Deux boucs dans la rue. Un homme pose à côté de deux boucs sur un muret. Panoramiques de la ville et des villageois. Vue en contre-plongée de la porte de la ville. Portrait d’hommes enturbannés assis. Un avion avance et s’apprête à décoller.
(NB) Des véhicules militaires approchent, des soldats debout à l’intérieur (camions, chars). Ils avancent dans la ville. Un camion médical.
Partie de volley-ball. Un homme tend une coupe à un autre. Un homme fait la bise à une femme assise autour d’une table avec d’autres personnes. Du vin est posé sur la table. Les personnes boivent des verres de vin, fument et discutent. Plans serrés.
Article de journal « Acte de foi dans les destinées de l’Algérie. La ligne ALGER-LAGHOUAT a été inaugurée dimanche par la compagnie Air France. » Un avion Air France est manœuvré au sol. Des hommes en costume passent devant des cavaliers portant des épées. Des personnes se serrent la main. Des hommes en costume remontent dans l’avion. L’engin décolle.
Match de football d’enfants. Un home vient leur serrer la main, et tend une coupe à l’un. Les autres applaudissent. Il distribue à chacun d’entre eux quelque chose contenu dans un petit sachet. Les enfants posent avec le ballon et un homme.
(Couleur) Carton « LAGHOUAT 2 Avril 1958 arrivée du Général KATZ »
3 gradés avancent, derrière eux écrit sur un mur « L’Algérie restera Française ! ». Ils avancent devant des soldats au salut. Défilé et fanfare.
(NB) Carton « LAGHOUAT 8 mai 1954 – Fête Jeanne d’Arc ». Fanfare et soldats au salut. Le drapeau français est hissé, en contre-plongée. Serrages de mains. Départs des soldats à dos de dromadaire.
Des personnes se baignent dans une piscine extérieure.
Carton : “MOTO-BALL : Racer Fondouk contre Boufarik 6 juin 54”. Départ de plusieurs motos. Elles se disputent un ballon. Collisions, chutes, tentatives de buts. Spectateurs nombreux.
(Couleur) Vue en plongé de la crue d’un oued (Lagluy ?). Vu depuis le sol, un camion-citerne traverse un pont, fort courant. Un bus traverse. Le courant emporte de la végétation.
Marche militaire dans une garnison. Plans serrés des militaires.
Entrainement de tir au canon 75mm.
(NB) Marche militaire. Serrages de mains. Des femmes et des enfants. Un camion rempli de branche traverse, il porte une banderole « Fêtes du 30 avril. Camerone. Kermesse de la légion. Entrée libre. »
Un homme conduit un véhicule déguisé grossièrement en voiture de course géante. À sa suite, un char est déguisé en « hutte primitive », des français habillés de pagnes et de lances dansent autour d’un faux chaudron dans lequel est quelqu’un. Un troisième char représente un match de football miniature.
(Couleur) Un sigle vert et rouge « 2.C.P.L » sur un mur. Soldats au salut. Un drapeau français est hissé sur un mât. Portraits de soldats en plans serrés. Un général lit un texte. Parade militaire.
(NB) Soldats au salut. Deux personnes se serrent la main. Des décorations sont remises. Parade et chants militaires. Les soldats sont alignés. Un photographe capture deux personnes traversant.
Fête de Camerone. Pancarte « Lapin-odrome » au-dessus d’un stand. Des personnes jouent à la « pêche aux canards ». Des enfants font des courses d’ânes, suivis par des adultes. Un des adultes tient dans ses bras une petite fille. Beaucoup de monde, militaires, femmes, enfants. Ils semblent s’amuser.
(Couleur) Une carte compare par superposition la taille de la France à celle de l’Algérie.
Soldats au salut. Le drapeau français en contre-plongée. Des soldats jouent du tambour. Des cuivres jouent derrière. La fanfare avance. Parade militaire. Un homme relève son képi, sa femme à ses côtés, devant un stand de Loto. Ils s’approchent d’un véhicule déguisé en fusée appelé « ATOM ». Gros plan sur l’immatriculation « C/ 1863-1963 ».
Partie de volley-ball, des officiers observent. Un arbitre est assis sur une chaise en hauteur. En fond, les chars de parade.
Vues aériennes de la région, le désert et la ville. Panoramique des abords de Laghouat. Panoramique en contre-plongée des palmiers.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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