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Images de villages : Commune de Couffé 8 [27670]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W18 ; Couffé 8 ; cassette DVCAM, ateliers interclasses de l’école Hugues Aufray, 11février 2003 ; 604VM0056/1

Echanges entre personnes âgées et élèves dans la classe de l’école Hugues Auffray ; évocation des jeux (saut à la corde), chanson « du champ d’or et d’argent pour aller boire le lait caillé que la souris ».
Les adultes dansent une pastourelle accompagnés à l’accordéon, puis ils dansent avec les enfants.

Les anciens parlent des veillées (surtout l’hiver), le repas autour du boudin. Il n’y avait pas de télévision autrefois donc plus de réunions. On traversait à travers champ ou par les ruisseaux pour se rendre chez quelqu’un. Le dimanche, on dansait dans les champs. On dansait également après les battages. Pour les mariages, on allait sous le cerisier manger des cerises.

À partir de 01:06:38:10 à 01:08:02:17, les anciens montrent des objets du quotidien de leur enfance comme la chauffrette en métal pour se chauffer les mains (dans la chauffrette on mettait des charbons spéciaux). Sur une table, matériel ménager comme les brocs en faience, les lampes à pétrole, les moulins à café, un jouet (cheval à bascule), poste TSF.

De 01:08:02:18 à 01:08:33:08; dans la classe utilisation d’un phonographe avec chanson « dansons la capucine », élèves et maîtresse.

De 01:08:33:09 à 01:09:38:03; homme écrit au tableau avec une craie pour montrer les pleins et les déliés des mots, en appuyant vers le bas. Les élèves s’essayent à l’écriture à la plume et à l’encre.

De 01:09:38:04 à à 01:10:36:06; dame âgée chante « grattes moi dans le dos » prise à la télévision.

De 01:10:36:07 à 01:13:20:08; à la bibliothèque, une dame chante avec des élèves, dame chante « c’est à propos d’un petit fromage à la crème ».

De 01:13:20:09 à 01:22:33:18; trois personnes âgées parlent aux enfants ; il n’y avait pas de télévision dans notre enfance et pas d’automobiles. Son grand-père allait à la messe de 7 heures le dimanche matin et revenait à la maison vers 7 heures du soir après avoir passé sa journée au café. Les enfants qui partaient à l’école devaient parti de bonne heure (vers 7 heures, heure solaire) car ils y allaient à pieds. Avant la guerre, il y avait au bourg, plusieurs cafés ; le café de la famille Robert, celui de Calleau, de Mme Perouin, et, celui de Colineau en bas du bourg et 4 autres cafés. Il y avait aussi 8 épiceries (Dureau, Mme Coquer, les demoiselles Duplan, La Roquette, Les Revel. Il n’y avait pas de date de fin de consommation sur les produits. Dans les épiceries, on trouvait des denrées comme le café, l’huile et le sucre. Le fromage était absent des étals des épiceries et la « Vache qui rit » ne fait son apparition qu’après la guerre. Il n’y avait pas de frigidaire pour conserver les aliments, mais on disposait d’un garde-manger (cadre en bois avec un grillage pour empêcher les mouches de passer) installé dans un endroit frais comme la cave. Un tailleur coupait et confectionnait les habits (gilets, veston, pantalon. Les boeufs et les chevaux servaient au transport des hommes et des marchandises (il n’y avait pas de tracteur ou de motoculteur). Les chevaux tractaient une charrue, et les beoufs (réunis par un joug) labouraient aui les champs qui étaient de petites tailles et cela n’allait pas vite. Certains utilisaient aussi des vaches pour les labours avec un joug (elles ne donnaient pas de lait). Au bourg, on trouvait les artisans, le reste de la commune était rurale constitué de petites fermes de 4 à 5 hectares. Il y avait un forgeron au bourg en face de l’école, un autre à la Mazerie, un autre à la Pichonnière, un autre au Pont Esnaud. Les forgerons fabriquaient des socs de charrues, assuraient les réparations.
Il y avait 2 classes pour les filles, 2 classes pour les garçons. Chaque classe avait 3 à 4 divisions avec plusieurs niveaux. Les institutrices avaient beaucoup d’autorité. Les enfants étaient obéissants et ne bavardaient pas. Les élèves avaient parfois des lignes à faire comme punition (50 lignes en général) ; ils écrivaient « je suis méchant…. ». Si le cahier était la tenu, le cahier était accroché au vêtement et l’élève devait faire le tour de la cour pendant la récréation ; les autres élèves se moquaient « oh les grosses tâches… ». Quand les leçons n’étaient pas apprises, l’élève restait à la récréation pour apprendre sa leçon. Les garçons portaient des shorts étaient comme hiver avec de grosses chaussettes. Les élèves portaient des tricots et des blouses. Il y avait du potage tout les jours, des légumes à tous les repas, du café au lait, parfois du pain grillé.

De 01:22:33:19 à 01:23:55:19; sur une table, personne montre le jeu des osselets, jeu avec une balle que l’on doit rattraper avant qu’elle ne tombe sur la table.

De 01:23:55:20 à 01:27:55:14, maisons en papiers sur une table, arbres miniatures sur une table, élèves. Travaux manuels avec des enfants (avec des morceaux de papiers. Ecriture avec porte plume, encre. Lecture des enfants qui chantent avec un cahier.

De 01:27:55:15 à 01:36:22:04 Les élèves allaient à l’école jusqu’à 12 ans. De 6 ans à 12, ils étaient à l’école. Ils portaient sabots de bois et short pour les garçons, des blouses, pour les filles une combinaison en dessous, un gilet de laine. Il faisait froid. Les chaussettes étaient tricotaient par les grand-mères à partir de la laine de mouton que l’on filait. Cette laine servait aussi à la fabrication de pulls. Les débuts des cours débutaient à 8 heure (heure solaire) puis vers 1956-1957 à 9 heures (heure officielle). Les cours finissaient à 5 heures. Il y avait deux récréations de 15 minutes le matin et l’après-midi. Il n’y avait pas de sport (il fallait déjà faire 4km pour aller à l’école le matin et le soir pour revenir).Dans la classe les élèves étaient répartis selon leurs résultats ; les bons étant devant, les autres derrière. Une médaille venait récompenser les plus méritants que l’on redonnait au suivant (on ne gardait pas la médaille). Pendant la guerre, il n’y avait pas de livres ; les élèves travaillaient dans des livres d’avant-guerre. Il fallait faire attention aux livres (« si la bouteille d’eau s’ouvrait dans le sac avec le pain cela faisait du potage »).

Pour venir à l’école, il fallait parfois une heure de marche à pied et il n’y avait pas de route partout (beaucoup de boue en hiver). Les élèves se levaient à 7 heures prenaient un petit déjeuner et faisaient un brin de toilette.

A l’école, on se serrait sur les tables ; sur une table pour 6 on pouvait en mettre jusqu’à 8 élèves qui se tenaient chaud. Cela permettait de tricher sur le voisin (mais gare à celui qui était pris). On restait en pénitence en restant après les autres et l’on rentrait toutes seules. L’instituteur des garçons pouvait aussi taper sur les doigts avec une règle (auparavant, l’instituteur avait lancé cette règle vers l’élève qui devait lui ramener l’instrument).

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