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Images de villages : Commune de Fégréac 3 [27656]

2001 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W4 : Images de villages, Fégréac, cassette 3, durée totale 3 heures ; VHS 604VM0042

1. Interviews de Madeleine Genêt, Mme Orain, (suite) ; durée 13 minutes.
Autrefois, il y avait beaucoup de pommes (ramassées de fin septembre à décembre) ; on vendait les pommes, on faisait du cidre. Sur le canal on transportait le sable.
Il n’y avait pas de gare à Fégréac. Carrières de pierres près du bourg, carrière de La Grue à Port Miny.
Les fruits du jardin étaient consommées ; pommes, pêches, cerise, raisins.
L’Abbé Orain ; les mémoires de l’abbé était offertes en prix aux élèves en fin d’année par Mme du Dresnay.
« Cyprienne » marchande ambulante, vendait du café et autres choses dans sa carriole.
On allait à la messe.
Chapelle Saint Armel.
Le mari avait un métier et la femme tenait la ferme.
Un four dans chaque village pour cuire le pain, les gâteaux, les tourteaux –pâte du pain, pommes, sucre), les pains au lait.

2. Interview de M et Mme Abel Garnier, le 4 décembre 2001, durée 30 minutes.
Mme Garnier est née le 29 janvier 1915 en Vendée. Ses parents se sont mariés en 1914.
M et Mme Garnier se son rencontrés lors d’un bal de mariage.
Abel Garnier a débuté à 11 ans chez son père boucher; il tuait les cochons. Il a travaillé chez un marchand de cochon. Ils se sont mariés le 25 novembre 1936 et le couple s’installe à Fégréac et ouvre une boucherie grâce à l’argent prêté par la famille.
Abel Garnier a été apprenti aux Sables d’Olonnes. Les rues à Fégréac était mal entretenue, boueuses en hiver.
Le boucher s’approvisionné en campagne. Une pièce derrière le magasin servait d’abattoir, puis abattoir à Redon et Blain.
Pendant les années 40, la race nantaise prédomine. Les gens mangeaient beaucoup de viandes blanches.
Le poids des bêtes était estimé; elles n’étaient pas pesées. La viande se conservait une semaine.
Les loisirs étaient rares ; sauf la promenade du dimanche, la promenade en vélo. Il y avait peu de fêtes et de bals. M Garnier jouait de l’accordéon ; les couples dansaient la valse et le tango. Le commerce n’était pas facile ; il y avait 3 bouchers sur la commune et deux charcutiers.
Abel Garnier a pris sa retraite en 1979.
Remembrement en 1975, en 1955 le premier dans la région.
Pardon de saint Armel 1955 pour réconcilier tous les habitants après le remembrement. On payait pour arracher les pommiers et les vergers ont été abandonnés. Le boucher faisait la tournée en campagne, les repas de noces.
Des noces à l’ancienne en juillet organisé avec un thème différent tous les ans.

3. Interview de Pierre Rolais, Monique Le Mauff, Robert Orain, le 10 décembre 2001, durée 21 minutes, atelier de vannerie et de broderie, technique et savoir-faire.
Vannerie ; osier fendu en 3 par un fendoir puis gratter, fabrication de panier par des élèves de CM2.
Les péniches tirées par des chevaux apportaient du sable, de la chaux à Port-Miny. Les allemands ont fait sauté tous les ponts.

Les napperons, jours des draps (point rivière doubles), point de croix sur gros drap, travaux manuels, crochets, broderie Richelieu, chaussette avec 4 aiguilles (laine à chaussette).

Daniel Baconnet, Jean Mourand, Henri Mahé,

4. Images au bourg, durée 5 minutes, visite rue Jean du Dresnay, rue Grégoire Orain, arbre près du calvaire, ancien cimetière habitats, chapelle, croix de la poche de Saint-Nazaire (site historique), Fégréac coupée en deux pendant la guerre car sur la ligne de démarcation, sentier, bocage, chapelle ND de Bon Secours 1710 (Saint Julien et Saint Eutrope), canal et marais.

5. Bilan avec les élèves de CM2 ; durée 24 minutes, avec Vincent Gaudin.
Synthèse de leur acquis, patrimoine, histoire de famille, bâtiment (chapelle), évolution de la commune), outils (sabots, fouine), architecture, patrimoine et commerces, plats (galettes et crêpes, fête).

6. Interview de Daniel Baconnet, Jean Mourad, Henri Mahé (durée 1 heure 4 minutes)
Le 18 décembre 2001.
Lieu-dit Barissel vient de baril + sel. Il y avait un curé à Barisel (un vicaire à la frairie) qui pratiquait la pêche et la chasse. Le recteur montait le dimanche au bourg pour officier. Au début du 20ème siècle, Barissel est l’un des villages les plus peuplés de la commune avec 954 personnes (avec des maisons à deux étages (signe de richesse), puis venait Port Miny et le bourg.
Les villages anciens se sont construits près d’un cours d’eau. Lors de la construction du canal, les personnes préemptées ont reçues des terrains de la commune en échange.
Maisons en torchis.
Landes (guinches).
600 hectares de marais, syndicat des marais.
Barrage d’Arzal
A Port-Miny, essai de cultures d’orge et de mais dans les années 70, et de betteraves dans les années 60.
Les roseaux (ou rouches) servaient à couvrir les hangars et les maisons.
Anguilles pour la vente ou consommation personnelle.
Les gens du bourg avaientt plus d’aisance. L’électricité et le service d’eau sont mis en place en 1936-1938, alors que les villages seront équipés en 1965.
M du Dresnay, maire de 1928 à 1953, puis de 1965 à 1976, président du Conseil général (fait construire le barrage d’Arzal, le pont de la Roche, de celui de Saint-Nazaire).
Les péniches étaient tirées par des chevaux puis elles ont été équipées avec des moteurs. ; elles transportaient le sable, la chaux chargés à Port Miny, les pommes (maison Thomazaeau), le bois, le vin (venant de Nantes ou d’Algérie par barriques de 240 litres), l’épicerie.
La poche de Saint-Nazaire août 1944 ; les bateaux arrêtent de circuler, les ponts sont dynamités par les allemands, le canal impraticable. La péniche « Mulhouse » (de nos jours à Nancy) est coulé à Barissel et renflouée par des scaphandriers après la guerre. les péniches « Excelsior » (de nos jours au Mans, chargeait le sable à port Miny) et « Alcion » (de nos jours à Nantes, près du pont de la Tortière. Le dernier bateau à transporter de la chaux est l’ »Auguste Paul ».
Epicerie à Barissel et Port-Miny.
Meunerie ; moulin des Epogu, moulin de la Providence (écroulé dès 1930), deux moulins à vent, pas de moulins à eau.

Chapelle de Barissel, chapelle du recteur, construite par Julien Fraut
Chapelle ND du Bon Secours
Chapelle Sainte-Armel ; l’abbé Orain, prêtre réfractaire y officiait ; les bleus le recherchait et ne le trouvant pas ils mirent le feu à l’église. Après le remembrement, elle commence à être restaurée. En 1880, le pignon Ouest est toujours debout, en 1925 la végétation envahit le site, vers 1950 le porche s’effondre. La première fête de Saint Armel a lieu en 1959 après le remembrement pour réconcilier la population. Une association est crées et la restauration commence entre 1990 et 1998. Le 9 janvier 199, elle est bénie par Mgr Soubrier.
Dans les années 70, des chantiers de jeunesse avaient consolidé certains murs. En 1969, les pierres du porche sont revues. La fête a lieu le 15 août, avec feu de joie et feu d’artifice.
La lessive était faîte en bordure du canal où les bêtes s’abreuvaient.
En 1927, M du Dresnay fonde un syndicat des marais (il en est le président de 1927 à 1976).
Du 15 juillet au 15 août à lieu les moissons et les mariniers sont en vacances forcées puisque l’eau est abaissée dans le canal. Puis lorsque la plaisance s’est développée il a fallu beaucoup d’eau dans le canal.
Château du Dresnay, incendié à la révolution, et en 1952. Maurice du Dresnay avait été ambassadeur, consul à Vienne et à Saigon. Des couturières travaillaient pour Pauline Meunier, la vieille marquise.

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