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Images de villages : Commune de Fégréac 4 synthèse [27657]

2001 à 2002

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Film professionnel | Bretagne
Le service animation de la Maison de la culture de Loire-Atlantique présente :
"Grandes et petites histoires de Fégréac".

Photographies et cartes postales anciennes de Fégréac (la grande rue, route de saint Gildas, collection Chapeau, place de l’église).

Extrait de l’interview du 4 décembre 2001 auprès de M. et Mme Garnier, bouchers à la retraite. La boucherie ferme en 1939 lorsque la guerre est déclarée (Monsieur est parti pour l’Est et Mme retourne à Nantes chez ses parents). Le service d’eau qui devait être inauguré en 1939 ne le sera que plus tard. L’eau devra être puisée au puits.

Extrait de l’interview de Jules et Marie Baconnet, agriculteurs à la retraite.
Une épidémie de typhoïde a sévit en 1926 sur la commune. Il y avait alors un seul puits au village, puis une pompe a été installée et en 1965 le service d’eau est enfin mis en place.

L'alimentation.
L’alimentation était composée de galettes, d’haricots, de châtaignes, de pommes de terre dans du lait caillé, de légumes… La viande était réservée au dimanche. On consommait du lapin, beaucoup de viandes blanches et peu de viandes rouges. Le porc était conservé dans le saloir. Des galettes de blé noir et du poisson venaient compléter la nourriture.
La conservation des aliments se faisait dans le garde-manger.
À la Toussaint, on tuait le cochon. Pendant la cuisson du pain, on faisait cuire un tourteau (pâte de pain avec une pomme) et des petits pains au lait.
Des vendeuses de sardines (comme la mère Gigoux) disposaient leurs poissons sur des fougères. La pêche se pratiquait dans les marais. On consommait la civelle.
Cartes postales de pêcheurs et de civelles.

La convivialité.
À Noël, les enfants avaient droit à une orange et à Pâques, les enfants allaient de maison en maison pour recevoir des cocos (œufs cuits avec des pelures d’oignons).
Carte postale de l’église.

Les pommes.
La fabrication du cidre (images de pressoir).

La tuerie de cochon, la fabrication de boudins et de saucisses.

La vente de pommes : on embarquait des pommes sur des péniches pour Redon. On faisait du cidre que l’on vendait. Le cidre était la boisson principale avant l’arrivée du vin.

Agriculture et remembrement.
Les femmes s’occupaient des vaches. Il y avait sur la commune un cantonnier, un cordier, un sabotier, un cordonnier.
Les exploitations étaient de petites dimensions avec de petites parcelles avant le remembrement. Il y a eu alors une révolution entre les gros et les petits propriétaires.
Le pardon de saint Armel a été mis au point pour réconcilier la population après le remembrement.
Photographie du garage Tessier (vendeur de tracteur).
Extrait de l’interview de Paul Balac le 27 novembre 2001.

École et jeux d’enfants.
L’école publique était mixte à la mairie (une carte postale ancienne).
À l’école Saint Charles se trouvaient les filles, les garçons étaient à l’école Saint-Jean Baptiste (autrefois école de la Madeleine). L’école Saint-Jean Baptiste a été construite en 1887 par Jean-Baptiste Gaudin (pour 10.000 francs de l’époque).
Les enfants portaient des blouses noires en satinette. Ils jouaient à saute-mouton, à la balle, à la marelle, aux billes.
Les enfants gardaient les vaches et fabriquaient des paniers en jonc. Pendant ce temps, les filles tricotaient.

Mare de la Préverie.

L'église fut construite de 1857 à 1860 (carte postale ancienne). Le clocher date de 1870, le cimetière et monuments aux morts (carte postale intérieures de l’église).
Trois messes lavaient lieu e dimanche à 7h, 9h, 11h heures, puis les vêpres.

La chapelle du Barisset (1710).

La chapelle de la Madeleine, qui fut visitée par le prédicateur Saint-François Ferrier (y furent réalisés les cahiers de Doléances de 1789).

La chapelle Saint Armel qui date du XIV siècle.
Autrefois à l’état de ruines, elle a été restaurée à partir de 1990. Après le remembrement, en 1959, une fête de Saint Armel est organisée.

La guerre 1939-1945.
L’école est réquisitionnée.
Les allemands ont fait sauter les ponts devant l’avancée des américains.

Le canal de Nantes à Brest.
Extrait de l’interview de de Jocelyne Jouny (ancienne éclusière au Bellion) et Armel Debray (ancien marinier sur une péniche avec commerce du sable, éclusier du Bellion).
Le canal de Nantes à Brest (cartes postales anciennes).
Le sable, la chaux et les pommes (chargées par la maison Thomasseau) étaient transportées par péniche sur le canal. Les lavandières utilisaient aussi le canal.
Après la construction du barrage d’Arzal en 1970, la plaisance s’est développée.
Le canal était parfois gelé. En 1977, la dernière péniche de commerce est passée dans le canal.
Expressions locales : « il va tomber un raille », "il va tomber une ondée", « les garcillons » il s’agit de gens qui habitaient les fermes des landes (dans les fermes de Basse magouille), « ferme la chia » ferme la porte.

Réalisation ; Christine carré, Annie Plateau, montage Bruno Ométack, avec la collaboration de la classe de CM1-CM2 de Fégréac (école publique), janvier 2002.

Suivi du film « Le magot de Matho », court métrage de fiction réalisé par Bruno Ométack de 21 minutes.

Le service animation de la Maison de la culture de Loire-Atlantique et la commune de Fégréac présentent : Le magot de Matho.

Au cimetière, on enterre Matho (Mathurin) Sauveur.
Urbain Sauveur fraîchement débarqué de la ville, fils de Berthe Sauveur (sœur de Matho) dernier de la lignée vient à l’enterrement de son oncle. Urbain découvre la maison de Matho et un vieux monsieur lui raconte certains épisodes de la vie de Mathurin. Pendant la guerre, il a sauvé deux enfants juifs recherchés par la Gestapo grâce à son intuition. Son arrière-grand-père Auguste (seul valide du village pendant la guerre 14-18) sauve la mère Maurice qui s’était évanouie. Urbain désire aller chez le notaire, mais les gens du pays le font passer parmi des chemins creux et lui font voir du pays. Un tour aux archives communales. Urbain sauve une femme cycliste de la noyade. Le don des Sauveur, c‘est de prévoir certains accidents.

Avec Paul Balac, Mickael Crisa, Philippe Moal, Marie Quilly, Serge Quily, réalisé par Bruno Ométak, mai 2002.

Référence 1810 W5 : Images de Villages, « Grandes et petites histoires de Fégréac, saison 2001-2002 », synthèse des témoignages recueillis.

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