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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 1 [27692]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W40 : Fay de Bretagne 1, cassette DVCAM, interview de Joseph Guérin sur l’agriculture, la guerre 39-45 (allemands, arrivée des américains, poche, les FFI), les cafés et les commerces durée 38 minute 21'' le 30 septembre 2003. 604VM0077

De 01.00.00.00 à 01.07.53.22 : plans de coupe


De 01.07.53.23 à 01.38.19.08 : interview de Joseph Guérin

Joseph Guérin (fils de Joseph) né le 16 février 1930 à Fay au village de la Jabauderie jusqu’à ses 28 ans. Ensuite, il a pris une autre ferme à La Moricère, puis s’est installé au bourg depuis 10 ans. Ses parents étaient agriculteurs ; ils pratiquaient la polyculture (lait, viande) sur 28 hectares. Sa sœur s’est mariée avec un cheminot de Nantes. Il reprend la ferme de ses parents avec Mlle Fourage (fille de ferme). Pierre Potiron (son beau-père) a été adjoint de la commune et a travaillé à la laiterie de Vilhouin. La cheminée de la laiterie de Vilhouin a été démolie après la guerre par le père Ballu.
A la Gavauderie, il habitait à limite de la Poche de Saint Nazaire. Les américains arrivent à la Gavauderie ; il y avait 1 km de convoi de camions, puis un autre jour, c’est un autre convoi avec les allemands, c’est le début de la Poche. Il y a des vols de vélos et de veaux. Il ya eu à la Gavauderie pendant 1 jour, des sous-officiers à manger chez eux ; sa sœur et lui mangeaient sur la machine à coudre. Son père est arrivé en colère car les soldats allemands avaient allumé un feu près du paillé ; l’adjudant a donné l’ordre d’arrêter le feu. Les Guérin avaient caché leur vélo dans une chambre ; un allemand visitant la maison n’a rien dit. Il y a eu un cheval volé chez Jaffray à la Chabrauderie.

Pendant la Poche, il y a eu une embuscade à la Chabrauderie ; un dimanche le matin, les allemands demandaient leur route ; c’étaient deux allemands dans une traction-avant. Il s ont été tués par les américains, l’officier ayant voulu faire une marche arrière, l’obus explosa sous son siège (il n’y avait que le haut du corps qui était intact. Le lieutenant allemand avait une blessure à la tête ; les membres de la défense passive l’ont transporté, l’ont soigné grâce à un docteur mais il a succombé à ses blessures ; le corps a été recouvert et quand les allemands sont revenus pur chercher les corps, il n’y a pas eu de représailles. 0 Saint Etienne de Montluc, il y avait eu des allemands tués et il y avait eu des représailles (des fusillés dont un homme dont la femme était enceinte). Les allemands venant de la Sous préfecture de Saint Nazaire ont démontés les pneus.
A la Mare Barbeau, trois soldats américains descendaient de la Moricière et aperçoivent du remous à la mare ; un soldat prisonnier est fait prisonnier ; il sort de la mare puis marche pouillé ; lorsqu’il est fouillé il a des briquets américains sur lui. Lorsque les américains arrivent, il arrête son père qu’il s veulent envoyer à Blain, mais les gens leur ont indiqué qu’il habitait là.

Il y avait 6 canons de 105 à la Javauderie ; les allemands tiraient et les américains se mettaient à plat ventre. Le père Leray de La Jauvauderie, forgeron, a eu une grenade qui a éclatées dans le feu de sa forge, le tuant et mutilant son apprenti (devenu borgne et blessé au ventre). Les Guérin avaient creusés une tranchée pour ses protéger. Pendant la poche, les gens de Bouvron sont venus à Fayen convoi, son oncle a été évacué dans la Sarthe. Après les bombardements de Nantes (septembre 1943) et ceux de Saint Nazaire, les nantais arrivent. Les Guérin tiraient leurs pommes de terre quand Nantes a été bombardée en septembre 1943. A Fay, un avion s’est écrasé. L’école a été interrompue pendant la Poche ; les élèves allaient à La Paquelais, puis à La Martinais. Les vaches pouvaient être placées ailleurs par manque de nourriture et par solidarité d’autres fermiers les prenaient. Des liens d’amitié se sont créés entre réfugiés et habitants de Fay. Pendant la guerre, les gens de la ville venaient à la campagne pour le ravitaillement ; certains se sont souvenus qu’ils avaient de la famille à la campagne. Pour résoudre leur souci d’approvisionnement, les citadins venaient en ferme. Sa mère boulangeait (ils n’ont pas mangés du pain noir). Ils avaient la gale du pain entre les doigts. L’église de Fay a reçu un obus de 240 et le clocher de Bouvron a été détruit.

Le moulin de Jabauderie était couvert mais n’était plus en exploitation. Au château de La Chevrautrais, il y avait des allemands et des jeunes FFI ont lancé des grenailles par une fenêtre ouverte. Les deux FFI se sont sauvés, deux sont passés par la rivière, le troisième est passé par le pont. Les trois FFI ont tiré du haut du moulin sur les allemands et ces derniers y ont mis le feu. La Kommandantur était à Bougon. Le PC des américains était à la Jaubauderie. Les ponts ont été bombardés. Il n’y avait pas de lumière pendant la nuit. La défense passive soignaient les blessés et était composait de bénévoles. Quand les FFI étaient là, les américains étaient ailleurs.
Il arrête ses études à 14 ans après le certificat d’études

Waldeck Rousseau protestant avait une propriété près de Fay et son épouse (catholique allait à la messe à Fay.


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