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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 15 [27706]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W54 : Fay de Bretagne 15, cassette DVCAM, interview de Pierre Fortun (2) durée 30 minutes, interview collective du club de l’âge d’or, durée totale 31' 32'' . 604VM0091.

Du début à 01.30.31.05 ; Interview de Pierre Fortin :

Foires ; les gens étaient honnêtes. Les gros maquignons avaient des blouses et quand il disait le prix (200 francs une paire de bœufs), il tapait la main de l’acheteur ce qui servait de contrat, et coupait les poils de la queue de l’animal ; l’acheteur payait en liquide. Il y avait beaucoup de cafés ; les gens consommaient car ils étaient à pied et en vélo. Il y avait un pépiniériste qui vendait des arbustes sur la place et des bottes d’osier car les gens faisaient leurs paniers.
Le joug permettait d’accoler deux bœufs.

Les conscrits ; les jeunes de 18 à 20 ans se faisaient inscrire en mairie lorsque ils avaient 19 ans. Ils y allaient le mercredi des cendres, les américains étaient encore là, la foire, la visite à Blain, les coups à boire. Les américains ont cru qu’ils étaient des espions et ont faillis passer à la casserole. Chacun est revenu chez lui. Quand il a passé le conseil de révision, la guerre était finie ; cette année là, il est passé 5 classes d’un coup à Blain (classe 42 à classe 45). Il n’a pas fait de régiment car l’armée n’a pas voulu d’eux car il y avait trop de conscrits. En 1945, il y avait une trentaine de conscrits et 12 filles.

En 1946, on sortait au bal et au cinéma à Fay et à Héric. Le cinéma a été mis en place par Roger Plantard et René Bernard en 16mm, puis une cabine de projection a été montée pour le 35mm (la salle était assez grands pour ce genre d’aménagement. La salle était derrière la maison de retraite actuelle. La salle accueillait aussi le théâtre. Pierre Fortin a été le projectionniste en spectacle de ce cinéma. A Blain, le premier film qu’il a projeté était La Madelon. A Fay, il y avait beaucoup de monde au cinéma installés d’abord sur des bancs de bois puis des fauteuils. On projetait des films avec des fondements. Il a été formé sur le tas et aimait la mécanique. A Ciné Fay, il projeté à partir de 1965. De 1963 à 1995, il a tenu une épicerie avec sa femme. Il avait aussi une épicerie ambulante avec son estafette, puis 1 LG2, puis 1 SB2, puis un G25. Il faisait les campagnes environnantes.

Le vicaire les entrainait au théâtre. Son premier rôle en 1939 a été un officier allemand. Ils récitaient leur rôle en allant à l’école avec Alfred Meignen. Les décors et les costumes venaient de chez Peignon à Nantes. Les décors étaient montés sur des structures en bois. Il n’y avait pas de filles au théâtre, cela est devenu mixte en 1994. On jouait en faveur des prisonniers de guerre. Il a joué « Bretagne » 6 ou 7 fois, le « Pater des vendéens ». Les communes limitrophes venaient au théâtre. Il a fait du théâtre pendant une dizaine d’années.

Quand l’église a été bombardée, il se trouvait sous ses contreforts ; un obus de 380 (français) tiré de Pontchâteau a atteint le chœur. L’obus a traversé l’église de part en part, les vitraux ont explosés. Ensuite la messe a eu lieu dans la salle paroissiale jusqu’à ce que l’église soit refaite, que les tailleurs de pierre remonte la voûte (entreprise Grossin de Nantes) ; certains piliers en tuffeau ont été refaits (le tuffeau était scié). Les échafaudages en bois ont été reconstruits par les prisonniers allemands. Les allemands ont tiré sur le clocher, des obus sont tombés dans le cimetière, devant chez Marguerite Bossière (Pierre Desmortiers), sur le parking. Le dossier de reconstruction a été effectué au service de reconstruction Chemin de Carcouet à Nantes. Les vitraux ont été remplacés par des provisoires puis par Fresson. Le bourg a été endommagé et à eu des aides pour la reconstruction.

Loisirs ; il y avait le basket et le football, la kermesse avec les stands (3 jours pour les monter avec des bâches que l’on allait chercher en charrette, puis 2 jours pour les démonter), les courses de chevaux instaurée par le Docteur Nayel, les bals.
Les garçons effectuaient des promenades avec le vicaire, des sorties en vélo le dimanche jusqu’au canal parfois, parfois avec des filles. Certains se baigner dans le canal et ceux qui ne savait pas nager portaient des chambres à air.

A la Jabauderie, il y a un lieu dit qui s’appelle le Petit Enfer (là on se réchauffe avec Henriette qui avait des clients qui a eu deux filles ; la première Raymonde (décédée)

Le Père Plantard faisait le transport avec du sable et sa charrette (entrepreneur en maçonnerie).
D’autres entreprises existaient après la guerre ; Bernard, mais il n’y avait pas de grosses entreprises, Fuillet le maçon qui avait 4 ouvriers. Les gens travaillaient à Saint Nazaire et à la laiterie de Bouvron (avant 1938).

La laiterie de Bouvron à Vilhouin a fermée à la guerre ; les allemands y étaient ; le propriétaire était Blancheneau, avant c’était Huitemeul et avant Babout. La gérance était donnée à Bernert.

Chez les Fortin, Pierre Fortin a toujours connu l’électricité. L’eau courante est arrivée, il y a 41 ans (avant on allait la chercher au puits). Au bourg d’Héric, l’eau est arrivée il y a 50 ans. Il y a des sources à Fay. De nos jours, les nappes phréatiques sont tirées par Campbon.

De 00.30.31.06 à 00.31.01.13 ; élèves dessinant sur des feuilles un bâtiment au bourg

A 00.31.01.14 : GP sur initiales MH sur une cheminée, pancarte « noces et banquets, café restaurant » avec des hermines.

A 00.31.16.05 ; GP sur l’enseigne restaurant

A 00.31.22.13 ; bâtiment industriel

A 00.31.31.02 ; devanture « tabac, presse, jeux ».

Fin à 00.31.33.00

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