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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 17 [27708]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W56 : Fay de Bretagne 17, cassette DVCAM, interview du club de l’âge d’or le 13 novembre 2003. 604VM0093, durée 41’59''.

Interviews de personnes du club de l’âge d’or le 13 novembre 2003.
La vie était plus simple qu’elle n’est maintenant, et on était aussi plus heureux.

Le cidre ; quand on pressait les pommes, cela était une affaire de famille, on était aidé par les voisins. Il y avait un pressoir tous les deux villages avec un pressoir commun ou on louait un pressoir (tant par barrique). Le propriétaire payait une taxe sur son pressoir.

Le four à pain ; un par village, il était souvent commun. Pendant la guerre, les allemands se sont servis des fours pour entreposer leurs munitions. Le four servait à chauffer le pain et les pâtés de cochons
Il fallait 7 fagots d’épines et de bois de ronces, d’ajoncs coupés sur les haies.

De 00.03.10.07 à 00.05.19.21 ; chanson de Marcel Blandin, « tant qu’il y aura des étoiles » (chanson de Tino Rossi)

A supprimer de 00.05.19.22 à 00.05.49.09, Les jeux des enfants ; on construisait des cabanes avec de la fougère, des branches coupées à la serpe, des frondes pour courir les oiseaux.

De 00.05.49.12, .10 à 00.42.01.09, femmes chantant ; « Nous arrivons à Fay ce pays charmant nous trouvons les enfants toujours de bonne humeur, chantant dès le matin comme des rossignols des petits chérubins, vous verrez la Madeleine et son joli calvaire et l’étang de Vilhouin qui ne peut que vous plaire », chanson écrite par une institutrice.

L’étang de Vilhouin existe toujours ; autrefois, il y avait une laiterie.
Denise Bredeloux chante « un jour de folie, mon mari m’abandonne pour une jolie, avec sa coiffe légère, fut me rappeler que je fus sa promise, je vous l’enverrai vous disant marquise ce n’est plus un pauvre air c’est un seigneur qu’il vous faut »

Simone tenait un café de 1948 à 1984 sur la place de l’église ; pendant la guerre, on se cachait dans la cave du café pendant les alertes. Les gens allaient peu aux abris. Un monument a été élevé à la mémoire des FFI en poste à Mérimont ; les FFI sont partis voir les allemands qui étaient en embuscade dans un sapin à Bellevue, leur a tiré dessus ; bilan 3 morts et un blessé (Loïc Merlant qui est mort en allant à Nantes), un autre a été blessé au genou (un breton) qui s’est enfui à quatre pattes jusqu’à Beausoleil.

Les beaux-parents de Denise Bredeloux habitaient à Vilhouin dans la poche ; le pont a sauté en 1944 et personne ne s’y aventurait.
Des allemands ont été tués à La Ridais et à La Noé.

En patois, le pré se dit preu, l’heure de les tial l’heure de traire les vaches, ça mouille, ça pleut…
On chantait en allant à l’école et dans les champs.
Les parents de Marcel Blandin avait un café route du temple ; le feu a pris dedans. Les allemands arrivent en 1940 alors que son père n’est pas revenu de la guerre ; les allemands viennent prendre un verre au café et disent « nous allons venir ce soir passer la nuit, pas bon pour vous madame » ; il y avait que deux femmes à la maison, et 13 officiers allemands qui se saoulent toute la nuit, jetant du café sur les murs. Un voisin est venu les voir à 7 heures du matin.
Le père Tinier était à La Noé au Val ; c’était le seul qui avait le téléphone dans le coin. M. Ballu a récupéré les briques de la cheminée de la laiterie Vilhouin pour faire la chapelle. Vilhouin a été racheté par des hollandais. A Vilhouin, il y avait Duzulieaux tenant une forge. La beurrerie faisait deux sortes de fromages, le glanet et un autre ; c’était le même mais avec des étiquettes différentes.
Les propriétaires de Vilhouin avaient aussi des fermes.

Autrefois, il y avait des problèmes entre Fay et Bouvron. Bouvron se croyait plus élevé, les maisons de Bouvron anciennes sont plus belles qu’à Fay. Il y avait aussi une rivalité au football.

Le théâtre ; Marcel Blandin y a joué jeune avec le patronage. Quand c’était la distribution des Prix, il jouait le Petit Poucet Le père de Marcel Blandin jouait aussi au théâtre.

Henriette faisait la tournée de ramassage de lait avec une charrette et un cheval ; quand elle croisait des enfants qui allaient à pied à l’école elle les prenaient sur sa charrette. Certains avaient des vélos sans pneu). Pendant la guerre, les pneus pleins se dégonflaient vite. On marchait à pied avec des sabots de bois. Denise allait en vélo à l’école avec de vilaines chaussures et en prenait des sabots.

Au pensionnat de Fay, à l’école sainte Anne, il y avait 3 dortoirs (1 seul occupé pendant la guerre) ; l’école Sainte Anne n’était pas mixte et été dirigée par Mlle Jaillé institutrice âgée qui a inventée la chanson sur Fay. Les sœurs n’étaient pas toutes gentilles. Le soir, on mangeait au repas du chou vert avec des pommes de terre sans beurre. La prière s’effectuait au réfectoire. L’hiver, il n’y avait pas de chauffage, chacun allait chercher sa briquette que la cuisinière faisait chauffer dans le fourneau pour l’envelopper dans un tissu, puis elles montaient en chaussons l’escalier on récitant « je vous salue Marie ». On ne parlait pas et on se déshabillait dans le noir. Elle est arrivé au pensionnat vers 6-7 ans .Elle venait du lieu dit Le Pommier à 5km du bourg. Elle ne revenait qu’aux vacances, voyait son grand-père tous les dimanches qui apportait une boîte de réglisse. Elle avait messes tous les matins après le réfectoire, lisait leur chapelet tous les soirs. Elle n’était pas bien nourrie : une vingtaine de filles le matin au réfectoire, pas de bon pain, une marmite de café au lait, les hivers froids dans un réfectoire qui n’était pas chauffé et situé au nord avec des vitres glacées. Le dimanche, les parents venaient chercher le linge sale et donner du propre. Le dimanche matin, il y avait la grande messe, puis le catéchisme et les vêpres. Au retour de la messe, elles avaient une tartine de pain sec avec du chocolat. Elles faisaient le dimanche une promenade sur la route de Blain (à la limite de Blain et de Fay), parfois, elles rencontraient des pensionnaires de Bouvron, chacun restant de son bord.
Sœur Marie Josèphe s’occupait de la toilette des pensionnaires ; on se débarbouillait, et pour nettoyer les oreilles la sœur utilisait son épingle à cheveu.

Les fêtes importantes étaient la kermesse avec le Père curé et les religieuses, les chars décorés (chaque village en faisait un), avec les jeux la « viande saoule », le muscadet, le cidre. Il y avait aussi les courses de chevaux sur un terrain acquis après la guerre (1946-1947). Les courses se passant aujourd’hui à Cordemais. A Bouvron, l’endroit où s’est effectuée la reddition servait pour les courses de chevaux.
A Mérimont, il y avait autrefois, plus de 20 fermes, de nos jours 3 fermes (2 dans 3 ans). Les gens se connaissait, c’est plus froid, les voisines se visitaient autour d’un café.
Les battages permettaient de faire la fête avec beaucoup de joie, on dansait avec de musiciens (peigne et papier à cigarettes).

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