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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 2 [27693]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W41, Fay de Bretagne 2, cassette DVCAM, interview de Joseph Guérin, trois photographies, durée 29 minutes. 604VM0078

Interview de Joseph Guérin.

Trois photographies

Il y avait une foire à Bouvron pour vendre les vaches. La foire était une détente pour les anciens. Il n’y avait pas à l’époque de patente. Cela permettait de boire des verres.

Il y avait des foires à Fay ; le 2eme jeudi de janvier. Le 1er décembre, il y avait à Bouvron pour les bœufs rue Bardou. Il y avait la foire de la place Viarmes à Nantes pour les chevaux (on s’y rendait avec le car avant, pendant et après la guerre).

L’école Saint Martin n’était pas mixte. Son père Joseph Guérin (né en 1896) allait à l’école publique. L’école Saint Martin était en face de l’école publique. L’école Sainte Anne était l’école des filles (dans le tournant de la route de Blain).

M. Guérin a joué 1 ou 2 fois au théâtre. Il n’y avait que très peu de libertés le dimanche ; la messe, le catéchisme, les vêpres. Le dimanche, on jouait au football à la Saint Martin. Marcel Blandin, René Fourage et les vicaires s’occupaient du théâtre. Il y avait la fanfare Saint Martin depuis la guerre. Après la guerre, Fay est devenue une ville dortoir, les commerces et les artisans ont diminués. Grâce à l’action du maire Bernard, il y a eu un renouveau ; plan d’eau de la Madeleine, les salles. Il gérait son entreprise, la commune, était le capitaine de l’équipe de football et officier de réserve. Il n’y avait pas d’industrie. Depuis plus de 30 ans on parle de l’aéroport. Les américains avaient fait un aérodrome pendant la Poche à Notre Dame des Landes et celui-ci convenait au décollage à Notre dame des Landes au Chêne des Perrières. Avant à Notre Dame des Landes, c’étaient des terres non exploitées (landes, ajoncs) avant la naissance de cette commune, née de Fay et d’Héric en 1871.
Il y avait des bagarres les soirs de bals avec les ouvriers venus de Basse Indre le samedi soir.

Il se marie en 1956. Il a fait une école d’agriculture à Blain. Il allait à bicyclette à Campbon au football. Il y avait aussi des gymnastes comme la famille Terrien et la famille Moriceau. Son père aussi jouait au football. Le terrain de football était près de chez lui.

Au village de La Gabauderie, il y avait deux épiceries, deux bistrots (jeu de boules, baby foot), un abattoir de volailles avec 5 ouvriers, une menuiserie avec 4 ouvriers. On vendait dans les bistrots le lait au détail et après le travail les ouvriers y allaient et flirtaient avec les filles. Les ouvriers venaient de Vendée et il y avait aussi des yougoslaves (Markowski).

L’abattoir a été vendu par le fils Raffray s qui en a repris un autre à Bignan, puis un autre à Janzé en Mayenne ; l’abattoir avait le téléphone. La Jabauderie était un lieu de divertissement. A la Madeleine, il y avait des nomades, à Mérimont il y avait une épicerie, un bistrot. A Fay, il y avait une trentaine de bistrots dont 25 au bourg ; on ne payait pas de patente, on allait y boire une chopine.

Le petit train venait de Nantes ; il est mis en service en 1910 et s’arrête en 1939 ; Raffray y expédiait ses volailles et le chef de gare était Deneau. Les enfants allaient à la gare.

L’ancien restaurant Bonnet est fermé (faillite) ; l’immeuble a été vendu à un professeur et celui-ci a brulé.

La demeure de Houssais Brie appartenait à la famille Joulin ; Elie le frère né en 1895), et ses sœurs Marie et Angelina tous célibataires. La maison a été acquise par Leduc. Elie Joullin a lancé le syndicat agricole (coopérative dépendant de la CALO à Nantes) dont il a été le président ; cette structure faisait des prix pour les engrais. Il participait parfois financièrement et avait une voiture de bonne heure.

La légende du coq de Houssais de Brie ; un croisé avait enfoui un trésor avant de partir pour les croisades et ce trésor pourrait être découvert par un coq grattant la terre.

A Notre Dame des Landes, un ouvrier agricole (domestique) a découvert un trésor.

Il y a beaucoup de châteaux à Fay ; Halqueter, Chêne des Perrières, La Joue, Châtillon (deux belles demeures), à la feuilletais (disparue).

Pour les sorties, les séminaristes envoyaient les garçons en vélo à Vilhouin, à la Houssais. Les filles faisaient du canevas. Pendant le catéchisme, il pouvait y avoir des échanges de billets entre les garçons et les filles. Des poteries ont été découvertes à L’Alnais ; lors de travaux, on a découvert une villa romaine. Pierre Le Bihan en parle dans son livre.

Photographies :
Femme qui lave le linge dans une grande bassine 00.28.13.03
Lavandières tordant des draps pour les essorer 00.28.26.03
Moissons avec batteuses 00.28.55.14

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