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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 23 [27714]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W62 : Fay de Bretagne 23, cassette DVCAM, la guerre (suite). Durée 34’22''. 604VM0099

De à 00.34.24.20 Questions des élèves de CM1 et CM2 avec Denise Bredeloux (née en 1927) retraitée agricole à La Buchère, Michel Bugel (avait 7 ans en 1939) retraité agricole à La Pierre Nais (à 4 km du bourg), Emile Loquet (2 ans en 1939) retraité agricole à <>La Buchère sur la route de Bouvron., suite de la cassette 61.

Les jeux ; Il n’y avait pas d’ordinateurs. On jouait au ballon, à la corde, aux billes pour les garçons, au carré (on sautait sur un pied, genre de marelle), à la poupée, à la ballote, à saute-mouton pour les garçons, aux gendarmes et aux voleurs.
On chantait en jouant à la ballote, à la corde (« j’ai jeté mon mouchoir de poche, nous allons le ramassé sans le perdre »). C’étaient des jeux à moindre frais.
A Fay, il y avait l’école des filles route de Blain, l’école des garçons (où elle est maintenant), et l’école publique près de la mairie (mixte, dirigée par M Meiran).

Les métiers qui existaient et qui ont disparus ; sabotier, bourrelier (beaucoup de chevaux), une chapelière (Mme Boulligan Simone), lingère (Marie Poujade), repasseuse de coiffes.
Grand-mère Bugel portait la coiffe. Les cols étaient amidonnés à la maison. Des couturières venaient à domicile et les tailleuses faisaient les blouses d’école et le raccommodage. Pendant la guerre, il y avait peu de voitures qui roulaient, sauf le docteur (qui manquait d’essence). Il y avait surtout des voitures à cheval. Comme les voitures étaient réquisitionnées, les gens les cachaient. Il y avait des courses de chevaux dans les villages lors de paris. Certaines voitures hippomobiles avaient des bâches et des falots pour éclairer.

Combien avez mis de temps pour reconstruire les choses détruites ?
En 1946, le déminage et le déblayement sont finis. Chez les Bigel, la maison est reconstruite en 1947 ; en 1946, ils commencent par l’étable et ils logeaient d’abord dans une ancienne remise avec un toit en papier goudronné.
A L’Alnais, une maison avait été transformée en blockhaus (maison écrasée dessous). Toutes les maisons sur la ligne ont été détruites.
Il avait peur des allemands ; des patrouilles d’allemands et d’américains circulaient sur les mêmes territoires, les balles sifflaient parfois. Les parents de Denise Bredeloux n’étaient pas tranquilles. Les allemands étaient au départ dans le bourg pensant se protéger des bombardements avec les civils. Un petit avion surveillait la Poche et les lignes à bombarder. Sitôt que l’avion était passé on allait se faire allumer par l’artillerie.

M Bigel travaillait toute la semaine chez Fourage le marchand de vin et de bière avec une charrette à bras de décembre 43 à mars 1944 ; à 12 ans, il revendait le double la bière et ramenait du petit bois et du carton pour se chauffer.

Aviez-vous des armes ? Les allemands avaient réquisitionnés les armes. La chasse était interdite mais les gens cachaient des armes (cela était risqué).

Léna Tanai habitait à Vilhouin et à sauter sur une mine (venait des Ardennes) en voulant revenir chez elle. Il y avait des grenades et des obus de 105 retrouvés ensuite dans les champs par la suite.

Certains allemands sont restés ensuite ; ils ont appris qu’ils n’avaient plus de famille en Allemagne (à La Porte, à Guenrouet, à Fay 2 ou 3). Les prisonniers allemands démobilisés sont resté trois ans (1947-1948) travaillant dans les fermes et déminant.

Avez-vous pensez à la mort pendant la guerre ?
Sous les bombardements, on a frôlé la mort ; c’est la peur qui nous a fait partir dit Denise Bredeloux.

Les écoles n’ont pas été détruites pendant la guerre.

Les parachutistes sont tombés sur Blain et se sont réfugiés au mois d’aout et remis à Damien Surget rescapé dub Maquis de Saffré. Certains jeunes ont participés au maquis de Saffré; il y a eu des morts à Fay le 28 juin 1944. Le maquis était formé de jeunes cachés dans la forêt de Saffré et aidés par les Américains. Après le débarquement en Normandie, les jeunes sont rentrés en Résistance pour aider les américains ; ils ont été vendus. Un monument commémore leurs morts.

Étiez-vous pauvre ? Il y avait la misère de la guerre. Il n’y avait pas d’électricité, l’eau était économisée, on vivait en autarcie, on vendait nos produits de la ferme. On n’achetait pas beaucoup. On vendait peu, l’eau était gratuite (avant le service d’eau) ; l’eau était tirée au puits. Le confort était inexistant.
Dans les familles agricoles, ils étaient nourris par leur jardin. Le journalier était pauvre, ceux qui travaillaient à la laiterie.


Les animaux sont-ils morts pendant la guerre ? Il y en a eu pendant les bombardements dans une prairie.

La Résistance a eu des actes marquants à Vilhouin. Il y a eu des vols.

A La Jargauderie, le dimanche matin, des allemands se sont égarés sur la route de L’Aulnais ils se sont trompés de route ; ils ont pris la route de Fay, et en arrivant à la Jabauderie, les américains les ont tués. Les allemands sont revenus la dimanche après-midi chercher leurs cadavres. Les gens ont eu peur mai il n’y a pas eu de représailles.
La voiture du boulanger de Bouvron Martin a brûlée. Les allemands prenaient des otages et les fusillaient au hasard, des gens qui étaient au champ ont été tués sur place à Beaugard (après qu’un allemand soit tué par un maquisard).

Il y avait une école publique (école mixte). Beaucoup de gens n’aimaient pas les allemands en général. Le père de Denise Bredeloux avait fait 14-18.

Commerces ; épiceries, charcuteries, 2 boulangeries à Fay, 4 salles pour les mariages (Soudy, Marcel Blandin, Alfred Bossière, salle derrière cher Kerlelour).

Aviez-vous des libertés ? Il y avait les devoirs. D’aout 1944 à mai 1945, il n’y avait plus d’école à Fay. Une école a été improvisée dans une remise agricole pour Émile Loquet à la Guilardais (école faîte par Paul Corbineau), avec une vingtaine d’élèves, les filles allaient au moulin de Violaye. L’école a été rouverte en février 1945. L’école sainte Anne était pour les filles, l’école saint Martin pour les garçons. Il n’y avait pas de bibliothèque dans les écoles.

Dans chaque école, il y avait 2 cours (1ère et 2ème division. A Saint Martin, il y avait 3 classes ; 1ère, 2ème, 3ème pour la petite clase, à Sainte Anne 4 classes avec 4 divisions.

Que faisaient les élèves à l’école ? Ils travaillaient ? Ils travaillaient (arithmétique, calcul, alphabet). A 12 ans ils pouvaient faire une dictée sans faute, avaient une belle écriture avec des pleins et des déliés en utilisant l’encrier et la plume sans faire de tâches (encre sur les doigts et éviter de faire de pâtés sur le cahier). On commençait par une ardoise avec un crayon d’ardoise et un chiffon, ou un crayon avec une mine.

Où résidaient les américains ? Leur base état à Blain dans la forêt du Gâvre, avec un camp de repos dans le bois de la Violaye (8 jours en ligne, puis dans campement sous des tentes).

Chez les Loquet, il y a eu 14 américains à la maison. Au Temple, il y avait les FFI, les français. Il y avait des américains à Guéméné et à Blain.

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