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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 25 [27716]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W64 : Fay de Bretagne 25, cassette DVCAM, interview de Laurent Sicard (église) durée 34 minutes, commerces, école (suite et fin). Durée 34’23''. 604VM0101

De 00.00.06.13 à 00.19.47.23; Interview des mêmes personnes que dans le 1810W63 ; le couple Houssais, le couple Fourage

Il y avait aussi au bourg des couturières ; Alphonsine Fourage (Mme Olivier), Mme Chatellier, Mme Couédel, Madelaine Guinel, Jeanne Haimery….

Certaines allaient chez les gens repriser, tailler de chemises pour les hommes, faire un pantalon au garçon d’un un ancien pantalon de son père, réaliser des pantalons. Il y avait aussi des couturières à la campagne comme Albertine Gerbault.

Il y avait d’autres commerces sur le village, une épicerie à Mérimont, 1 à la Madeleine, 1 à la Porte, 1 à la Gergauderie,

Denise Gaudel tenait une mercerie. 2 tailleurs faisaient les costumes d’hommes et de communiants dont un à l’enseigne « Au bon grand marché ». Certains allaient acheter un costume à Nantes lorsque le garçon rentrait au lycée.

Il y avait au bourg des commerces dans presque chaque maison, avec parfois deux activités ; chapelier, quincaillier, tonnelier…. À peut-père 50 commerçants, 3 maçons en plus.

La Poste était rue de la Poste devenue depuis rue Jean Fourage ; il y a un coiffeur à la place. Avant la guerre, le courrier arrivait à la gare. C’est le Père Philippot qui allait le cherché comme les télégrammes ; il vendait des sardines dans un panier avec de la fougère dans la campagne et transportait le courrier.
Le train servait aussi pour le transport des marchandises. Le père de M. Fourage était marchand de vin et son vin arrivait par fût à la gare de Fay.
A 7h. L’omnibus, à 9h. L’Express, à 10 h. le train de marchandise, à 12h. Le Nantes-Blain.
Le rail transportait les marchandises pour la Maison Bernard, les charbons, les veux expédiés dans des grands paniers en osier mis dans des linges.
Il y avait un passage à niveau avec un garde barrière. Les commerçants n’étaient pas riches mais vivaient convenablement ; les dépenses étaient moindre car on achetait que quand on avait de l’argent et on n’achetait pas avant d’avoir de l’argent, donc pas d’endettement.
Il y avait aussi un marchand de graines et de plants, de légumes et de fruits, d’arbustes de graines de fleurs ; il faisait aussi le marché de Blain. Il n’y avait pas de fleuriste mais un marchand de plants pour les jardins, de graines pour les fleurs et le potager. Les fleurs étaient cueillies en campagne.

L’ancien bureau de tabacs était sur la place tenu par le Père Benier. Autrefois, il y avait peu de choix de cigarettes, on vendait du tabac brun français, puis après 1945 sont venues les cigarettes américaines, il y avait aussi les gauloises, le tabac gris pour les roulés. Un commerce était tenu par un même individu toute au long de sa carrière ; il n’y avait pas de retraite.

Sur l’ancien restaurant, il y a une cheminée avec les initiales NB ; ce ne sont pas les initiales de celui qui a construit la maison M. Huppé le couvreur.

Les chapelles sur Fay ; La Madeleine, 1 à côté du château de la Violaye (privée), 1 autre près du château de La Joue (privée).

Les vitrines ont commencées à être décorées à Noel grâce à M Fourage, président des commerçants avec un sapin.
Le déclin des commerces s’opèrent avec le développement des grandes surfaces dans années 70-80. Les magasins ont fermés et il n’y avait plus d’acheteurs de pas de portes.

Le médecin avait une voiture comme le Docteur Defoulois.

Partie à supprimer : interview de Laurent Sicard sur l’église de 00.19.47.24 à 00.34.25.20
L’église de Fay a comme Saint Patron Saint Martin (313-402) venu à Fay avec Saint Félix pour évangéliser les populations. Sur la façade sous les cloches, on trouve Saint Martin, officier de l’armée romaine qui coupa en deux son manteau pour en donner une partie à un pauvre.
Ogée (érudit) dit qu’une église du XIe siècle a été remplacée en 1670 par une autre construction. La paroisse est ancienne. Vers 1860, l’église est sans clocher ; il est achevé en 1860-1864. L’église trop petite a été démolie et reconstruite ; c’est l’actuelle église construite de 1891 à 1894, (le clocher de l’ancienne église ayant été conservé). Les premiers plans dressés font apparaitre que l’église devait avoir plus de travées mais que sa construction aurait demandée la destruction de maisons (elle a donc été réduite). Il y a trois cloches installé dans le clocher achevé en 1867, qui couteront 1872 francs, pesant 1100kg, 170kg et 550kg. En 1905, avec la loi de séparation des églises et de l’État, l’église doit être entretenue par la municipalité ; cette dernière paye les travaux avec l’accord du sous-préfet (à l’poque le sous-préfet de Savenay). Les pierres utilisées sont le tuffeau et le granite du secteur. Pendant les missions, les villageois charroyaient des pierres pour la construction de l’église en utilisant leurs bœufs. La famille Drugeau de La Couet avait une belle paire de bœufs qui faisaient la fierté de son propriétaire et les plus forts de la paroisse. Ils allèrent chercher les pierres sur le canal, mais la charrette a été trop chargée et les bœufs ont glissés. L’abbé Legrand leur dit « mais vous êtes en retard », le propriétaire ne dit mot, mais le lendemain les deux bœufs étaient morts. Les plus riches donnaient de l’argent, les autres travaillaient et donnaient de leur temps en transportant les matériaux. Les vitraux sont récents. Représentant saint Fraid, Saint Jean Baptiste Viannet, saint Laurent, Saint Louis, sainte Philomène. Le clocher est haut de 35 m avec un coq au sommet. Pendant la guerre, des hommes ont faits un pari contre du tabac ; « je parie que je peux mettre mon béret sur la tête du coq contre du tabac » ; il y monte sous le regard des autres du café du Lion d’Or, se hissant sur le paratonnerre. Il a réussi et le béret est resté plusieurs années au sommet.
Il y avait peu d’élèves scolarisés

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