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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 8 [27699]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W47 : Fay de Bretagne 8cassette DVCAM, interview de Luc Auray (suite et fin), Roger Paressant, Clément Thobie, Jean Houssais, sur l’école, l’arrivée de l’électricité, le déplacement à cheval, la guerre 39-45, le 30 octobre 2003. Durée 38’48''. 604VM0084

Du début à 00.09.30.31 à supprimer ; Interview de Rose Auray, son fils Luc Auray :

Le chaudron en cuivre servait à cuire le boudin ou à faire la lessive. Après la guerre, les jeunes chantaient beaucoup. On chantait à la kermesse ; « le travail c’est la santé »

Vieux métiers ; tisserands (lin, toile, tissus pour chemises pour les hommes). Le lin était trempé dans le Cul du Chien puis le lin était cardé et le fil servait à faire des torchons.

Le calcaire servait d’engrais.

La nourriture ; es galettes et la bouillie cuite dans un poêlon à cuire avec du beurre au milieu et tout le monde mangeait dans le même récipient.
En mai, c’était le mois de Marie le mois des prières à la chapelle de La Violaye. On lisait des chapelets.

Jeux des enfants ; toupie, football, théâtre. M Corbineau directeur de l’école privée jouait au théâtre. C’était des pièces à connotation bretonne et religieuse.
On battait l’avoine.


Photographies à conserver : de 00.09.30.31 à .00.11.36.00
- Photographie église de Fay après bombardement, intérieur, statue de Notre dame de Boulogne dans l’église décorée, aile droite après bombardement, Mission de 1948 avec tableau vivant de Notre Dame du P.S, organiste

A supprimer ; A partir de 00.11.36.03 à 00.28.09.18; interview de Roger Paressant :

Le château de la Joue ; ses parents ont évacués à la Poche. Sur le verger de La Joue, les américains stationnaient avec des baraquements ; après la guerre, les américains ont remis en état ce verger en creusant un trou et en u mettant tout dedans (même une voiture selon les dires de certains). Il y avait des FFI au château
Pendant la guerre, Roger Paressant a été dans le 6eme régiment du Génie sur la ligne Maginot ; mobilisé en 1939 (passe voir sa sœur à Nantes), au début il couche dans de la paille, puis il est habillé de neuf, prend un train de nuit, arrive à Bar Le Duc, puis est transporté en camion vers la ligne Maginot et dès le 6 septembre il participe à des opérations de déminage pendant 1 mois et demi. En Belgique, il est fait prisonnier ; il est revenu 5 ans plus tard. Il n’a jamais couché dans des draps pendant la guerre et a été libéré par les américains en Silésie en avril 1945 ; il est ramené par avion par les américains le 8 mai 1945 à Notre Dame des Landes (dans un avion qui livrait des marchandises.

L’école ; il y avait la guerre entre l’école libre et l’école laïque. Elles étaient toutes les deux face à face, l’école laïque étant moins fréquentée pendant les années 20 avec 2 à 3 élèves. « C’était ridicule, celui qui allait à l’école publique était mal vu à cause du poids de la religion ». Avec l’école laïque, Certains élèves pauvres pouvaient aller à l’école (les Praud de Mérimont par exemple) car cela était gratuit. Puis cette école a fermé pendant 20 ans. Puis il y a eu de nouveaux arrivants et on a ouvert une nouvelle école publique.

Roger Paressant habite ici sur l’ancien verger de La Joue (les pommiers avaient été abimés par les américains) depuis 25 ans ; il a passé 29 ans à Vigneux. Ses parents faisaient leur cidre. Il y avait un pressoir après la chapelle chez Laurent ; on le vendait aussi à un commerçant à saint Etienne de Montluc qui vendait aussi du vin. On buvait beaucoup de cidre, le vin est arrivé après la guerre.

A supprimer : De 00.28.09.08 à 00.38.48.00 ; interview collectif, Luc Auray, Clément Thobie, Jean Houssais (ancien charcutier) et son épouse Anne Houssais :

Quand il faisait chaud le soir en été, on parlait sur une chaise, les gens s’arrêtaient facilement et ils prenaient le temps. A l’époque, il y a peu d’ouvriers à Fay, quelques entreprises qui emploient 3 à 4 ouvriers. Par contre, il y avait beaucoup d’artisans.

Il y avait des musiciens qui jouaient de l’accordéon et du violon à l’oreille.
De Blain à Nantes, il y avait un service de cars. Il y avait l’octroi à Nantes route de rennes et route de Vannes ; les dames prenaient parfois les enfants sur leurs genoux car elles avaient cachés du beurre et des produits de la ferme dans leurs jupons et elles ne voulaient pas le déclarer.
Quand on rentrait un veau en ville on payait des taxes et un droit d’entrée ; cela pouvait se régler avec une bouteille de vin.
A Bouvron, il y avait plus de châteaux (on les appelait les coucous), Fay était plus rurale on les nommés la jaille. Il y avait une grosse concurrence entre les deux clubs de football.
Pendant les battages, les jeunes se rencontraient, on mettait un bouquet de fleurs au sommet du paillier quand dans l’année il y avait un mariage dans l’année. Il y avait de l’entraide. Le soir, on avait sué, on buvait du cidre.

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