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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 9 [27700]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W48 : Fay de Bretagne 9, cassette DVCAM, interview de Roger Paressant. Durée 42’. 604VM0085

Interview de Roger Paressant, suite de la 1810W47 :

Roger Paressant est né le 15 mars 1913 (il n’est pas né à Fay de Bretagne). Il est arrivé à Fay vers 1919-1920. Il est né dans les Côtes d’Armor en 1913 où son père était exploitant forestier. La famille s’installe à Bouvron en 1918, puis à Fay en 1920-1921 et acquiert le château et la propriété de La Joue. Son grand-père était maçon à Bouvron. En Côtes d’Armor, la famille exploitait une exploitation forestière de 350 hectares près de Pléneuf Val André (aujourd’hui acquise par la caisse des dépôts et consignations de Nantes qui l’exploite).
Il allait à l’école à Fay avec les Jallet de la ferme d’à côté. La route était pleine de nid de poule, il y avait peu de circulation et cela était pénible en hiver quand il ne faisait pas jour.

Les enfants jouaient près de l’étang de la Joue.

Le château ; construit en trois fois, son premier propriétaire était le comte de La Joue.ses parents l’ont acquis à M. Rio (armateur). On y pratiquait la polyculture et l’exploitation du bois. La ferme du château représentait 20 hectares, et il y avait 10 à 15 hectares de bois. Le bois utilisé était le châtaignier pour fabriquer des piquets de clôture, le chêne (extrait des futaies). Il n’aimait pas exploiter la terre ; il fallait prendre la suite et il est quand même devenu agriculteur avec ses parents. Après 1945, le domaine a été partagé entre lui et sa sœur. Il a eu les terres alentours, la maison natale de son père à Bouvron (son grand-père était maçon). Ensuite, il a racheté un domaine à Vigneux et un manoir acquis à M de La Villemarqué (frère du maire de Vigneux) à Landrohan ; il a exploité du bois et de la culture, le bois la fait vivre.
Au château de La Joue, il y avait une chapelle (avec un accès libre, lieu de procession) sous la protection de Saint Lambert, un pigeonnier (vide en 1920, il servait de poulailler pour les poules. Il y avait aussi une serre (réparé par M Pallue l’actuel propriétaire) où poussait du raisin. L’étang a été curé par M Pallue car il était rempli d’alluvions (1 hectare d’étang avec 80 cm d’alluvions) ; l’étang était poissonneux. Il y avait aussi un moulin à La Joue (à l’origine deux moulins), la ferme de la Joue (métairie), le château, la ferme à côté. M Rio a vendu plusieurs parties par la suite. Voir écrit de Pierre Le Bihan historien local. Les moulins étaient abattus car il fallait payer des impôts ; les Potiron habitaient au moulin. L’un des moulins était pour le blé l’autre pour le blé noir le Sarazin (dans le plus vieux) ; ils étaient à 100 mètres l’un de l’autre. Camille Potiron avait mis un moteur qu’il utilisait quand il n’y avait pas de vent. Après la guerre, les moulins ont arrêtés de fonctionner, puis ils ont été rasés.

Près de Mérimont, il y avait aussi des commerces, un forgeron, deux bistrots et plusieurs fermes.
A la veillée au début il n’y avait pas d’électricité ; cela se passait devant un grand feu de cheminée, certains faisaient des paniers, les femmes tricotaient.
Chez ses parents, ils faisaient des veillées chez les Laurent de l’Alnais (amis de sa mère de Saint Émilien de Blain). Ensuite, chacun est resté chez soi avec l’arrivée de la télévision. Il y avait l’électricité à La Joue. Son père est devenu conseiller municipal en 1933. Beaucoup refusait l’électricité ; au départ l’embranchement était gratuit ensuite cela est devenu payant. Ils avaient peur que cela fasse tomber la foudre. Le service d’eau a été mis en place dans les années 50.

Roger Paressant est parti de Fay en 1950 ; il mettait 1h15 avec une jument et une voiture hippomobile pour rejoindre Nantes ; ils partaient le matin et revenait le soir et des hôtels à Nantes recevaient l’attelage pendant qu’ils se rendaient à Nantes. La jument était laissée à Sainte Thérèse. Il prenait peu le train. Pour le Service militaire, certains conscrits n’avaient jamais pris le train. Les déplacements étaient limités. Les routes n’étaient pas goudronnées autrefois et il y avait des tas de petites pierres pour boucher les nids de poules.

Il allait à la messe tous les dimanches avec la jument qu’on laissait attachée à la porte du bistrot. 5 à 6 voitures venaient le dimanche, les autres venaient à pied et à vélo. Aujourd’hui, Fay est devenue un dortoir, le restaurant a fermé.

Légende ; un souterrain entre la chapelle et le château de La Joue ?
Dans le bois de La Joue, il y a la trace d’une ancienne construction peut-être les douves de l’ancien château.
La famille n’avait pas de relations avec les autres châteaux.
Les Say avaient une propriété à La Thiemay

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