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Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 2 [27682]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
    • Collection
    • ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LOIRE ATLANTIQUE
    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 01:04:40
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • R - Rushes
    • Format original
    • Vidéo master
    • Son
    • Sonore
1810W30 ; Pont Saint-Martin 2, cassette DVCAM, interview de M.et Mme David, novembre 2002. Durée 1'04''’. 604VM0067

De 00.00.00.00 à
Interview de Jean (dit Yote) David et de Huguette David.
Jean David est né le 20 février 1926 à Pont saint Martin (il avait une sœur). Le couple a eu trois enfants. Jusqu’en 1959, il tenait une petite ferme de 7 à 8 hectares avec ses parents (vignes), ensuite il a fait le lait avec son beau-père jusqu’à sa retraite. Il faisait la tournée de lait jusqu’à Nantes, quai de la Fosse, Chantenay, Route de Vannes. Le lait était collecté à Rezé (commandé la veille). Le lait venait de Campbon et on chargeait à Saint Herblain au Pont Parfait. Le lait était vendu aussi aux écoles et aux particuliers. Le conditionnement du lait était d’abord en bouteille de verre, puis en berlingots, en sachets et en briks pour finir. Ils partaient à 4 heures du matin. Ils ne prenaient pas de vacances. Le métier a périclité quand les grandes surfaces se sont installées.
Ses parents produisaient du muscadet, du gros plant.
Dans sa jeunesse, il allait voir les filles à Nantes. Il a connu le petit train en 1933 en allant avec sa mère à Nantes pour acheter des souliers. Taniou était le chef de gare. Le train a déraillé un jour sur la ligne. Le train était lent. Ensuite avec le développement des cars Ringeard de Touvois, cela a commencé à régresser.
Dans son enfance, il jouait dans les marais avec les nids des oiseaux. A 7 ans, il est opéré à l’Hôtel-Dieu pendant un mois d’une appendicite, à 14 ans il a eu son certificat d’études, est tombé malade d’une oreille. A 21 ans, il est victime d’une éventration qui lui permet d’éviter le régiment.
Il pouvait prendre le car pour Nantes, parfois les cars Drouin pour aller au cinéma à Nantes avec 7 ou 8 camarades pendant que sa mère le croyait aux vêpres.
A la messe, on chantait, il y avait une chorale.

Jules Desevedavy était organiste à l’église. Il était aveugle, ensuite il a ouvert un magasin de piano à Nantes. Il amenait Jules Desevedavy à la Persagotière le lundi à Rezé.

Données supplémentaires ; L'entreprise de pianos a été fondée par Jules DESEVEDAVY en 1942 au 57 de la rue Maréchal Joffre à Nantes. Pourtant aveugle depuis l'âge de 8 ans, cet homme de passion à la forte personnalité suscitait l'admiration de tous. Ce jeune accordeur de pianos qui à ses débuts visitait sa clientèle en tandem (piloté par sa femme) et assurait l'animation de la messe dominicale à l'orgue de son église a très vite fait évoluer sa petite entreprise vers le négoce de pianos et d'harmoniums. Il a ainsi occupé pendant de longues années les fonctions de Président du SYCOMUS, le SYndicat des COmmerçants d'instruments de MUSique en France. Jules Desevedavy est décédé en janvier 2009, en plein milieu du Festival de la Folle Journée de Nantes (dont il a été le partenaire-fournisseur des pianos de concert, depuis la première édition). Cette édition de la Folle journée 2009 était alors consacrée à Jean-Sébastien BACH, son compositeur favori.

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