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Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 4 [27684]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W32 ; Pont Saint-Martin 4 ; cassette DVCAM, interview de Léontine Racineux (26 novembre), Odette Bouzaleux (26 novembre 2002) avec la classe de Y. Garreau CE1 et CE2, école des Halbrans. Durée 46’. 604VM0069

De 01.00.00.00 à 01.46.40.18

Interviews de Léontine Racineaux, Odette Bouzaleux dans la classe Y. Garreau ce1 et Ce2 école des Halbrans

Léontine Racineaux du village de la Nivardière près du bourg (elle a 80 ans)
Odette Bouzaleux du village de Chaussiaux

La classe à l’époque était divisée en 3 cours, de première, deuxième et troisième divisions. Les enfants portaient des blouses ou des sarraus noirs bien que certains avaient des couleurs. Les chaussures étaient des galoches avec des semelles de bois avec des semelles en caoutchouc en dessous. On pouvait faire 4 km à pied pour venir à l’école et autant le soir pour rentrer. Le jeudi était le jour de congés car il y avait école le samedi toute la journée. Le jeudi, il y avait catéchisme. Le dimanche pour aller à la messe, on mettait des sabots dits « mabrouk » et des sabots avec une pièce de cuir au dessus. Les clous des chaussures pouvaient partir et cela crevait les pneus des vélos. Les routes n’étaient pas goudronnées et beaucoup de chemin était boueux. On allait avec les sabots jusqu’en haut du chemin puis on mettait nos chaussures pour aller à l’église. On disposait d’un panier pour aller à l’école avec un morceau de pain, un fricot (œuf, pâté…). Il n’y avait pas de cantine. On mangeait dans la cour. On apportait des chaufferettes pour se chauffer les pieds. Pour le poêle, les parents portaient du bois, et chacun à son tour l’élève allait allumer le feu. La corvée d’allumage était réservée à ceux qui habitaient près de l’école. On n’avait pas de bicyclette.
Une cape avec capuchon des années trente. Il y avait aussi la pèlerine de laine. Les filles avaient une heure de travail de couture ou de tricot, de midi à une heure. Les filles faisaient des abécédaires en canevas. Il n’y avait pas de garçon car l’école n’était pas mixte. Son école était rue de Saint Aignan et a été détruite depuis. Rue de Nantes, il y avait une école publique.
Les garçons avaient des cols de marin, ou un costume pour le dimanche.
On avait un encrier avec de l’encre, un plumier avec un porte-plume (des plumes de diverses grosseurs) L’école était tenue par des bonnes sœurs (Mlle Rose). On se faisait gronder et les punitions étaient de copier des lignes. Lors de la distribution des prix, il y avait un prix par matière. La fin juillet, les vacances arrivaient et c’étaient l’époque de la distribution des prix distribuaient par les dames nobles. Celui qui recevait un prix avait une couronne qu’on mettait sur la tête.
Odette Bouzaleux recevait un sarrau neuf à Noel (ils étaient 9 enfants) ; les enfants étaient attendus à la maison pour travailler dès 11 ans.
Odette Bouzaleux a débuté sa carrière avant son certificat d’études en faisant des ménages et en gardant des enfants rue de Gigant à Nantes ; elle gagnait 40 francs par mois. Sa sœur était près de la place Canclaux.
Léontine Racineaux a commencé à travailler tôt car sa mère est tombée malade et elle retournait tous les midis à la maison pour traire les vaches (on pensait à l’époque que les vaches traient trois fois par jour donnaient plus. Ils avaient 6 à 7 vaches. Après son certificat d’études et mariage, elle traie les vaches 2 fois par jour et elles donnent autant de lait. Dans les grandes fermes il pouvait y avoir une douzaine de vaches.

Pour Noel ; le mécano était un jeu pour les familles plus riches. On avait des jeux de billes en terre (dite de marbre) pour les garçons, des poupées en guenille pour les filles, des jouets en bois (deux boeufs tirant une charrette).
Jeux ; osselets, os venant de chez le boucher, chaque bout de l’osselet avait un nom, on jouait avec 5 osselets pendant l’hiver. On jouait aussi à la marelle et à la carrelette, à la toupie (javeau avec une ficelle), au yoyo, au cerceau, à la corde, au jeu de cube (mais le dimanche à la maison).
Parfois, il y avait dans la même école un couple d’instituteur.
Les garçons jouaient à la fronde (lance-pierre). A l’école libre, il n’y avait pas de garçons avec les filles, tandis qu’à l’école publique chez les garçons, il y avait 3 filles avec les garçons. Les filles venant de l’école publique venant au catéchisme étaient mises sur un banc à part.
On chantait à l’école « un petit oiseau qui pris sa volée sur un oranger » (de 01.36.24.16 à 01.36.50.16)
A Noel, on avait une orange ou un Jésus en sucre.
Le sport n’était pas pratiqué chez les filles mais chez les garçons.
Les écoliers avaient une ardoise et un porte mine. Par classe, il y avait 25 à 30 élèves.
Sur le chemin de l’école, il pouvait y avoir des bagarres entre filles et garçons, et entre élèves de l’école publique et l’école privée. L’école commençait à 9 heures avec un lever à 6h30 quand il y avait 4 km à faire. On se couchait de bonne heure.
Dans la classe, il y avait une estrade avec un tableau, une craie et un chiffon.

De 01.44.34.12 à 01.46.40.18; prises de vue sur le cours d’eau Ognon, vignes, pierres levées liées à la légende.

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