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Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 9 [27689]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W37 ; Pont Saint-Martin 9 ; cassette DVCAM, interview de Marie-Josèphe Blineau (12 décembre 2002), Yves Berthomé, Pierre Couillaud (13 décembre 2002). Durée 2 heures 03'. 604VM0074
1810W37 ; Pont Saint-Martin 9 ; cassette DVCAM, interview de Marie-Josèphe Blineau (12 décembre 2002), Yves Berthomé, Pierre Couillaud (13 décembre 2002). Durée 1 heure 32’’. 604VM0074

Partie 1: 37 1/1 ; interview de Marie-Josèphe Blineau (12 décembre 2002), Yves Berthomé
De 01.00.00.00 à 01.44.41.01 : Interview de Marie-Josèphe Blineau née le 10 décembre 1930. Elle habite à la Petite Blinanterie avec ses parents qui faisait le commerce du lait. Auparavant la famille était à la Vincais. Elle a roulé pour le commerce de lait pendant 44 ans. Et son mari pendant 38 ans. Elle est l’aînée de 4 filles ; elle gardait les vaches dans les chattes (bout des vignes). Elle roulait déjà avec son père avec un camion jamais avec des chevaux. Ils étaient des travailleurs indépendants du lait collectant le lait pour une coopérative (Nantes, Fresnay en Retz). La tournée s’effectuait sur Géneston, saint Colomban, saint Philbert, Bignon, Courneuve, Saint Coin. Le lait était mesuré au décalitre, et versé dans des bidons de 50 à 100 litres ; ils lavaient les bidons à la laiterie. Quand sur exploitation, on avait 20 litres cela était une grosse exploitation. Ensuite, on a collecté avec une citerne. Le secteur était partagé entre 12 indépendants à la laiterie en 1945 (la plupart sont partis en ouvrier). Il partait vers 3h, 3 heure trente le matin. Quand c’était les vacances on partait à minuit trente lors de remplacement. Sur Bouaye, ils avaient des clients qui faisaient du beurre et il ne vendait du lait que quand il en avait trop. Il était payé au litre et au km. On changeait de camions tous les deux ans. Ils ont pris leur retraite en 1988 quand Joseph a eu 60 ans. La laiterie a repris leurs clients.
Pendant la guerre, les allemands étaient à la Diranderie où il y avait beaucoup de vignes. Les allemands étaient reliés à Château Bougon ; c’était un point haut avec des pylônes et des transmissions (centre de communications). La route a été faite par les allemands. Quand elle allait avec ses parents à la vigne, il fallait un laisser passer. Les allemands se ravitaillaient en vin dans les celliers. A la Vincais, il n’y avait que des fermes, ici il n’y avait que de la vigne avec des celliers. La vigne est toujours sur la hauteur. Il y avait des pressoirs à longs fûts. Il y a la Petite Ménantille, la Basse Ménantille et la Grande Ménantille.
Elle s’est mariée en 1951.0 la Ménatille, il y avait des vignes et des friches. Les machines ne pouvaient pas passer dans les vieilles vignes. Ils cultivaient 6,5 hectares de vignes ; l’hiver il fallait la tailler l’après-midi. Il y a eu un pressoir moderne par la suite. Son grand-père commercialisé son vin. Son père ramasse le lait en camion dès 1928 pour la laiterie. Pendant son père y participait et sa mère allait faire le tour pour ramasser le lait. Dans les grandes fermes, il y avait un repas après les battages, avec un repas à 9 heures et un autre à 12h00 avec du lard, du poulet, un pot au feu, du saucisson, du boudin, un veau. Les sacs de blé étaient montés dans le grenier. Il fallait dégermer les pommes de terre pour les vendre. Les poules pondaient peu en hiver ou du moins pas avant mars. On faisait beaucoup de choux. Son père allait à la chasse (lapins, perdrix…). Elle est allée en pension pendant 2 ans à la Planche au bois en vélo.
Les exploitants mettaient le lait au bout du chemin car les chemins étaient impraticables en voiture en hiver. Ils passaient toujours à la même heure. Avec leurs clients, ils participaient à leur vie de famille ; quand il y avait un baptême, ils avaient des dragées avec le bidon de lait, pour les mariages on mangeait le bifteck en passant, on était invité au mariage. Elle pouvait prendre 12 cafés dans la matinée et de petits verres de liqueurs comme le cassis (elle aimait les liqueurs fortes). Au début, il roulait pendant les fêtes et le dimanche. Pendant la communion des enfants, son mari tournait seul et elle préparait les choses à la maison. Son mari n’a été malade qu’une seule fois (fièvre aphteuse). Pour leurs premières vacances, ils ont pris un gas pour faire la tournée. A partir de 1975, ils ont eu un camping car. En 1976 après le mariage des enfants, ils ont aménagés un G7 avec M. Ricolo en y mettant deux grands lits. Aujourd’hui, elle est veuve et doit s’occuper d’un mobile homme à Saint Brévin.
Elle allait à la mer quand elle était petite ; ils partaient de la Vincais en camion découvert et partaient avec leur pique nique.
Les enfants étaient en pension. Son fils « Jojo » lui a donné beaucoup de satisfactions ; il a été à Sainte Geneviève à Versailles pour préparer les grandes écoles, puis à Polytechnique à Paris, puis il est entré dans les Télécommunications à Rennes à l’ORTF, puis à Paris chez Thomson et à Toulouse à Alcatel.

Partie 2 à partir de 01.44.43.04 à 02.32.35.09; interview d’Yves Berthomé (à mettre au Pellerin)
Saint Bernard a été le premier bac au Pellerin. Le bac à chaîne le saint Julien date de 1900-1904 ; il n’a pas bien marché. Ensuite, il y a eu un bac avec charnière qui trainait derrière ; il fallait être bon manœuvrier. Le bac accoste au Paradis sur la commune du Pellerin.

Yves Berthomé est né au Pellerin au Clos Grillé au Pellerin. Il était ingénieur à Basse Indre chez Carnaud (Arcelor) et son père travaillait à Indret.
en 1932 ; il a un intérêt pour l’histoire locale et les documents anciens. Il a participé à la création de l’association Autrefois le Pellerin qui édite un bulletin semestriel (plaquette de liaison, aujourd’hui ils sont publiés le numéro 15). Cette plaquette se penche sur l’histoire des rues (dans la rue des chantiers il y avait beaucoup de chantiers), sur les personnages de la commune (le Docteur Proveau), sur le canal de la Martinière.
Yves Berthomé a étudié la pierre encastrée dans les halles du Pellerin ; elle ne viendrait pas du Vieux Château du Pellerin (qui daterait du Moyen-âge) mais d’in linteau de cheminée qui a subsisté et qui date de la Renaissance. Les armes sont un épervier eu milieu tenu dans un poing avec des tritons. Il y a un décor de rinceaux et de fleurs.
Le Pellerin se trouvait sur le Chemin de Compostelle mais il ne subsiste aucune trace. Les pèlerins payaient un octroi pour le passage en venant de Bretagne. Le droit de passage s’effectuait en relation avec le château

Le Pellerin a brûlé 1 à 2 fois pendant la Révolution. La vieille église a disparue.
Il y a eu un réseau de Résistance au Pellerin dont de Ringis (Julien Fourier) était le chef ; c’est un réseau de récupération d’aviateurs (avec le percepteur de l’époque Lebrun et sa fille Jeanne Lebrun qui est devenue médecin à Paris). Un aviateur a été pris au Château du Pé par les allemands. Les allemands s’étaient installés dans la tour de Buzay. Les aviateurs transitaient par le maquis de Saffré.
Pendant la guerre, les cours étaient censurés. On cultivait du tabac dans les jardins, en faisant sécher les feuilles puis en les hachant menus.
L’école était interdite au Pellerin à cause des bombardements ; il a été évacué vers Brains et d’autres élèves à Saint Même le tenu. Il y a eu deux morts pendant un bombardement rue de Jaunais.
Il s’intéresse à la guerre de 1870 ; Le Pellerin est l’une des communes de Loire-Atlantique à posséder un monument au mort pour la guerre de 1870 (13 morts).
Le lieu dit Bikini ; bulletin épuisé. Des bateaux ont été coulés par les allemands en travers de la Loire, d’autres dans le sas du canal de la Martinière. Cet évènement a entrainé un détournement du cours de la Loire avec une rectification du coude de la Loire à Couëron. Le capitaine Destropp était officier allemand au Pellerin ; il était technicien de la Marine (Kriegmarine).
Ils ont faits un article sur le Prieuré du Pellerin, le château de la Chaufetière à la Martinière, sur la chapelle de la Chauffetière. Le quai du Pellerin a été modifié après les évènements à Bikini.
Talma Bertrand habitait à la Martinière rue de l’Hôtel. C’était un architecte naval, maire du Pellerin qui a construit des navires pour le Tsar de Russie Nicolas II (bateau qui a gagné le Tour du Monde). C’était un ami de son beau-père Judic. Bertreux est aussi un personnage du Pellerin.
Les seigneurs du Pellerin ont sauvé le roi de France à la bataille de Bouvines et ces seigneurs portent sur leur blason une fleur de lys (cette famille a migré vers Guer en Morbihan).

Chaban-Delmas est passé au Pellerin lors de la débâcle. Il était venu de Bordeaux entrain avec son beau-père (Judic) puis il a pris le train pour Paris pour se mettre au service de de Gaulle.

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