• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Rougé 17 [27737]

2003 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W85 ; Rougé 17, cassette DVCAM, interview d’Auguste Brillet (1) sur le métier de maçon, la guerre 39-45, la mine, les loisirs, le 13 novembre 2003. Durée 42’01’’. 604VM0122

De 00.00.00.000 à interview d’Auguste Brillet né le 20 septembre 1924 à Rougé au bourg.
Sa femme est née à Saint Aubin et est venu à Rougé à 6 ans.
Le café et hôtel était tenu par sa grand-mère (née en 1871), c’était l’hôtel du cerf, et au bout il y avait l’Hôtel Fleur de lys. Ensuite, ils sont venus habiter où habitait le notaire pendant que l’on reconstruisait la maison.
Le 15 juillet 1943, il s’est camouflé pour ne pas partir au STO pour Trignac et le plan Todt. Son père et son grand-père était maçon comme ses deux frères aînés et lui-même. Son grand-père maternel était né à Blain et était couvreur (il est mort quand il avait 6-7 ans) Sa grand-mère maternelle (est morte quand il avait 6-7 ans) ; elle vendait des chapeaux au café ; elle était née à Martigné et s’était marié à Villepot puis était venue à Rougé. Sa mère a pris la succession. Les voyageurs de commerce venaient et la grande pièce était séparée par des paravents. Les voyageurs de commerces voyageaient avec des voitures à cheval et il y avait une écurie. Il y avait aussi l’Hôtel de la Corne du cerf, des bistrots, des petits commerces. Par la suite a son mariage en 1922, sa mère a abandonné les chambres pour se concentré sur le café tout en conservant les chapeaux.
Son père Auguste Brillet était maçon avec 4 ou 5 ouvriers ; il avait appris son métier avec son père. Les maisons étaient construites en pierre avec de la chaux grasse ce qui posait des problèmes en hiver en cas de gel. Son père travaillait à Ruffigné, Fercé, Soulvache. Il se fournissait en pierre dans une carrière sur la route de Fercé ou à Saint Joseph. La pioche et la barre à mine était les outils du carrier. Les ardoisières avaient fermées dès les années 1890 à La Guérinais. Les maçons n’allaient pas vite ; les pierres étaient tirées des champs et ils faisaient des murs larges de 55 à 60 cm de large. Ensuite, ils ont employé le ciment avec 30 cm d’épaisseur. Ses fils ont repris la suite comme maçon. Il a eu son certificat et a appris sur le tas. Son père n’employait pas de ciment au départ (il faisait venir des italiens). Pendant la guerre, il s’est camouflé à la mine.
Son père était mutilé de la guerre 14-18. Il s’est aussi camouflé pour éviter le STO à Martigné et travaillait dans la semaine avec son père. Beaucoup sont allés travaillaient à la Minière avec la pioche, les wagonnets tirés par des chevaux (là il était payé mais pas chez son père). Les marocains sont venus avec un capitaine français ; quand la débâcle est arrivée, il avait enfermé mes marocains à la minière et il est entré en collaboration.
Les allemands débarqueraient au café et on devait leur donner à boire. Les allemands passaient avec des régiments.
En aout 1943, il a été pompier mais n’est pas allé à Nantes en septembre. Son père était pompier et il a été blessé chez Decré.
A la Libération, il y a eu du feu à Bonne-fontaine ; les allemands s’en allaient. Les allemands ont mis le feu dans une ferme tenue par des maquisards. Dans cette maison, il y avait une belle fille qui recevait des soldats allemands et qui a été tondue à la Libération.
Quand il y avait un incendie, les pompiers étaient prévenus avec un clairon.
Les américains sont passés sur la route de Rennes. Des drapeaux sont mis sur le clocher. Le drapeau avait apporté par Camille Pasco, marin sur le Chamois, après le sabordage de la Flotte à Toulon ; il a été mis sur le clocher de l’église pendant 3 ou 4 semaines sur le clocher). Le drapeau est conservé chez la veuve Pasco ; il fait 6 mètres de long. Il a chanté la Marseillaise sous le clocher. Pendant la guerre, il n’y avait pas de fête car il y avait le couvre-feu.
Il y a eu une explosion au château appartenant au Comte de Bois-Péan (chez Decreux aujourd’hui). Le comte de Bois-péan avait des chiens et allait à la chasse.
Il y a eu une femme tondue à la Libération attachée à une charrette.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam