• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Rougé 10 [27730]

2003 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W78 ; Rougé 10, cassette DVCAM, interviews de M et Mme Fichard (2), Jean-Marie Grandière (1), sur la vie agricole, les carrières d’ardoise, la mine, la guerre 39-45. Durée 42’02’’. 604VM0115

De 00.00.00.00 à 00.28.18.17, interview de René et Mme Fichard (suite).
A la chasse, gibier, lièvre, lapin, canard, ^perdrix. Il n’y avait pas de faisans à l’époque (aujourd’hui ils les mettent dans la nature). Il allait à la pêche dans la mare, au carrelet.
Un soir le dépôt de minutions de Villepot a explosé pendant la guerre (les fenêtres se sont ouvertes) et le lendemain les boches sont partis.
Pendant la guerre, il fallait faire attention. Les premières années cela allait mais cela s’est gâté en 1941, les allemands sont devenus plus durs. Certains ont rejoint le maquis.
A Châteaubriant, on passait devant le camp de Choisel en venant de Rougé ; il y avait des sentinelles allemandes et des baraquements. Les allemands se chauffaient au bois.
A la Libération, la Kommandantur a été dévalisé car il y avait des sacs de farine. Il est allé voir les américains qui sont restés 2 à 3 jours à Châteaubriant. Les américains avaient de bons rapports avec la population. Il y a eu des bombardements au Tertre. Les canadiens avaient des avions à double fuselage et les bombes descendaient plus bas. Les américains avec leurs forteresses ont faits plus de dégâts.
Il y avait des réfugiés de Châteaubriant (5 à 6 personnes) car Châteaubriant a connu des bombardements.
Il y a eu les restrictions avec carte de tabac et de pain. On allait chercher la farine chez le meunier et on faisait nous même notre pain, voire du pain noir avec du son.
Il y avait du braconnage pendant la guerre ; il a été pris 230 perdrix la même année sur la commune et lui a pris 80 lièvres au collet. Marion marchand de gibier les achetait. Pendant la guerre, il y avait une crise de viande cela rendait service. La dernière année il a eu un furet avec une autorisation de la Kommandantur du moment que l’on ne chassait pas au fusil. Les fusils devaient être déposés à la mairie mais certains les avaient cachés pendant la guerre.
Le braconnage se faisait avec des collets. Il n’y avait pas de sangliers (on est loin de forêt). Le comte de Rougé avait une meute et il y avait peu de renards, maintenant il y en a beaucoup.
Après la guerre, il a eu un permis de chasse puis le gibier a disparu (chasse au furet et aux filets, lapins dans les bourses puis au fusil). Il a chassé au furet pendant 2 ans. Avec le nouveau mode de culture, il y moins de gibiers (quand on ensile on coupe le blé et si il y a un nid de perdrix cela est perdu. Cela fait trente ans qu’il ne chasse plus.
Aujourd’hui il reste 2 fermiers dans le village. Le tracteur a soulagé le travail ; les tracteurs sont venus tard. Au départ les routes étaient peu praticables pour les tracteurs et les chevaux étaient plus pratiques. Puis les routes se sont améliorées.
Les moments de distractions, les veillées, les kermesses, la création de chars dans les villages. Les gens donnaient la main et il y avait un thème par an pour les chars. Il y avait parfois des courses du théâtre (quand la télévision est arrivée cela à disparu, on répétait après le travail), la foire de Béré.
Le cinéma était dirigé par le curé ; les projections se faisaient dans une grange avec des draps blancs avec des diapositives (films fixes). On avait le radio à galène pour écouter la radio pendant la guerre avec un émetteur à Thouaré., ensuite est venu le poste de radio.
Les jeunes pris pendant la nuit par les allemands sont amenés pour construire le Mur de l’Atlantique (opération Todt) ; il était de la classe mobilisé pour le STO. C’étaient les conseillers municipaux qui désignaient les candidats pour le STO et ils étaient mal vus.
La gendarmerie à Rougé venait au ravitaillement pendant la guerre au ravitaillement quand il était camouflé.
Les fermes s’agrandissaient en achetant peu à peu.
Les battages s’effectuaient avec des chevaux et une batterie ; on faisait le les battages en famille sur 7 à 8 jours avec 10 à 12 personnes. Ensuite la batterie électrique est arrivé et à essence est arrivée. Les battages se faisaient dans la chaleur. La récolte était liée à la main puis ensuite avec une machine (achat d’une lieuse).Le coquassier passait ; c’était un épicier ambulant. On vendait beurre et œufs (car ils avaient des poules). On faisait la traite des vaches à la main, puis le lait était passé à l’écrémeuse pour faire le beurre avec la barrette.
Le travail à la mine ; il y avait des sénégalais puis des portugais. A la mine il était payé en liquide (6 francs et 80 centimes). Quand les américains sont arrivés il se camouflait.
La résistance ; il n’était pas pour les allemands mais pas prêts à faire n’importe quoi ; certains se comportaient mal, étaient fusillés, déportés et mettaient la vie de civils en danger.
Georges Laurent avait chanté la Marseillaise devant le monument aux morts pendant la guerre ; il sera fusillé.

00.28.18.17 à 00.28.51.05 : statue de Saint Joseph près de l’église puis gros plan sur saint avec fleur de lys.
00.28.51.06 à 00.29.23.10 : église, endroit où sont installées les cloches sur le bas côté en intérieur.
00.29.23.11 à 00.29.45.01, décoration de schiste en accolade e dessus de porte (linteau)
00.29.45.02 à 00.30.41.20 : maison bourgeoise avec tourelle, au fond l’église sans clocher, chœur.

A partir de 00.30.41.20 à interview de Jean Marie Grandière, né le 26 aout 1920 à Rougé à Haiteau (à 3km du bourg) où il y avait 4 fermes de 20 hectares (aujourd’hui il ne reste plus qu’une seule exploitation).Il est resté jusqu’à ses 19 ans chez ses parents. Il avait un frère mort à 23 ans et une sœur qui a 8 ans de moins que lui. Il s’est marié et a eu trois fils. Quand il était célibataire, ses parents étaient cultivateurs. Sa mère est morte à 42 ans d’un cancer des intestins opérée trois fois et comme ils n’étaient pas assurés ils ont du vendre le bétail pour payer les opérations. Sa mère a été malade pendant 2 ans, et ils dûs tout vendre et lui est partis comme commis dans une ferme. Son père est resté à Rougé au Haiteau en location (son propriétaire possédait 3 fermes sur Rougé à Ruffigné, et exploitait une ferme à Rougé). La terre était moyenne et le rendement faible. Les parcelles étaient de 1 hectare 1 hectare et demi maximum. Les chemins étaient mauvais, avec un ruisseau pour faire boire les animaux. Il y avait un puits au village et tout le monde s’en servait.
Il y avait deux mares asséchées pendant l’été mais sans poissons.
On s’entendait au village pour les battages avec des chevaux, on s’entraidait pour les battages, le pallier. Quand les battages étaient achevés on faisait un repas préparé par les femmes. Il y avait un repas à 7 heures, un autre à 9 heures, un autre à midi, un autre à 17 heures et celui du soir. Car les chevaux devaient se reposer. On buvait du cidre brut (bolée) car le vin était cher et les gens pas très riche. Il a bu son premier verre de vin à 14 ans au bistrot Lambert).Il est allé à l’école privée de ses 7 ans à ses douze ans (ce n’était pas mixte).
Il gardait les vaches à la ferme dès ses 10 ans. Ils faisaient de la pomme de terre, de la betterave, des pommes. Des tombereaux de pommes partaient pour l’Allemagne en partant de la gare. On faisait aussi du pommé.
Le 24 juin à la foire on cherchait un commis et on pouvait se faire engager : celui qui voulait se faire engagé mettait un épi de blé en signe.


La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam