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Images de villages : Commune de Rougé 11 [27731]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W79 ; Rougé 11, cassette DVCAM, interview de Jean-Marie Grandière (2) (résidence du Val de La Brutz). Durée 42'02''. 604VM0116

De 00.00.00.00 à interview de Jean-Marie Grandière (suite).
En hiver, les vaches étaient dehors l’après-midi. L’été elles étaient gardées au champ, elles avaient des mouches sur elles et elles « bouchaient » (elles avaient soif). Pendant ce temps, il lisait, ou taillait un bout de bois car il avait toujours un couteau dans la poche et parlait avec les autres enfants.

Jeux d’enfants : billes, saut en hauteur, aux petits chevaux.
A 19 ans sa mère est morte et il est parti commis dans une autre ferme. Dans la première ferme, on lui a fait des misères (il y est resté deux ans, puis il est allé au château du Rocher chez M. Violaine Golaine pendant 9 ans en tant qu’ouvrier agricole.
Ensuite, il est tombé malade des yeux (à cause d’une déviation nasale): il a été opéré deux fois à Nantes (cela lui a coûté 110000 francs en 1950). C’est son patron qui lui a prêté l’argent pour se faire opérer. Il a reçu une pension d’invalidité avec la Mutualité agricole. Il a louée une maison pendant 16 ans à la Bugnière puis il l’a acheté.

Il aimait les chevaux, les courses de chevaux et labourer avec les chevaux (de 15 ans à 45 ans. C’était des chevaux bretons, es vaches normande et d’Anjou.

Il y avait des carrières d’ardoises à la Haie Bartel qui a fermée : son propriétaire M. Duraqué possédait plus d’un quart de la commune de Rougé (à Champ Vallon). Il a mangé sa fortune dans sa carrière d’ardoises.
Les moulins : Chopart à Ruffigné (avec 6 verges). On allait ensuite à la minoterie chercher l’avoine et le blé. Le meunier passait touts les 15 jours dans les fermes. Il avait un gros moteur. Le frère du meunier avait des étalons.
Il y avait autrefois un moulin à eau au Bois Saint Joseph. Il s’est caché à la Minière pendant deux mois pendant la guerre ; les allemands l’avaient envoyés pour construire le muer de l’atlantique (Todt) à saint Nazaire ; il avait 24 ans et faisait des tranchées pour les chars et s’est échappé. S=Quand les américains sont arrivés il était en train de tirait du minerai (l’argile était triée, les wagons sont tirés par des chevaux, et à partie de 1954, il y aura une laverie). Ensuite, il est revenu à la ferme. A Bonne-fontaine, il y avait des portugais, des polonais et quand il y avait travaillé 20 ans ils étaient foutus.

Il y avait le laminaire de Bonne-fontaine et de Soulvache
Huard à .Châteaubriant engageait beaucoup d’ouvriers agricoles après la guerre (800 ouvriers travaillaient sur le site).
A 20 ans on passait le Conseil de révision. En 1940, c’et la débâcle. Il se cache pendant deux ans dans les bocages. Des ouvriers forgerons ont été pris par les allemands. Il a travaillé sur la base sous marine de Saint Nazaire (Todt), transportant des sacs de ciment de 50 kg ; les allemands donnaient peu de nourriture aux ouvriers et il couchait à Montoir (où ils étaient 20 à 25 par classes. Pendant cette période, il a reçu un colis de son patron (pain, lard, beurre). Il a été transporté dans un wagon pour bestiaux vers Saint Nazaire et pendant 1 mois il a été transporté dans des camions non couverts (il faisait froid). Quand les américains sont arrivés il est parti. Il ne peut pas lire ni écrire à cause de ses yeux.

Les allemands réquisitionnés dans les fermes et parfois tuait la vache sur place. Les allemands ont incendiés une ferme mais c’était à cause des FFI
Il a été à l’école privée jusqu’à 7 ans, puis à l’école publique (car il n’y avait pas d’école privée élémentaire pour les garçons). Il allait au catéchisme pendant l’école publique. Leur instituteur n’était pas contre l’église, il y avait du respect Ernest Pouillas était un instituteur qui avait fait 14-18 en tant que capitaine et est mobilisé&é en 1939.

Dans Ouest France, ou l’éclaireur de Rougé on trouvait le prix des veaux. Il n’y avait pas de bulletin paroissial.
A la sortie de la messe, le secrétaire parlait monté sur une marche pour lire les « publications ».
Il y a eu une gendarmerie jusqu’en 1962 au bourg de Rougé. Au début ils étaient à cheval puis en vélo. Ils étaient près de l’église et partaient en campagne pour faire des rondes. Il y avait les gendarmes, Legendre, Allanic, .Rambeau. L’un des gendarmes était une brute très pointilleuse et il s’est fait assassiné à Saint Père en Retz. Pour ses 40 ans, il fait une fête à l’Hôtel, et invite le gendarme à son banquet et lui offre à boire. On lui a dit une devinette « quel est le plus petit herbage du monde » réponse « la culotte de gendarme, on ne peut mettre qu’une vache dedans). Il aimait blaguer.
Son père racontait des histoires (légende de la croix de la Main, la cour au rais sous François 1er). Ses parents ne chantaient pas.
Son voisin chantait « mon âne à la queue verte ». Il n’était ni chasseur ni braconnier (cela était bien vu des propriétaires.
Il a été commis dans une ferme qui appartenait à un avocat qui avait deux fermes sur la commune (30 hectares) ; le propriétaire était jaloux de sa chasse (perdrix, lapin, lièvre).
Il allait à la foire de Béré voir les animaux, les chevaux.
Les tracteurs sont arrivés vers 1947-1948 (mais les premiers n’étaient pas très puissants). Il avait 4 juments et travaillait et il travaillait plus qu’avec un petit tracteur. Vers 1950, les tracteurs sont plus performants, disposaient de semoirs, de herses…
Il fallait 10 heures avec les chevaux pour labourer un hectare.
Il vendait les poulains à Béré.
Le premier mercredi de novembre, il y avait la foire aux chevaux à Châteaubriant boulevard de la république.
Loisirs : vélos, aller voir les copains (on se voyait à la messe).
Il allait au théâtre (pièce « Roger le braconnier » mis en scène par le curé Francis Riochet).
La kermesse : tous les villages y participait avec des chars décorés trainés par des chevaux ou des tracteurs.
Il allait voir l’inter villages à Fercé au Bois de saint Joseph., au cinéma

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