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Images de villages : Commune de Rougé 13 [27733]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W81 ; Rougé 13, cassette DVCAM, interview d’André Létang (1) sur l’électricité, l’eau, l’église, la jeunesse, les loisirs, le 31 octobre 2003. Durée 4148''’. 604VM0118

De 00.00.00.00 à interview d’André Létang (suite).
Il effectuait les réparations d’horlogerie. A la mort de sa mère, sa sœur (17 ans) s’est occupé de lui et il s’est marié ensuite. Il est allé à l’école jusqu’à 13 ans. Il a appris son métier avec son père vers 15 ans (il n’aimait pas l’établi). Vers 16 ans, il s’y est mis sérieusement, il voulait se distraire, courir dans le parc, faire des cabanes avec les Teneux.
Il y avait les gras dans le bourg. Il faisait du vélo le dimanche.
En 1922, il y eu une grande fête lorsque le monument aux morts a été élevé.

Il a connu de nombreux maires de Rougé ; le père Créan (grand-père de Mlle Barré), Le Père Lelièvre notaire (la fille Lelievre a épousé le fils d’Émile Barré), du Bois Behan, Jean-Marie Lig, Alexandre Rabu, Albert Baron, Paul Marteil (son père Mathurin ou Martin Marteil a épouse la sœur de Mme Frémont).
André Baron est devenu médecin à Nantes ; son père a été gendarme brigadier à Rougé (il a deux fils, Bernard, André).

Rougé s’est construit sur la rue de la gare.
Le père du Maréchal Juin a été gendarme à Rougé.
On allait chercher l’eau au puits de Pierre Chapelier à 200-300 mètres ; ses deux frères étaient de corvée et l’eau était économisée. Il y avait un puits sur la place vers 1935 avec un robinet. Son père allait à Pont Saint Père à la fontaine pour laver ses photographies.
Il y avait une pompe chez le docteur Dayot (avant celle de la place de l’église).
Rougé est construit sur une butte ce qui implique d’aller chercher l’eau en bas.
L’électricité : elle est arrivée vers 1925, avec des poteaux, et Mme Huette, la femme du forgeron était contente la première fois qu’elle a été éclairée à l’électricité.
Ils ont eu le téléphone vers 1985.
Le premier à avoir un téléphone était le notaire. Il y avait peu de voiture dans les années 1920. En 1945, il y avait 50 voitures à Rougé par jour qui passaient.
Son père avait une bicyclette avec son appareil photographique. Il allait en vélo chez les gens pour réparer les pendules.
Il a eu sa première voiture en 1937.
André Létang a été enfant de chœur vers 6-8 ans ; il assistait les cérémonies avec les cierges, l’encensoir, chantait, mettait l’encens dans la navette. Pendant les sépultures, on venait le chercher à l’école. Le curé n’était pas très facile (Noblet) et il avait une tenue en rouge et un surplis en blanc, pour les fêtes il avait une tenue violette avec le surplis. Il s’occupait de l’encensoir avant la messe et à la consécration.
Il a connu les curés Moreau, Riochet (vicaire et curé), Guihéneuf. Il y avait une seule paroisse à Rougé avec la chapelle du Bois de saint Joseph.
Pendant le carême, on partait de l’église avec une cloche. On faisait les Rogations.
Il a été mobilisé en 1939 pour 2 mois ; il est de la classe 28 ; il est parti en 1939 mais est revenu vite car il était père de 3 enfants (sa quatrième est née le 25 mars et l’a libéré de ses obligations militaires). En 1945, Suzanne Létang est née.
Il passait le Conseil de révision ; les hommes étaient bras dessous dessus, chantaient et cala durait 2 à 3 jours. ; On avait des cocardes, des insignes (vendus par l’horloger). On allait voir les filles de sa classe et on leur envoyait des bouquets à 20 francs.
On dansait quand il était jeune : polka, avant-deux, pastourelle. On était accompagnait par un musicien au violon (le père Cornouaille) le plus souvent un accordéon.

Pendant la guerre 14-18, les corps des soldats étaient ramenés par le train. Il y eu 125 morts sur la commune ».Il y avait des messes, et un an plus tard un service anniversaire. Pour Marie-Claire Grippé, il y a eu une chapelle ardente à la mairie.
Pendant la kermesse, Léon Maturel avait inventé une chanson dont voici un couplet, « chez André Létang, les pendules elles marchent quand elles ont le temps ». Le couplet était chanté devant chaque magasin concerné. Devant chez la Mère Poulin, « si vous voulez un sourire adressez vous à Adélaïde ».

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