• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Rougé 22 [27742]

2003 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W90 ; Rougé 22, cassette DVCAM, interviews sur l’eau (2) à l’école, durée 40'34''. 604VM0127

Interview collectif.
On utilisait l’eau à la mine pour trier le minerai de l’argile. L’eau était utilisée bouillie pour tuer le cochon. Le cochon était échaudé. Le meunier utilisait la force motrice du moulin à eau (le moulin d’en haut, à Beauchêne, à Rouelle, le Petit Moulin).
Le travail était différent et plus manuel (agriculteurs et artisan, avec des charrues, des pioches, des serpes, des fourches. Il n’y avait pas d’électricité. A la Touche, l’électricité est arrivée en 1936. Beaucoup de métiers et d’artisans ont disparu comme le marchand de parapluies. Il y avait 7 à 8 cafés au bourg. Les laveuses ont disparues après l’arrivée de la machine à laver, le charbonnier, le roulier de billes de chênes avec les chevaux, la repasseuse de coiffes (il y en avait 4 à 5 à Rougé, Amélie Cochet ou Bouchère a été la dernière à la Rapretrie).
Il y avait trop d’enfants à la campagne et certains sont partis comme salariés en usine (Citroën, Huard qui avait 3000 ouvriers).
A la Minière, il y avait 300 personnes. La Mine de Bonne-fontaine a fermée en 1953 car elle était souterraine (il y avait beaucoup de polonais). A la mine, il y avait des pompes qui pompaient l’eau et il y avait u petit barrage pour faire une petite réserve pour faire un petit doué (un point d’eau)
On commençait à travailler chez ses parents, on passait le certificat d’études à 12 ans, et on travaillait dans les fermes des parents, ou comme servante, ou comme employée de maison (à 14 ans comme bonne à tout faire, cuisine, repassage, ménage, cirer le parquet).

Le travail était plus manuel. On travaillait aussi en forêt (charbonnier, débardeur roulier.
Avec les nouveaux métiers il y a eu plus de salariés dans les grandes usines, dans l’administration. Il y avait trop d’enfants et la mécanisation se développait

Une dame née en 1911 est allée à l’école jusqu’à ses 12 ans (la génération suivante y allait jusqu’à 14 ans). On était en ferme avec beaucoup de bonnes, d’employée de maison.
En 1936, les ouvriers dans les entreprises ont eu leur première semaine de vacances.
On sa baignait dans les étangs de Rougé (les hommes seulement, pas les femmes). Les parents n’allaient pas à la mer. Les agriculteurs n’avaient pas de vacances car c’étaient l’époque des moissons et ils étaient pris par la traite des animaux. Peu de gens savaient nager (sauf ceux qui avaient fait leur service militaire).
Les jeux ; quand il pleuvait on jouait aux petits chevaux, au jeu de l’oie, à la poupée. En hiver, il y avait la veillée avec le cidre, les cartes (coinchée, manille, belotte, brelan). Les enfants se faisaient des pétoires (sifflets dans des branches de sureau).On jouait aussi au jeu de septe familles, à la marelle, aux billes en terre cuite dit marbre, aux osselets, à la corde, à la toupie (le pitaou). On n’avait pas de petits soldats. Certains se fabriquaient une ferme.
On pratiquait la pêche à la ligne. Les grenouilles étaient attrapées par un chiffon rouge.
On faisait des gaules avec du bambou ou en noisetier (les moulinets étaient absents).
La fête dans le bourg ; une fois par an.
Pendant les veillées, on goutait le cidre, on mangeait des châtaignes. Pour le premier de l’an on réunissait tout le village. Il y avait le repas de boudin avec la famille et les voisins.
Il y avait une fontaine qui descendait dans la vallée près de chez le docteur Lefèvre ; l’eau y était toujours ras le bord et cela était facile à prendre avec un seau. Il y avait aussi des fontaines à la Touche, à la Rangère, à la Guervaie, à la Chauvinais, à la Richardais. Il y a la fontaine aux lépreux à Rougé à Saint Siméon (propriété de Mme Jardin) dans un ancien village de lépreux.
Dans les fermes ont vivait en autarcie. On avait des problèmes de conservation car on n’avait pas de frigo.
On jouait à la balle (balotte).
Pendant les veillées, on préparait les décorations pour les mariages (guirlandes, fleurs en papier crépon) pendant plusieurs soirs et même le dimanche.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam