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Images de villages : Commune de Rougé 26 bis [27747]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W95 ; Rougé 26 bis, cassette DVCAM, interviews Le Grand Rigné (1). Durée 41’24’’. 604VM0132

Interviews des habitants du village Le Grand Rigné à Rougé ; Gilbert Maheux, Laurent Émile, Paul Jollen, Yvette Lerat, Annick Lerat.
Il y avait deux cafés (1 en Haut Rigné, l’autre au Bas Rigné) et une épicerie. On y achetait des bonbons.
Gilbert Maheux est né le 5 février 1931 au Grand Rigné agriculteur retraité.
Laurent Émile est né le 27 novembre 1933 au Grand Rigné à Rougé ; son père était maréchal-ferrant au bourg et il a pris la suite de son père jusqu’à son service militaire ensuite il est devenu représentant.
Paul Jollen est né le 13 mars 1934 au Haut du Grand Rigné à Rougé, agriculteur comme ses parents, mais il a repris une autre ferme.
Yvette Lerat est née le 4 mars 1935 au Grand Rigné à Rougé, couturière.
Annick Lerat (a une sœur Odette née en 1932), est née le 27 janvier 1945 au Grand Rigné à Rougé, employée de bureau.

Les fermes du village avaient 12 à 15 hectares. Il y avait 17 fermes dans le bourg avec en moyenne de 6 à 12 hectares. Il prenait la voiture à cheval pour aller à Châteaubriant. Les parents de M. Maheux avaient une ferme de 20 hectares. Les chevaux ne participaient pas à la course hippique car c’étaient des chevaux de trait. Chez les Jollen, on labourait avec les chevaux. Il fallait changer les fers tous les 15 jours. Les fers étaient faits sur mesure avec des épaisseurs différentes selon le pied. Il y avait beaucoup de caillou sur la route.
La forge débutait vers 5 heures du matin et on ferrait en moyenne 5 à 7 chevaux par jour soit 120 à 130 chevaux à ferrer dans le mois. Sa mère tenait parfois les pieds des chevaux ou le client. Les clients arrivaient sans prendre rendez-vous. Après le travail il y avait un verre de cidre (il y avait beaucoup de pommiers dans les champs, et moins de pommes à couteaux).
Il ya avait des forgerons sur la commune.
Les champs les plus grands faisaient un hectare. Certains vendaient leurs cidres dans des tonneaux de 60 litres, une barrique de 220 litres). On consommait 2 barriques de 220 litres par mois.
A la forge, on était trois à travailler et on buvait dans un seul verre qui n’était pas lavé souvent. Le cidre était vendu à Châteaubriant. On goutait le cidre vers décembre et on s’invitait et on jouait aux cartes.
A la ferme des Jollen, il y avait parfois des journaliers. Les cantonniers se déplaçaient en vélo avec leurs faucilles (ils coupaient les épines le long de la route, balayaient la route le samedi matin car les bêtes venaient s’abreuver).
En 1950, le ferrage complet d’un cheval coutait 10 à 12 francs pour 4 fers. Les chevaux étaient toujours ferrés. Dès 5-6 heures du matin, la forge démarrait avec 3 personnes. On ferrait 5 à 7 chevaux par jour et il y avait plusieurs chevaux par fermes. Il y avait des chevaux pas faciles à ferrer. Il y avait 120 à 130 chevaux à ferrer tous les deux mois (1 mois çà 2 mois et demi).Les clients attachaient les chevaux le long du mur en attendant, certains allaient à leur travail, les autres restaient tenir leurs chevaux. Dans chaque champ il y avait des pommiers pour faire du cidre. On faisait une trentaine de barriques par exploitation et certains en vendaient. Les plus grands champs faisaient 1 hectare. On buvait 2 barriques de 200 litres par mois.
La vente du cidre était vers l’extérieur pour les cafés, pour Châteaubriant. A la forge la cave était toujours ouverte. Les cantonniers allaient en vélo ou à pied et nettoyaient toutes les semaines les routes sur lesquelles les vaches circulaient tous les samedi matin.
Il y avait 6 à 7 vaches par fermes. Il y avait un abreuvoir au milieu du village (source d’une ancienne carrière en face du lavoir).
Quand on faisait creuser un puits on le faisait à la pioche car il n’y a que de la pierre et on creusait 10 cm par jour avec un diamètre de 2 mètres au fond.
En 1921, 1947 et 1949, il y a eu de la sécheresse en été.
Les américains faisaient laver leur linge par des laveuses comme la Mère Briantais. Les américains ont campés pendant un mois et les enfants allaient les voir (distribution de chocolat et de chewngum). Les enfants avaient été privés de tout pendant la guerre. Parmi les soldats américains, il y avait des noirs.
A l’arrivée des allemands, les gens ont déménagés dans des cabanes en bois pendant 2 à 3 mois et certains on caché leur voiture. En 1939, avec la débâcle, on a vu passé les gens du Nord.une tranchée était creusé dans le jardin pendant les bombardements. Un camion a été bombardé au passage à niveau. Il fallait donner des bêtes aux allemands.
En 1944, il y a eu la procession de Notre dame de Boulogne sur une barque (Vierge noire) pour espérer la fin de la guerre (elle n’a fait que passée à Rougé).
Il y avait les fêtes religieuses ; les Rogations, pendant les enterrements quand le corps venait d’un village on s’arrêtait devant chaque croix

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