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Images de villages : Commune de Rougé 8 [27728]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W76 ; Rougé 8, cassette DVCAM, interview d’Albert Baron (1) sur le bombardement pendant la guerre 39-1945. Durée 41’33''. 604VM0113

De 00.00.00.00 à interview d’Albert Baron né le 27 mars 1926 à Nantes, arrivé à Rougé à 6an et demi. C’est un ancien pupille de l’assistance publique. Il aurait voulu poursuivre ses études. Pendant la guerre, il a été placé dans une ferme pour effectuer des travaux agricoles. Il a fait son service militaire, puis il est entré chez un charron-charpentier M. Flormont à Rougé pendant 5 ans. Ensuite, il a travaillé aux laminaires dans une exploitation de minerai de fer à ciel ouvert de 1952 à 1973 jusqu’à son licenciement collectif. En 1973, il est entré dans une fonderie Focast à châteaubriant jusqu’en 1981 date à laquelle il prend sa retraite. Il a été conseiller municipal dès 1959 (la première fois qu’il é été élu). Il a vécu la fermeture de la gendarmerie. Ils ont manifestés avec le conseiller général Pierre Le Mée et d’autres élus pour le maintien de la gendarmerie qui desservait 5 autres communes. Les élus ont tous démissionnés sauf le maire de Rougé. Cela a provoqué de nouvelles élections et la réélection des 5 démissionnaires et conseillers généraux. De 1965 à 1977, il a été adjoint au maire. De 1977 à 1995, il est élu maire pour 3 mandants.
La gendarmerie existait depuis la fin du XIX siècle (située à l’emplacement du restaurant du porche). A l’époque, c’était des gendarmes à cheval puis à vélo.
A l’époque de la fermeture, il voulait regrouper des brigades et il y avait encore 5 gendarmes à Rougé. La gendarmerie de Rougé est fermée car elle est trop proche de celle de Châteaubriant. Les moyens de communications se développent.

Les activités des exploitations de mines de minerai de fer à Bruz et Bonne fontaine et la Minière de Rougé représentent 500 ouvriers. Pendant la guerre et après la guerre, lors des bals, il y avait de la baston entre les étrangers qui travaillaient à dans les mines (polonais, italiens..) et les gens du coin. Le lundi matin les gendarmes allaient questionner les divers protagonistes.
Vers 1950-1951, la mine ferme à Brutz. Il reste le laminaire à Rougé.
D’après Yves Billard, de Châteaubriant, le père du maréchal Juin aurait été gendarme à Rougé (cela reste à vérifier). Les gendarmes à Rougé logeaient où se situe de nos jours Arc en Ciel. Les gendarmes avaient des motos.

Données complémentaires : les mines aujourd’hui.
Visite du parc et du musée des mines de fer sur Rougé, Soulvache et Teillay. Aménagé sur l’ancien site des mines de fer de la Brutz, le parc-musée retrace l’histoire de l’activité industrielle minière du bassin breton-angevin du XXème siècle.
L’activité des anciennes mines de fer a été abandonnée en 1950, mais des mineurs retraités et des passionnés par l’histoire de cette industrie régionale ont décidé de sauvegarder le patrimoine minier. Chaque visiteur peut ainsi découvrir tout un siècle d’activité minière dans le bassin ferrifère de Bain à Châteaubriant grâce aux archives des Mines de fer de la Brutz et de la Minière de Rougé. En fin de parcours, vous pouvez aussi visiter la cité de Bonne-Fontaine qui vous montre l’architecture spécifique de l’habitat industriel avec les maisons ouvrières : carreau des Mines de Fer à Teillay.
Carrea des Mines de Fer 35620 TEILLAY 02 99 44 27 73

L’école publique a fermée en 1967 (où est aujourd’hui la nouvelle école publique). Cela a donné une manifestation sous la municipalité d’Alexandre Rabu. Chaque année, le nombre d’élèves chutait et les instituteurs n’étaient pas toujours bien accueillis. Quand il y a eu moins de 16 élèves, l’Académie a décidée de fermer l’école. Derrière la mairie, il y avait l’ancienne école publique des garçons où les hussards de la République enseignaient et emmenaient le maximum d’élèves au certificat d’études.

Après la guerre, les instituteurs changent souvent et la population est excédée par la situation. L’Abbé Ricochet à Rougé est entouré de nombreuses personnalités qui se groupent pour lancer la construction d’une école privée de garçons. Il y avait déjà une école privée pour les filles et aussi une école publique pour les filles. En 1946-1947, on construit une école privée inaugurée en 1947 où une grande majorité d’élèves se rendent les garçons uniquement. A l’époque, seuls les enfants issus de l’Assistance publique et des gens défavorisés fréquentaient l’école publique.
L’abbé Ricochet organisait des tournées en province avec des sorties en vélos pour les jeunes.

Il a connu le Patronage sous la direction du vicaire qui organisait des sorties à pied (ils sont allés jusqu’à la Meilleraye). Le vicaire dirigeait aussi la JACV et la JACF (pour les filles).Au Patronage, il y avait des jeux de pistes dans la campagne, des chants.

Arrivé à 6 ans à Rougé, il part à 12 ans pour Nantes. Il était chez des agriculteurs à Rougé au bourg chez des agriculteurs qui géraient une ferme de 15 hectares. Il ne se voyait pas devenir agriculteur. Il était avec une femme âgée pendant la guerre (les deux fils de la dame était prisonnier depuis 5 ans et l’autre avait été démobilisé). Il remplaçait celui qui était prisonnier.

Il y a eu un bombardement à Rougé le 17 juin 1940 (bulletin paroissial) les avions venaient de Fercé. 9 avions ont mitraillés et ont lancés une quinzaine de bombes. Il y a eu seulement une femme blessée à l’aine. Quand les allemands sont arrivés, toutes les armes des français ont du être envoyés à la mairie. Dans les fermes où il y avait des chasseurs, il y avait toujours un fusil et une pétoire. Les personnes ont envoyé leur vieille pétoire et cacher l’autre dans un sac de jute. Les allemands réquisitionnaient les bâtiments de la ferme, les chevaux et le matériel. La Kommandantur était à la mairie dans le local du juge de Paix (c’est le bureau du maire aujourd’hui). Les allemands se nourrissaient pas eux-mêmes, venaient à la ferme (c’était un allemand d’un certain âge) Les allemands n’habitaient pas chez l’habitant. Quand les allemands sont partis, ils ont laissés une boîte de graisse pour chaussure. A leur arrivée, les allemands venaient de Rennes, vers Châteaubriant avec des chars. Ils ont pris les meilleurs chevaux.
A la Libération, le capitaine Leclerc surveillait des sénégalais qui travaillaient aux mines ; quand les allemands sont arrivés le capitaine Leclerc a revêtu le costume d’officier allemand (il s’était engagé dans la Ligue contre le bolchévisme LPF ensuite il est entré dans la 5e colonne pour espionner pour les allemands).
Georges Laurent (né en 1920-1921, travaillait aux mines est rentré en résistance en entrent dans le maquis de Saffré en forêt de Teillay. Il est devenu responsable d’un groupe de maquisards et un jour de juillet 1944, ils se sont rassemblés à Saffré. Robert Geffriaud a été embarqué avec eux (jeune fuyant le STO). Les allemands les ont encerclés. Deux jours plus tard les jeunes revenaient de Saffré où ils avaient été vendus. Georges Laurent est pris et envoyé à La Bouvardière pour être fusillé, son copain robert Geffriaud est tué dans les bois (son corps a été reconnu par sa sœur et son frère 6 mois plus tard, il est enterré à Saffré).
Pendant les bombardements, le tenancier de l’Hôtel Henri Roaucet venant de Boulogne-Billancourt, anticlérical, ancien de chez Renault, propriétaire de l’Hôtel se trouve dans sa cour ; l’abbé Moreau passe en disant « ramassez vous, ils vont revenir », Rouacet lui répond « qu’est ce que tu fous dans la rue tu crois que tu vas passer à travers les bombes, j’ai fait la guerre 14-18, je sais ce que c’est qu’un bombardement ».
Rougé était une commune pieuse pendant la guerre. Il y avait 3 messes le dimanche (il fallait parfois aller chercher des chaises dans les cafés). On dénombrait 14 cafés au bourg, deux à la gare (dont un dans l’Hôtel), un autre à l’hôtel Rouacet, à l’hôtel des voyageurs Mottais qui était sur la place de l’église, le café Briant, le café de la mère Cotrel…Dans la rue du Vieux Rougé, il y avait trois bistrots et un sabotier.

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