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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 15 [27807]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W155 ; Saint Père en Retz 15; 2.10.2004, interview Annie Mainguy et Marie-Antoinette Potet, Père Aupiais, Maurice Landry, interviews préparées par les écoliers de l’école Jacques Brel, professeur des écoles Jean-Yves Berthomé, vie des écoliers. Durée 41’51’’. DVDCAM. 604VM0192
De début à 01.17.17.05 : Interview d’Annie Mainguy et Marie-Antoinette Potet.
Le Père Aupiais (cousin germain de leur grand père maternel Jean Baptiste Bréa forgeron à Vue à La Fosse au Pré). Leur grand-mère Marie préparait une soupe au lait pour le Père Aupiais. Il aimait les enfants surtout les tous petits. Il a marié leurs parents qu’ils trouvaient beaux. Il est allé en Afrique en débarquant en bateau au Dahomey en passant par le « panier à salade » (filet dans lequel on débarquait). Il avait un boy (aide). Après le mariage de leurs parents, il part en voyage avec le jeune couple au Pont d’Espagne (ils n’avaient pas de passeport). Le Père Aupiais était alors dans le Pays basque au petit séminaire près de Biarritz. Cette année là, leur grand-père forgeron avait marié sa fille ainée et avait dépensé un peu plus que prévu et la seconde fille qui se préparait à se marier (à Vue) devait attendre faute d’argent. Le Père Aupiais passant lui propose de les marier à Lourdes, dans l’église paroissiale près de l’autel de la Vierge ; les deux témoins seront le sacristain et l’hôtelier. Ce fut un mariage dans la plus stricte intimité, très dure pour le reste de la famille de l’épouse. Le soir voyant que le jeune couple faisait la grimace, le Père leur raconta une histoire ; quand il arrivait chez leurs grands-parents, leur grand-mère lui servait toujours une soupe au lait, il prend une première assiette, puis une seconde, et la trouvant si bonne verse le reste de la soupière dans son assiette, la grand-mère s’écrit « je n’en ai pas fait assez ». le Père Aupiais était quelqu’un de grand physiquement avec une barbe qui suscitait le respect, toujours calme. On admirait ce parent dans la famille qui allait en Afrique, un personnage hors du commun, attendu en France (ne revenant que tous les 5 ans ou 10 ans environ). En Afrique, il était un pionnier qui a beaucoup marqué le Dahomey, voulant faire la promotion des Africains, les aider à vivre. Il connaissait plusieurs dialectes, vivait en osmose avec la population en essayant de la comprendre. Mgr Gandin (africain) originaire du Dahomey passe en France ; il était au séminaire de Pont Rousseau pour ses études (devenu évêque puis cardinal) ; elles le rencontrent par l’intermédiaire de l’Abbé Rolland de Vue car M Gandin voulait voir la famille du Père Aupiais.

01.17.17.06, portrait du Père Aupiais 1877-1945.

De 01.17.26.11 : couverture du livre de Joseph Lépine, « Francis Aupiais, missionnaire et ethnographe du Dahomey pour le Reconnaissance africaine, essai » 1979, pages intérieure avec masques africains.

De 01.17.52.21 à fin ; école Jacques Brel, classe de Jean-Yves Berthomé, interview de Maurice Landry (issu d’une famille de 5 enfants).
Les élèves posent des questions à M. Landry.

Mathias, « était-on obligé de porter une tenue spéciale ? C’était une tenue simple avec un sarrau, des blouses noires (soit fermées devant, soit par derrière, puis les pressions sont apparues sur le côté). L’instituteur était aussi en blouse. On demandait pour aller au cabinet.
« Y avait-il des devoirs ? » il fallait apprendre par cœur, un chapitre d’histoire-géographie, à réciter le matin à 8h05. On avait des coups de règles sur les doigts. Quand on faisait une grosse bêtise, on avait une paire de claques, des coups de règles. On ne devait pas bavarder autrement 100 lignes à copier. Les bêtises étaient de lancer du papier buvard mis en petites boules pour les envoyer au plafond. On utilisait la plume de sergent major. Un jour, ils ont posés une grosse boule de chewngom sur la chaise du vieil instituteur. .Il y avait une sortie scolaire une fois par an avec le Patronage et pas de sorties en car. Pour aller à la mer, ils allaient à pied avec leur musette avec deux œufs durs, du pain, du beurre et un bidon d’eau pour pouvoir se baigner. Il arrivait qu’on soit privé de récréation. On jouait avec des billes de terre cuite (dite marbre), des agates, à la marelle, au chat perché. Nous étions sur une table en bois par 5 ou 6 élèves avec un casier, avec un plumier (en bois ou en bakélite) contenant un double décimètre, un crayon et un porte plume.

Comme cadeau de Noel, ils avaient entre 5 et 10 ans une orange et un petit cadeau et vers 12 ans un pistolet à fléchettes. On se contentait de peu. On allait au Patronage à la séance de cinéma muet (on y voyait Surcouf, Michel Strogoff…) ; l’abbé tournait le film puis le parlant est arrivé.
Pour le sport, jusqu’à 16 ans, on n’avait pas de tenue particulière (parfois même des sabots pour courir), puis vers 16 ans on avait une culotte courte, une tenue de football.
L’électricité était fournie d’abord par un moteur diesel à l’école puis l’électricité est arrivée grâce à la Nantaise. On se lavait une fois par semaine, le samedi dans la lessiveuse. On allait chercher l’eau sur la place de l’église. On ne s’ennuyait pas entre la messe, les répétitions de chant, de théâtre. On faisait tout à pied. La récréation durait 10 à 15 minutes et quand la cloche sonnait on se mettait en rang. On écrivait à la craie sur le tableau noir avec un chiffon poussiéreux. Les instituteurs étaient sévères et la discipline de fer, comme avec les parents d’ailleurs. M. Landry était bon en rédaction, en français, mais un élève moyen. Il y avait des contrôles. On ne pratiquait pas de langues étrangères. On portait en hiver un foulard ou cache col. On avait obligation de manger ce que l’on avait dans l’assiette.

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