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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 18 [27810]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W158 ; Saint Père en Retz 18; 28.10.2004, interview Emile Galud, école, Noel, Pâques, agriculture. Nelly Bougie, le docteur Jean Frimaudeau. Durée 39’01’’. MiniDVDCAM. 604VM0195

De début à 01.18.49.09 nterview d’Emile Glaud. A l’école, il y avait des clans, ceux de la campagne (les bouzeux) et ceux de la ville (les citadins). Cela se voyait dans la cour de récréation avec les vêtements, les chaussures. Dans le bourg était concentré les notables (pharmacien, médecin, marchand). A Noel, le fils du notaire avait de l’argent. A Noel, pour ceux de la campagne, c’était le lèche vitrine. En cadeau, il aurait voulu une voiture télécommandée ; le fils du pharmacien en avait eu une avec une télé commande, lui en a eu une plus tard avec une clé. Ils avaient des fusils à flèches à ressort.

A Pâques, il y avait la fête foraine sur la place du Marché et dans les rues avec des stands, et devant l’église. Cela commençait le samedi soir au mardi soir avec une retraite aux flambeaux vers l’église. Il faisait des économies dès février pour avoir de l’argent de poche pour les manèges. Jean Rouaud réunissait des fagots pour faire un feu de joie ; on dansait autour avec la fanfare (air militaire). Il y avait le stand Cara avec des voitures auto-butantes 50 centimes le soir. Des courses de chevaux se déroulaient au Pont Neuf (années 50) puis au Van, puis au Boivre (pendant 3 ou 4 ans), puis au Grand Fay une fois par an. C’était des courses de chevaux de trait ; Paul Renaud était jockey pour Fonteneau au mois de juillet.
Les grandes vacances commençaient fin juin jusqu’à la mi septembre. Pendant les vacances, on participait aux moissons en ramassant le foin, on faisait de menus travaux à la ferme (ramassage des gerbes, montée de la charretée de foin en aidant le grand-père, sous la chaleur en 1959 à 12 ans). En 1959, c’est la dernière année qu’il utilise la batterie à vapeur. Ils allaient peu à la mer sauf pour accompagner le grand-père qui faisait la pêche à pieds (bucots, moules) en prenant le car à l’Hermitage deux fois par an. Après la moisson, le foin est coupé ; on marchait pied nu (cela faisait de la corne). Il portait aussi des sandalettes en linon blanc. Son premier bain à la mer il l’a fait à 23 ans mais n’en est pas très friand. (il y est allé avec ses enfants pour leur faire plaisir. Il lisait beaucoup (Histoire) surtout sur la Seconde guerre mondiale, la guerre du Vietnam (Paris Match, a découpé des articles sur la période 1965 à 1967 qu’il a relié). Les filles étaient à cette époque secondaire, il aurait voulu partir pour le Vietnam pour faire de l’humanitaire mais il n’avait pas l’argent.

De 01.18.49.10 à 01.38.05.18 interview de Nelly Bougie sur le Docteur Frimaudeau.
Nelly Bougie a travaillé chez le Docteur Frimaudeau jeune fille de 1952 à 1953 avant de sa marier en 1954.Le Docteur Frimaudeau a passé 7 ans à saint Père en Retz (il est arrivé en 1945 avec sa moto. Il allait en campagne voir les malades souvent avec des bottes, d’abord en moto puis avec une JV 4. Il avait le téléphone chez lui et il consultait aussi la nuit pour les urgences, pratiquant les accouchements à domicile (il n’a pas assisté à la naissance de ses fils, c’est Mlle Ménard la sage femme qui mis au monde Ronan Frimaudeau. Il y avait aussi le vieux médecin le Docteur Bouillé puis il y a eu Rabier.Le médecin de campagne se levait tôt. Il plâtrait. Mme Frimaudeau l’assistait (elle avait 11 ans de moins qu’elle, elle était bretonne et venait chez ses tantes qui avaient une villa sur la côte, c’était une belle femme). Nelly Bougie faisait le ménage, le bureau avant les consultations, la salle d’attente. Les consultations débutaient vers 8h30. Il n’y avait pas l’eau courante mais un évier. Elle faisait la cuisine et s’occupait des enfants ( les promener, les sortir), recevait les patients quand Mme n’était pas là. Le coteur travaillait beaucoup, 20 à 25 personnes en consultations avec en plus les urgences. Puis il partait l’après-midi, ne mangeant pas toujours le midi, étant aussi appelé la nuit pendant les épidémies de grippe. Quand les gens n’avaient pas d’argent, ils payaient quand ils pouvaient. Il ne tenait pas de compte, soignait tout le monde, consciencieux, aimant son métier. Il prenait ses bottes quand il allait vers la Sicaudais vers la Barre Saint Jules pour traverser à traves champ. Il aimait la nature. Quand il a du se faire opérer de l’appendicite, il ne voulait pas y aller (parti pendant 8 à 10 jours). C’est M Le Hour de sainte Opportune qui faisait office d’ambulance. A Paimboeuf, il y avait un chirurgien. Le Docteur Frimaudeau écrivait et peignait et faisait aussi de la poésie. Il y avait beaucoup de malades en hiver (grippe, poumons, cancer). Pour les accouchements, il pouvait partir 3 ou 4 heures –forceps). Il était heureux quand il mettait un enfant au monde. Il prenait ses vacances en Bretagne en bord de mer au Pouldu. Nelly avait alors 22 ans.
Ensuite le docteur Frimaudeau est parti à Paris pour refaire une clientèle (un spécialiste lui a envoyé une clientèle), cela était moins fatiguant que la campagne.. Nelly Bougie a été du voyage puis elle est revenue à Saint Père en Retz pour faire le ménage chez Mme Plaisance, puis s’est mariée et a eu trois enfants.

01.38.05.19 : couverture de livre « Les hôpitaux de plein vent, Jean Frimaudeau médecin de campagne en pays de Retz, Siloé

01.38.20.06 à 01.38.52.17, dessins de Louis Barteau parus dans le livre sur le docteur Frimaudeau

01.38.52.18 à fin : 4eme de couverture du livre du Docteur Frimaudeau, portrait du docteur

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