• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 11 [27803]

2004 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W151 ; Saint Père en Retz 11; 19.04.2004, Gérard Guard et Justin Leduc (père et fils), agriculture, laiterie, JAC, Harmonie, fanfare Durée 41’56’’. DVDCAM. 604VM0188

Interviews de Gérard Guard et Justin Leduc.

Gérard Guard, retraité de l’agriculture, a réalisé des films 79 ans.
Justin Leduc, 95 ans, retraité de l’agriculture, a fait des films Super 8 lors de sa retraite.

A travers leurs films, ils voulaient illustrer ce qui avait été leur métier. Justin leduc a filmé l’ostréiculteur, le paludier, les fêtes locales, sa famille, les battages.

Gérard Guard a filmé à partir de 1975. des films de voyages (Israel…), l’agriculture, les paludiers, les ostréiculteurs, les abeilles, sa famille. Il filme pour le plaisir et y développe son goût pour la photographie. Il a fait beaucoup de photographies avant de faire les films. Il s’est fait aidé par un vendeur de matériel, ensuit il a sonorisé (les a fait pisté sur une bande magnétique à Nantes ou à Paris.


Justin Leduc faisait sonoriser ses films à Paris et les faisait développer chez Kodak et Yves Billard ‘de Châteaubriant) l’a aidé également. La famille de Justin Leduc participait aux séquences. Il concevait ses films lui-même et les montait. Il a filmé la laiterie Filhou (M Filhou est mort le lendemain). Justin Leduc produisait du lait, et M Filhou le transformait. Justin Leduc a commencé avec ses parents agriculteurs à La Claie. A l’époque, il n’était pas question de faire autre chose et quelqu’un devait reprendre la ferme. C’était une ferme d’un trentaine d’hectares. C’était un agriculteur innovant, c’est le premier à avoir acheté une moissonneuse lieuse en 1921 et en 1951 une moissonneuse batteuse (en association). Ensuite, il s’est agrandit sur 48 hectares et a également fait du mais.

Gérard Guard a pris la suite de son père en 1957 avec 30 hectares. Il a été aide familial dans la ferme de ses parents de 1950 à 1957. Il a agrandi son exploitation à 35 hectares. Son exploitation était accès sur la production animale et sur les céréales (blé, orge, mais). Après la guerre, la production se développe. Les conseiller agricoles poussaient à la production. Il réfléchit dans des groupes, apprend de nouvelles méthodes avec des livres et au Centre d’études techniques, au Centre de gestion et d’économie rurale, s’initie à la comptabilité (donnant lieu à la TVA en 1975, aide d’un aide-comptable). En 1985, il prend sa retraite.
La technique se développe beaucoup (déclarations des productions, identification des animaux). Il a fait l’école primaire et a 12 ans a commencé à travailler à la ferme tout en faisant des cours par correspondance. Il a pris des responsabilités syndicales, est devenu expert agricole, a exercé deux mandats à la Chambre d’agriculture. Il a participé à la coopérative du lait, des achats d’engrais. Il évoque la mise en place du statut du fermage et du métayer. Il a été aussi dans d’autres coopératives (administrateur de la CADO) et a fait des cours pendant 20 ans dans un lycée professionnel.
Il évoque le mouvement de la JAC et la nouvelle agriculture qui en découle. Justin Leduc a milité dans la JAC et a été responsable local et départemental (en juin 1950 après la Congrès de Paris). Justin Leduc est à l’origine de la création du lycée technique et professionnel de Saint Père en Retz. Il a été aussi président départemental de l’enseignement ménager pour les filles (équivalent des maisons familiales). Le lycée a été construit dans les années 60. Il y avait sur la commune les fêtes de la JAC, les kermesses des écoles, le Congrès de gymnastique et de musique. Justin Leduc était tambour dans la fanfare dès ses 12 ans et arrête dans les années 80 ; il a été aussi chef de musique de la Saint Pierre de Retz. Gérard Guard est dans la fanfare depuis 35 ans. La fanfare a été créée en 1915 pendant la guerre pour faire de la préparation militaire, former les jeunes. Il y avait une section de gymnastique et de la musique dirigée par le clergé pour les garçons non mobilisés. Cette préparation les préparait à la vie militaire. Il n’y avait pas à l’époque de femmes dans les fanfares. La mixité est arrivée dans les années 60.
A la JAC, il y avait aussi une section féminine qui s’occupait des fêtes, de l’éducation des jeunes filles, de couture, de cuisine. Il y avait peu de débouchés pour les filles ; bonnes, servantes…..
Le répertoire de la fanfare était constitué de marche militaire, de la Retzienne établie par l’organiste Pierre Gouin. La plupart des membres de la fanfare n’avait pas fait de solfège. L’organiste Pierre Poin a enseigné à M Guard le solfège (à l’poque les jeunes passaient beaucoup de temps dans les caves, et il trouvait que c’était du temps perdu n’aimant pas l’alcool, surtout que le vin local était très acide). M Guard avait un autre idéal véhiculé par la JAC. Il avait suivi des cours par correspondance pour faire autre chose que e courir les caves et boire des verres. A 10-12 ans, il avait un petit accordéon diatonique et il a appris le solfège auprès de l’organiste, ensuite il apprend la clé de fa, de sol et d’ut (pour le trombone, le baryton). Il fait de l’accordéon depuis 35 ans.

A partir de 00.30.38.08 ; Justin Leduc (fils) ; la fanfare a une origine militaire. Il y avait aussi les fêtes religieuses comme la Fête Dieu. Il y avait aussi la fanfare dans l’église pendant les Offices religieux et lors du 11 novembre. Parmi les morceaux de musique joués, il y avait le défilé des bataillons, la Marseillaise (commémoration de l’armistice).

M. Guard a débuté le solfège vers 12-13 ans. Pendant la guerre, il a trouvé un accordéon chromatique en bon état. A la fin de la guerre, on lui demande de faire des bals mais il n’avait pas le répertoire. Il a monté un groupe avec un autre qui jouait du saxophone et de la grosse caisse. Les danses de l’époque étaient les marches, les fox, les tangos, les danses populaires, la polka, la valse, la mazurka, les maraichines (connues dans les marais vendéens sont venues plus tard), les quadrilles….
Après la guerre, il y avait peu de moyens de communication, ensuite sont venus la voiture, le cyclomoteur. La radio a permis des échanges entre région. Dans les années 1980-1990, on a adapté des danses folkloriques étrangères au répertoire locale en adaptant musique et danse. Les bals après la guerre se faisaient surtout pendant les noces. M Guard en a fait pendant 7 ans, avec 2 à 4 bals par semaine. Les noces se déroulaient surtout le mardi et le mercredi, le samedi, jamais le vendredi (à cause de l’église parce qu’il fallait faire maigre). Il y avait un cortège lors du mariage dirigé par un musicien (accordéoniste) qui les mène à la mairie et à l’église. Le repas se faisait dans les fermes (débutant vers 1h de l’après midi et s’achevant vers 5h30 à 6 heures du matin). Le musicien faisait danser l’asemblée pendant deux heures puis l’on reprenait le repas (vers 20h30 à 11h30), puis on dansait jusque vers 5 heures du matin. Il a fait des bals seul, ou avec un saxophoniste (qui avait une grosse caisse actionnée par son pied) ou avec un 3eme qui jouait de la trompette. Dans les grands bals, il y avait un batteur et 4 musiciens. Des contes et des histoires étaient dits pendant le repas.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam