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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 13 [27805]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W153 ; Saint Père en Retz 13; 21.10.2004, prises de vues, paniers. Interview de Paul Bichon, vannerie, agriculture, moissons, Saint Jean, jeu d’enfants, Noel, école, fanfare.. Durée 40’49’’. DVDCAM. 604VM0190

De début à 01.01.10.12 ; gros plan sur paniers en vannerie, divers modèles.

De 01.01.10.13 à fin : interview de Paul Bichon qui fait des paniers depuis qu’il est à la retraite. Il a fait en vannerie des berceaux pour ses arrières petits enfants (d’après un modèle ancien). Il prépare l’osier coupé pendant l’hiver puis mis dans l’eau pour le faire bouillir pendant trois quart d’heure pour en faire ce que l’on veut. Une machine à dégrossir l’aide (on peut aussi dégrossir avec un couteau sur le genou). On débute par l’anse, puis la première rangée de côte en châtaignier, puis les autres, puis l’œil. Il a appris en voyant son frère et son père. Quand il était jeune les paniers étaient faits pour contenir la nourriture des animaux. Les paniers étaient confectionnés pendant la veillée. Il y avait des guérisseurs pour les bêtes comme « Magenta » à Saint Michel (il fallait aller dans la cave, il buvait le premier dans un verre puis les autres devaient boire après lui dans le même verre).Il y avait un rebouteux à Saint Père. Les femmes ne faisaient pas de paniers autrefois. Les branches de châtaignier sont coupées en deux et l’osier est dégrossi. Pour le berceau, il a utilisé du noisetier plus flexible pour faire un ovale. Les critères pour qu’un panier soit réussi ; la régularité, les côtes, être solide.

Le laitier ne passait pas autrefois. On commençait à travailler à 14 ans d’abord auprès des bêtes. Les choux permettaient de nourrir les animaux en hiver. Chez eux, il y avait 12 vaches et une partie des terrains étaient de l’autre côté de la route (ce qui n’était pas pratique et ne permettait pas un développement du cheptel). Il cultivait 27 hectares avec du blé, des betteraves et des choux. Au début pour semer du blé, il fallait beaucoup de personnel. On cultivait en sillon, on passait au buteur puis au rouleau à adouber. Quand un bœuf était dressé il n’oublie pas surtout si on les prend tous les jours. Pour le dresser, on marchait devant pour qu’il suive le sillon. Il faut qu’il fasse le sillon le plus droit possible. Le timon pose des problèmes quand il faut tourner. Pendant la guerre, les femmes faisaient le travail dans les fermes, certaines faisant les labours. Une femme faisait aussi les battages sur la machine à vapeur pendant la guerre.

Pour faire le feu de la saint Jean, on passait avec une charrette dans les fermes pour récupérer les fagots puis on faisait le feu. Dans un champ et une ronde autour du feu. Quand le feu était éteint on tâchait de sauter au dessus. Il n’y avait pas de musiciens, on chantait « danser les filles le bord de la Loire, allez embraser votre bien aimée sous les fougères », à ce moment il fallait embrasser la fille). Il y avait aussi un jeu avec un balai.
Les jeunes se rassemblaient dans les fermes le dimanche après la messe. Ils ont eu leur premier tracteur en 1965 avant ils travaillaient avec des chevaux. Lors du 1er mai, les jeunes pouvaient faire des bêtises comme mettre le matériel au bord de la route (cela se faisait pendant la nuit).Il n’y avait pas d’arbres de mai décoré. Il y avait les veillées, la messe de minuit. Pour Noel, il n’y avait pas toujours de dinde, peu de cadeaux pour les enfants (orange, petits cadeaux). Il allait à l’école à pied, en vélo, en car, en sabots de bois. Il y avait aussi les sabots pour le dimanche. Pour les garçons, il y avait des galoches noires à semelle de bois, et pour aller à l’école des brodequins. Dans la classe, il pouvait y avoir 10, 20, 40 élèves avec plusieurs sections. Les punitions ; recopier 100 fois, 200 fois. Il ne mangeait pas le midi à la cantine mais chez sa tante. Les enfants apportaient à manger à l’école (quand il faisait trop froid, il rentrait dans la cantine. Il y avait un poêle à bois dans la classe. Le professeur était sévère. Il y avait 4 classes et 4 instituteurs.

Albert Rouleau jouait du saxophone (il jouait au pied avec une grosse caisse), Alexandre Guihaux de l’accordéon. A Pâques, il y avait des œufs au jardin. La kermesse se faisait avant les vacances avec des jeux, des chants, des danses.

01.39.58.22 ; un joug pour les bœufs et son explication.

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