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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 16 [27808]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W156 ; Saint Père en Retz 16; 22.10.2004, interview Maurice Landry, vie des écoliers par les écoliers de l’école Jacques Brel avec Jean-Yves Berthomé professeur des écoles. Prises de vues, photographies. Durée 30’56’’. DVDCAM. 604VM0193.

De début à 01.29.05.00 à interview Maurice Landry devant les écoliers de l’école Jacques Brel.

Certains élèves faisaient 6 à 7 km à pied pour venir à l’école. On entrait à l’école vers 4-5 ans (à l’asile).Il ne faisait pas toujours ses devoirs et un jour son père a dit à son instituteur le Père Jégo, « tu peux serrer la vis à mes enfants » et le lendemain, il a du se résoudre à faire ses devoirs. Il faut de la discipline. Il partageait sa chambre avec son frère dans une jolie maison (il faisait sa chambre une fois par semaine) ; sa mère était couturière et faisait des chapeaux puis a élevé 5 enfants. Il y avait un préau à l’école. Il n’avait pas d’animal de compagnie. Les matières étudiées étaient le calcul, le français, l’histoire et géographie, un peu de science. A 12 ans et demi, il est sorti de l’école avec une culture générale suffisante. Il y avait trois classes, la première classe avait le 1er et 2eme degré, la seconde classe avait le 3eme et le 4eme degré, et la troisième classe le 5eme et 6eme degré. Le déroulement de la classe ; une semaine sur le français (rédaction, lire, écrire, dictée), une semaine sur l’histoire. Il fallait apprendre par cœur. A la cantine, il y avait Marie-Louise la cuisinière qui cuisinait dans une marmite ce que les élèves lui envoyait (haricots blancs, boudins, soupe). 15 à 20 élèves (les plus riches) mangeaient à la cantine, les autres mangeaient des œufs durs, du pâté, du pain, de l’eau. Les gens de Chauvé venaient à pied et restaient trempés toute la journée. Il avait comme jeu un mécano (grue), des crayons de couleurs, un compas pour le dessin. La plume devait durait au moins un mois (chaque plume était mise sur la facture reçue par se mère. Les parents avaient peu d’argent. Les vacances duraient un mois. Pendant les vacances, on devait donner à manger aux lapins et à la basse-cour tous les matins (aux lapins, aux pigeons). Ensuite, on allait au Patronage l’après-midi pour ceux du bourg, courir dans les champs, jouer à la guerre. On mangeait beaucoup de volailles, d’œufs. Dans le jardin, il fallait éclaircir, on cultivait des melons, des légumes. Chacun avait ses légumes et sa volaille. On chantait beaucoup en travaillant. Il y avait une balançoire dans le jardin pour son petit frère. Dès la sortie de l’école, on travaillait au jardin. Il allait chercher le lait chez sa grand-mère Séjourné. On en buvait beaucoup. La journée d’un enfant de 10 ans ; lever à 6h30-7h (plus tôt l’été), radis à éclaircir en été avant d’aller à l’école, école, repas du midi, 1h30 à l’école à 4h00, puis étude jusque vers 5h30 (quand on avait fait une bêtise l’instituteur nous gardait plus tard 1h ou 1h30 en plus). Quand l’instituteur était malade, un autre faisait deux classes.
On avalait de l’huile de foie de morue, puis du canevace. Pendant la récréation, on s’amusait beaucoup. Le midi, il mangeait chez lui car il vivait au bourg (lapin, légumes, poulet, haricots blancs, choux verts avec du beurre rance, ragout, blanquette de poulet….). Pendant la guerre, il mangeait à leur faim.
On économisait le papier.

De 01.30.26.18 à fin, photographies de classes anciennes (sabots et galoches).

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