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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 22 [27814]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W162 ; Saint Père en Retz 22; 4.11.2004, .interview Maurice Landry, Guerre 39-45, Pauline Dupont commerces, marchés, arrivée à Saint Père, foires, enfance, Pâques. Durée 41’54’’. DVDCAM. 604VM0199

De début à 01.10.23.24 interview de Maurice Landry

En 1937-1938, il y a eu une demi-mobilisation. Puis la mobilisation s’est faite en 1939. Il a fallu attendre l’offensive de Juin 1940, pour que les Allemands rentrent en France. L’arrivée des Allemands à Saint Père s’est faite par deux soldats allemands sur deux motos casquées, puis ils sont arrivés avec des camions. On n’a pas trop souffert des allemands à Saint père malgré l’absence de café. Des ravitailleurs de Saint Nazaire venaient chercher des pommes de terre en vélo.
Pendant la catastrophe du Boivre ; lui est en ligne de l’autre côté de la Poche. Il a eu des informations par la croix Rouge qui faisait suivre du courrier. Des avions sont tombés le 1er mai 1942 ; une escadre de bombardier a été descendue par les Allemands (ils se sont écrasés à la Morandière et il y a eu des survivants) M Monnier en a caché chez lui. Un autre avion a été abattu pendant une nuit par la DCA de Saint Père et de Saint Nazaire ; à La Tropine (il est allé rassembler les morceaux pour les enterrer. Le Père Rolland a voulu faire une cérémonie au cimetière et il a demandé si c’étaient des protestants ou des catholiques. Une famille anglaise est venue sur les lieux par la suite (le lieutenant Sterling a été tué).

01.10.24.00 ; affiche Saint Viaud, 2eme randonnée cycle touriste, souvenir de Fabrice Salanson 13 novembre.
01.10.34.16 ; photographie du 1er groupe de la section 1974 avec ses dirigeants du club cycliste
01.10.47.22 ; photographie du lieutenant Sterling
01.10.54.08 à 01.11.06.22; photographies d’avions abattus

A partir de 01.11.06.23, interview de Pauline Dupont à Saint Père en Retz depuis 1947 (venant de Vendée de Saint Gervais).
Son mari a travaillé à la laiterie Fillaud ; ils ont eu deux enfants, 4 petits enfants et 3 arrières petits enfants. Ils avaient deux vélos et pas de voitures et des soucis pour trouver un appartement. Elle aidait dans les cafés. En 1917, i y avait 18 cafés au bourg et il y avait un gros marché de bestiaux. La Grand-mère Lépine tenait un café en face du marché à bestiaux.

Elle est d’origine maraichine et tirait les vaches. Elle servait dans les cafés chez Mme Houssais. C’était des cafés modestes qui n’étaient pas de très bon rapport. Elle allait un dimanche chez l’un chez l’autre pour garder un café. Parfois, elle faisait les mariages. Dans les cafés, la fermeture se faisait vers 10h 11h. Certains cafés servaient des petits repas.
Elle a travaillée chez la fleuriste, préparait les fleurs (deuil, mariages), chez le boulanger (qui allait en campagne pour livrer le pain), au bureau de tabacs. Elle servait pour dépanner.

Les mariages pouvaient durer trois jours. Pour le repas de mariage, il y avait beaucoup de coquillages, de poissons, de viandes, de gigots, de dessert, de fromages. Dans l’après-midi, les serveurs préparaient la table pour le soir avec le potage, la sole, le rôti de veau, les petits pois, la salade, la pièce montée. Il y avait danse jusque vers 1 heure. En Vendée, il y avait un gâteau sec (fait de beurre, de fleur d’oranger pour les mariages).Elle est venue de Vendée avec son mari ; quand on arrive dans un autre pays on est étranger. Ils sont venus ici car il y avait peu de travail en Vendée. Son mari a travaillé à la laiterie grâce à un cousin ; son mari aimait la mécanique et n’avait pas de diplômes mais était très adroit.
Au salon de coiffure Joffre, il y avait trois coiffeurs. Les femmes étaient autrefois en coiffes et en chignon avec une résille ; elles portaient la coiffe du dimanche pour aller à la messe en roulant leurs chevaux. Les coiffes de Vendée ne sont pas les mêmes qu’à Saint Père. Puis est venue la mode des indéfrisables (une permanente). En 1947, les femmes ne portaient plus la coiffe mais déjà le chapeau. Il y avait une chapelière à Saint Père Mme Chauvert. On mettait un chapeau pour aller à la messe. Les femmes mettaient des rouleaux à la maison. Ils utilisaient le vélo pour aller à la mer. Ils ont eu une moto puis une voiture Peugeot.

Quand ils sont arrivés ils sortaient des marais tristes et lugubres. Il y avait beaucoup de commerces à Saint Père, des hôtels. Les jours de foire, les gens mangeaient dans les cafés ou au restaurant. Le dimanche matin, après le café, il y avait les brioches et le café après la messe .Il y avait peu de femmes dans les cafés mais plutôt des jeunes.
Pour Pâques, (il y avait peu de fêtes), il y avait des courses de vélos, la fête foraine, un grand bal et les cafés étaient pleins.

Les boissons dans les cafés étaient le vin rosé ou du rouge, avec des cacahuètes ; il y avait des joueurs de cartes le soir.

Elle a travaillé à l’Hôtel Dousset, faisaient le service pendant les repas.

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