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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 23 [27815]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W163 ; Saint Père en Retz 23; 4.11.2004, .interview Pauline Dupont, service dans le château, Suzanne Veyrac, Pommeraye (qui s’éteint ruiné à Saint Père), commerces, Fête-Dieu, travail des femmes, foire, René Leduc (aviateur). Durée 34’16’’. DVDCAM. 604VM0200

Du début à 01.06.26.10 Interview de Pauline Dupont.

Pauline Durand a fait le service au Château de la Rouaudière (demeure de Marion de Procé maire de la commune de 1890 à 1916). Elle venait lors des repas donnés par M Vallée après la chasse. Avant de partir à la chasse, il fallait qu’il joue du clairon avant que les gens ne partent mais un jour son fils est parti avant le clairon, et M Vallée était très en colère ; où est mon fils, vous savez que vous ne devez pas aller à la chasse avant que le clairon ne sonne. Le repas était classique. Mme avait sa sonnette et lui disait, « vous direz en ouvrant les deus portes séparant le salon et la salle à manger, « Mme est servie ». Pour les 70 ans de Mme, il y a eu un gâteau et un feu d’artifice, du champagne. Elle devait mettre un petit tablier tenu par une épingle (elle a servie pendant 10-12 ans). Le couple avait une fille handicapée et une autre fille plus stricte. C’était un beau château et des gens aisés mais le repas était simple. Madame aimait beaucoup recevoir mais il y avait peu de marchandises pour le repas. Il n’y avait jamais de gibier et les fruits venaient de la serre.

De 01.06.26.11 à 01.34.15.03, Suzanne Veyrac.

Suzanne Veyrac arrive à saint Père en 1962. Son mari y est nommé notaire en juillet 1962 (venant de Nantes). Le couple occupe la maison de la Place du Marché (logis du XVe, ancienne résidence féodale des templiers de Biais et où Louis Pommeraye s’éteint le 6 aout 1850 chez son beau-frère Me Flandrin notaire et maire en 1848, maison occupée par des notaires comme Me Réveillé, Me Raymond, partie XIIIe). Quand elle est arrivée dans les années soixante, elle était perdue venant de Nantes et vivant chez des parents commerçants en ville. Autrefois, c’était une commune rurale avec des clients (agriculteurs) et des petits commerces, trois boucheries (il n’y en plus. Il y a eu beaucoup de changements. Il y avait UNICO, trois boulangeries, des petits cafés (une vingtaine). Les cafés tenaient les cafés pendant que les maris pratiquaient une autre profession ; c’était un complément de revenu.

Elle aidait son mari à l’étude en temps que clerc de notaire. Élue conseillère en 1982 à 1989 sous M Charrier) s’est présentée à la mairie. Elle trois fils. Son mari est mort en juillet 1987. Elle est partie en 1987 pour revenir en 1989 pour deux mandats de maire (du 17 mars 1989 au 15 mars 2001). Elle a été la première femme dans un conseil municipal dans le Pays de Retz ; sur 23 conseillers municipaux, il y avait 5 femmes. Pendant son mandat, elle a fait acquérir l’abattoir par la municipalité (racheté par des chinois puis abandonné), fait construire la salle de La bergerie.
Dans les années 60, les clients à l’étude de notaire étaient des agriculteurs. C’étaient surtout de petites exploitations (maintenant elles sont réunies en GAEC. La ferme tournait autour de l’élevage et du lait car il y avait la laiterie. Vers 1980, il y a eu le développement des exploitations. Avant il y avait donation, des partages de fermes et les fermages. Les lotissements se sont développés depuis. On venait voir le notaire pour des conseils, pour le paiement des fermages. L’étude était ouverte le dimanche matin et le 11 novembre c’était le ramassage des fermages. Son mari avait été clerc à Nantes. Ses parents étaient commerçants rue Franklin à Nantes et elle connaissait à peine le jardin, le potager, les poules, les lapins. Elle a du s’adapter au monde rural. Elle allait à Nantes en voiture.
Elle allait de temps en temps au cinéma Saint Roch et au théâtre.

Pendant les Fête-Dieu, il y avait des reposoirs place du Marché ; des pétales de roses étaient mis sur le sol pendant les processions. Pendant les fêtes de Pâques, il y avait une fête foraine sur la place du Marché avec des manèges (eux partaient pendant cette fête à cause du bruit). Tous les mois, sur la place du Marché, il y avait un bal dans une grande rotonde fermée avec un accordéon.

Plusieurs générations se côtoyaient dans une même ferme. Les fermes étaient petites et peu riches. Les hommes travaillaient chez Kuhlmann à Paimboeuf et les femmes travaillaient à la ferme. Les femmes travaillaient à la laiterie, aux galettes Saint Michel, au bac de Mindin.
Il y avait des magasins de vêtements et de tissus (2 ou 3), des marchands de chaussures, un chapelier, un horloger, un grainetier, 5 épiciers, 3 boucheries et plein de petits commerces, un garagiste, des artisans regroupés dans le bourg, un maréchal-ferrant. Les artisans sont dispersés sur la commune aujourd’hui. Il y avait environ 40 commerces qui vont péricliter dans les années 80-90.

Il y avait les grands marchés et les foires tous les samedis matin (tous les 15 jours) avec des bovins et des comices agricoles. C’était un gros bourg rural ensuite les bêtes ont disparues de la place du Marché.

La famille de René Leduc ; ils habitaient Kermoiret et il y avait 3 fils dont Georges Leduc (maire du 20 mars 1965 au 24 mars 1977) marchands de biens, René Leduc qui venait souvent de Nantes cherchait ses fermages, passionné d’aviation, homme compliqué, anxieux, modeste qui ne racontait pas ses exploits.. Les Leduc avaient des fermes.

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