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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 25 [27817]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W165; Saint Père en Retz 25; 5.11.2004, .interview Thérèse Dousset, Marguerite Evain, Henriette Mariot, Raymonde Pruneau, école, veillées, Guerre 39-45, enfance, accouchements, médecine. Prises de vues, broderie, dessin. Interview préparé par les écoliers de l’école Saint Opportune, professeur des écoles Didier Rousseau, Guerre 39-45, catastrophe du Boivre. Durée 42’02’’. DVDCAM. 604VM0202

Interview de .interview du début à 01.30.24.23 ; Thérèse Dousset, Marguerite Evain, Henriette Mariot, Raymonde Pruneau.
Thérèse Dousset a reçu une gifle par la sœur quand sa boîte à couture est tombée.
L’année du certificat, on n’écrivait pas sur la première page car la demoiselle devait y mettre un titre, gare à celles qui s’étaient trompées (une gifle). Les parents étaient sévères. Les parents n’allaient pas voir les instituteurs. A 13 ans elle aurait du passer son certificat de 2emme degré mais sa tante a quittée la maison pour la ville en mars 1924 (veuve avec son fils) et sa mère était enceinte (l’enfant devait naître en juin), et il n’y avait plus personne pour aider. Quand on lui a dit qu’elle n’irait plus à l’école elle a pleuré (aurait voulu passer ce diplôme). Elle a commencée à travailler en s’occupant des bêtes (vaches). Elle s’occupait de traire les vaches, elle faisait les foins avec sa sœur et son frère. Il y avait peu de distractions pour les jeunes. Quand on tuait le cochon on invitait les voisins et des parents. Pendant les veillées, on jouait aux cartes, on dansait (un cousin jouait de l’accordéon, d’autre faisait de la musique avec du papier tabac). Il y avait un jeu avec un bâton provenant du feu du foyer, « je te passe le petit bonhomme qui vit », si ça tombait sur vous il y avait un gage (on embrassait quelqu’un).
Il y avait les vêpres.
On fréquentait les garçons le dimanche vers 18-20 ans. Les filles faisaient la traite le dimanche mais pas les garçons. Ils allaient en charrette tirée par un cheval à la messe ou à pied. Elles n’avaient pas de vélos pendant la guerre Ceux qui avaient des vélos pendant la guerre avaient des pneus pleins. Les chaussures étaient réparaient avec des pneus de voitures. Elles portaient des galoches (semelles en bois) et des brodequins et pas de souliers pour aller à l’école. La vie pendant la guerre était difficile et ils n’étaient pas libres à cause des allemands. En campagne, ils avaient à manger, le soir ils camouflaient les fenêtres. Raymonde Pruneau a eu l’électricité au début de la guerre ; quand les allemands sont arrivés elle a été coupée pendant un moment et ils utilisaient la lampe tempête. Ils avaient de la viande, des légumes, des cartes de rationnements, des problèmes pour avoir des vêtements et du tissu. Du monde de Saint Nazaire venaient chercher des choses, de la nourriture ; ils échangeaient de la nourriture contre des chaussures, des casseroles, des poêles.

On tuait deux cochons par an et des poulets. Leurs frères tendaient des collets pour avoir des perdrix, des lièvres, des lapins. Pendant la guerre, il n’y avait pas de chasseurs mais des poses de collets et des cages posées.

Raymonde Pruneau gardait les moutons (bergère de 11 à 21 ans) ; elle n’a pas eu son certificat d’études. Ses voisines aussi gardaient les vaches et l’hiver elles faisaient un feu de bois. Elles apportaient leur tricot, faisaient de la charpie avec du vieux tissus. Comme elle n’avait pas de radio elle chantait ; sa grand-mère venait la voir (sa mère est décédée à 37 ans d’une hémorragie en mettant au monde son petit frère, elle avait 3 ans et demi). Son père s’est remarié et sa marâtre n’était pas facile. Elle avait 5 frères et sœurs et deux demi enfants (dont un mort à un an de la maladie bleue).Quand elle a treize ans la guerre éclate. A 18 ans, elle a connue son mari qui avait trois frères et 2 sœurs. Ses sœurs assuraient la traite des vaches elle allait donner à manger au cochons le soir. Avec son frère elle chantait. Il n’avait pas de train électrique. Ils cuisaient des patates pour les cochons. Elle soignait les petits cochons. Elle avait le droit d’aller à la foire.
Ils y avaient des gens qui soignaient, des rebouteux (prières et herbes) comme le Père Mario qui faisait un signe de croix et mettait des cataplasmes. Quand, elles avaient des verrues elles frottaient cette dernière avec de l’herbe à biche quand c’était la pleine lune. Elle n’allait pas chez le dentiste et se rendait chez Pierre Durand pour arracher une dent avec une petite tenaille puis de l’eau de vie pour stériliser. Quand elles étaient enrhumées, c’était de l’eau de vie et du lait et du rhum. Elles allaient peu voir le médecin, on allait plus facilement voir le pharmacien.
Certains utilisaient des herbes ; herbe de Saint Jean, guimauve, plantin (contre les piqures de guêpes), les ronces (pour les gargarismes), la Bourdaine (quand on était constipé, le tilleul, le thym, la sanguenite (contre les vers).

01.27.55.08 : mariage, photographie avant 1914 avec un militaire, robe blanche, femmes en coiffes.

01.28.02.17 : mariage au début des années vingt avec mariage et coiffes

01.28.11.04 : grand-mère avec coiffe et chien qui tricote (fait des chaussettes)

01.28.21.06 : moulin de La Rose 1919, basse-cour

01.28.29.17 : photographie du moulin de la Rose 1846-1926

01.28.46.03 : abécédaire brodé 1892, Henriette Séjourné a 12 ans

01.29.16.07 : abécédaire brodé de Marie Landais 8 ans Les Lardières.

01.29.43.24 : page de livre avec lettre ornée, « Marie est ma mère je suis son enfant » (Dousset) et autre dessin. Dates des croisades, cartes de France, arithmétique.

A partir de 01.30.24.24 ; écoliers de Sainte opportune, avec le professeur des écoles Didier Rousseau dans le cimetière avec Louis Barteau (ancien garagiste et peintre). Monuments aux morts dans le cimetière, catastrophe du Boivre. Avant le début de la guerre, il y a peu d’informations dans les journaux. Il y avait la radio, les journaux, le bouche à oreille. Personne ne voulait se battre. Hitler a donné du travail aux Allemands (autoroutes) et fabriquer des chars pour envahir l’Europe. De Gaulle avait demandé que l’on construise des chars (la guerre était imminente et nous étions sans matériel). En 1941-1942, nous avons eu un lavage de cerveau indiquant que l’IIIe Reich était supérieur. Le retour des déportés nous ont ouverts les yeux. Avec un poste à galène il captait les ondes. Radio Paris ment, Radio Paris est allemand ».
A Nantes, il y a eu 50 otages (assassinat de l’officier Hotz). La Résistance s’organise. On vivait dans l’ignorance totale. Les allemands avaient pris les radios. Certains les cachaient dans des baraques (comme le Père Bichon au Pé). Trois victimes de Saint Père sont mortes en déportation.
Il y avait des résistants : Henri Dousset (hôtelier) qui allait à Nantes ramenait des munitions, de la dynamite (cachés dans la véranda de l’Hôtel Dousset et dans son jardin), M. Bayot (rue de la gare) tenait un café et la Gestapo est arrivée un dimanche. Jean Labedic (secrétaire de la mairie à Chauvé) est arrêté ; il était en relation avec l’abbé Serrault.


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