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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 26 [27818]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W166 ; Saint Père en Retz 26; 5.11.2004, interview préparé par les écoliers de l’école Saint Opportune, professeur des écoles Didier Rousseau. Louis Barteau Guerre 39-45, Résistance. Pierrette Moriceau, gare, vie quotidienne. Durée 40’15’’. DVDCAM. 604VM0203

Interview d’écoliers de Sainte Opportune, professeur des écoles Didier Rousseau.
Pendant la guerre 39-45, il y a eu des délations. M Labédic a été arrêté. Le garde champêtre nettoyait le lavoir. Saint Père est chef lieu de canton.
Il y a eu des tortures, le maquis (après le débarquement du 6 juin 1944), des otages et la catastrophe du Boivre où des civils périssent. Des civils ont été tués par des bombardements comme Jean Scuelo (ses parents entretenaient le château) et Jules Colin neveu du Père Colin prêtre) tués lors d’un bombardements au Château du Prieuré (où résidait l’Etat Major allemand pendant la Poche de Saint Nazaire). Les allemands étaient ^partis 5 minutes avant les bombardements.. Le 8 et 89 mai 1945, c’était la Libération.

La catastrophe du Boivre ; les marais du Boivre avaient été inondé par les Allemands dès 1941 pour se protéger d’un futur débarquement (cela faisait partie du Mur de la Défense Atlantique). Les allemands avaient minés ce marais. Pour permettre aux agriculteurs de déboucher le Boivre, les allemands avaient déminés le terrain. En mars 1944, une vingtaine de personnes se présentent pour déboucher l’écluse du Boivre mais Gino de Saint Michel Chef Chef a trouvé une mine et la balancer sur le tas de mines enlevés par les Allemands et le tout explose ; M Moriceau ancien chef cantonnier est blessé, M ferré de sainte Marie est tué….

Pendant la Guerre d’Algérie, il y a eu deux morts ; Clément Leduc de la Cholotière et Barreteau Jackie (fils d’un marchand de volailles, chauffeur d’un camion pris par les terroristes).Ils défendaient le sol et leur pays. Louis Barteau a fait parti du Maquis. Il y a une stèle élevée au Boivre à l’Hermitage.
Il y avait des poches à Brest, Lorient, Saint Nazaire, Royan avec un armement, des gens de métiers, 60000 hommes en place, des sous marins et des DCA. Les américains ne pouvaient pas combattre de front. Avec la résistance, il y avait 15.000 combattants de l’autre côté de la Poche contre 40 à 50.000 en face. Pendant 9 mois, les deux parties se sont regardées en chien de faience. Il y a eu 600 morts du côté non occupée et 800 blessés. A Noel 1944, les allemands ont enfoncés le front (besoin de ravitaillement pour manger).

A partir de 01.18.52.18 à 01.20.58.17, monument aux morts et stèle avec noms, vue sur le cimetière.

De 01.20.58.18 à 01.40.13.22, interview de Pierrette Moriceau arrivée à saint Père en 1936 quand elle aviat 15 ans où son père avait été nommé chef de gare. On avait dit à son père que Saint Père était une station balnéaire alors que la mer est à 7 km à Saint Michel. Il n’y avait pas de confort, ni électricité, ni eau courante. L’eau était au puits avec une remontée avec une manivelle (montée de deux seaux au premier étage). Il y avait un train de voyageurs, un train à 10h pour les marchandises, des trains le matin dès 6h ou à 8h, à 12h un train pour Nantes, à 1h30 un autre train, à 19h30 un train filant sur Paimboeuf de la gare de l’Etat à Nantes. Quand il faisait nuit, son père agitait une lanterne qu’il balançait pour que’ la locomotive voit la gare. Il y avait beaucoup de trafic, de voyageurs (car peu de cars encore), et le courrier venait par train (colis). Dimanche après-midi, les nantais venaient voir la famille et le soir il pouvait y avoir sur le quai 20 à 30 personnes pour aller à Nantes.

Pierrette Moriceau allait régulièrement au Conservatoire de musique de Nantes avec son violon, elle allait aussi à Paimboeuf avec sa mère (ville importante avec l’usine Kuhlmann). Ils venaient à Nantes pour voir des courses de chevaux. Son père jardinait (potager à droite de la gare, un parc avec des rosiers à gauche)e) et il se levait à 5 h du matin en été pour arroser le jardin avec un arrosoir. Son père a reçu une médaille pour la plus belle gare fleuries. Pendant la guerre, la gare n’a pas été bombardée. Son père est parti en 1941 quand il a été nommé à la gare de Saumur (il est rentré en résistance en faisant sauter des trains de marchandises). En 1936, saint père était une ville triste et isolée et il fallait faire 1km pour aller faire les courses. Elle avait commencée le Conservatoire de musique, puis elle est partie à paris pour être esthéticienne dans un laboratoire pendant 6 mois. Quand elle est revenue les allemands n’étaient pas encore rentrés en France. Ensuite avec son diplôme d’esthéticienne, elle a travaillé à quimper jusqu’en 1940 à l’arrivée des allemands. Elle est revenue à saint père car elle y avait rencontré son futur mari. (qui venait à la gare chercher des colis). En 1941, ses parents sont partis pour Saumur et elle les suit puis se marie en aout 1942 et s’installe chez sa belle-mère. Son père prend sa retraite à 55 ans et s’installe dans les Charentes (elle est née en Charentes maritimes). Les trains de voyageurs ont été supprimés progressivement quand le service de car s’est développé bien que les trains de marchandises passaient encore quand ses parents sont partis pour Saumur. Elle n’a pas exercée son métier d’esthéticienne (cela n’était pas courant à l’époque). A Paris, elle a beaucoup visité (Louvre…)

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