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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 28 [27820]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W168 ; Saint Père en Retz 28; 18.11.2004, interview Joseph Bichon, Alfred Clavier, Louisette Guibert, Suzanne Landais, lavandières (fondation de l’association), tuerie du cochon, battages, farces, repas, veillées. Durée 42’. DVDCAM. 604VM0205

Du début à 00.41.59.02 Interview de Joseph Bichon, Alfred Clavier, Louisette Guibert (elle n’est pas née à Saint Nazaire, elle y est depuis 25 ans, auparavant elle est venue à Saint Père en 1964 pour 3 ans, ensuite elle est partie à Saint Nazaire, puis à Châteaubriant, puis revenue avec son mari en 1977), Suzanne Landais (2 rue Saint Michel à Saint Père près de Paimboeuf).

La restauration du lavoir ; inauguré en avril 1992 avec une fête avec des laveuses habillés en noir. En 1994, il y a eu la fête des lavandières avec des jupes noires et des chemisiers blancs, des tabliers marrons, ou gris, et des danses avec des femmes et des enfants.
En juillet 1996, il y a eu une fête des lavandières avec des danses et des hommes (le lavoir n’était pas le domaine des hommes autrefois).

La dernière lavandière (ou laveuse) était Germaine Leray ; elle lavait le linge à domicile puis rincer dans le lavoir et faisait la buée (vers 1960-1961). On disait laveuse et non lavandière.
Au début pour la fête des lavandières, il n’y avait que des démonstrations, puis le groupe a appris à danser (bourrée, badoise, maraichine) accompagné d’un accordéoniste. La première fête a lieu en 19992, puis tous les deux ans. Les hommes sont arrivés en 1996 ; 11 couples, aujourd’hui 8 ou 9, mais des jeunes sont arrivés (4 ou 6 couples). Le groupe folklorique est allé à Chauvé, a fait des échanges avec le Pays de Galles. En 1996, ils ont participés à la fête du Belem à Paimboeuf..
Il pratique la ronde de Dinan et subissent l’influence de la Bretagne. Les costumes proviennent au départ des greniers et des malles (coiffes). Des coiffes de Saint Père (fond brodé) sont présentes au Musée du Lavoir. La coiffe du dimanche était portée avec un chignon). Ensuite le groupe a cousu ses propres costumes avec du tissu neuf.
La fête des boudins rassemblait toute la famille. Joseph Bichon, « le saigneur » venait à la maison et n’assommait pas le cochon et le saignait vivant (cela était meilleur pour la viande). Après la guerre, le cochon était assommé avant d’être tué. Les femmes faisaient les boudins, les saucisses, les pâtés. C’était la fête dans la famille. Les mariages et les battages donnaient lieu à des fêtes. Beaucoup de gens venaient pour les battages. La machine à vapeur venait, on chahutait dans la balle. C’était très convivial (les différents étaient atténués). Ce jour là c’était l’entraide. Il fallait 30 personnes pour faire fonctionner la machine dans la poussière et la chaleur. Le soir le Père Durand chantait, « l’hirondelle part mais ne dit pas adieu ». On racontait des histoires. Les parents évoquaient la guerre 14-18. On chassait les loups garous pour faire marcher quelqu’un, on faisait des farces. Au cours des vendanges, quand une fille oubliait une grappe un garçon venait l’en barbouiller le visage. On pique niqué pendant les vendanges (sardines à l’huile, pâté). On mangeait du poulet, du pot au feu, du far, de la tête de veau cuite dans la lessiveuse, le pot au feu le soir pendant les battages. Il y avait aussi des veillées, 2 jours par semaine ; les jeunes jouaient aux cartes (polochon), on inventait des jeux. On dansait avec un mirliton (bout de bois avec un morceau de papier). On enlevait les sabots pour danser en chaussettes. L’accordéon accompagnait les soirées de Mardi-Gras avec des déguisements et des bottereaux.

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