• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 29 [27821]

2004 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W169 ; Saint Père en Retz 29; 18.11.2004, interview Bichon, Alfred Clavier, Louisette Guibert, Suzanne Landais, fêtes, propriétaires de fermes, forgerons, maçonnerie. Durée 41’02’’. DVDCAM. 604VM0206

Du début à 00.41.01.15, Interviews de Joseph Bichon, Alfred Clavier, Louisette Guibert, Suzanne Landais.

Le Mardi-Gras est une tradition ancienne. Le défilé dans les rues cessent vers 1965.Le soir les gens étaient masqués et ne devaient pas être démasqué.On devait reconnître les gens à leur voix. C’était des masques d’usines avec des personnages affreux. Les gens dégyuis&és allaient d’une maison à l’autre.
Il y avait aussi les conscrits.

Les marguilliers allaient de porte à porte avec un bouquet pour chanter ; « nous sommes de Saint Michel des enfants de bonne vie » ; les marguillers venaient chercher du blé (quête pour l’église dans un double décalitre).

Alfred Clavier est un ancien forgeron. Au 1er mai, il ne fallait pas laisser trainer quelque chose dehors ; les jeunes déposaient par exemple devant la mairie des choses accrochées à la grille de la mairie. En campagne, une charrue pouvait arriver dans un arbre.
Il y avait les Rogations.

Il y avait une salle de bal à Pornic mais pas à Saint Père. Lors du lundi de Pâques, il y avait une grande fête. Il y avait deux fois par mois des foires qui prenaient toute les places, des courses de chevaux dans la matinée, des bals (arr^étés car des histoires dans les hôtels). Il y avait plusieurs bals. Les bals se faisaient le jour des mariages (peu de bals à cause de la religion).
Il y avait aussi les réunions de la JAC avec la grande messe de 11 heures, puis on mangeait au bourg. On nous formait sur le plan moral et on parlait de l’organisation future, puis il y avait les vêpres, ensuite on était libre (on dansait aux Cormières avec les filles). Les garçons étaient plus libres. A La JAC, les filles étaient à part sauf lors de la Coupe de la Joie (bien que les numéros ne soient pas mixtes). Les responsables de la JAC étaient responsables de la morale ; Etiennentte Daiaud, Mimi Dousset préparaient les cérémonies du Dimanche. Le but des réunions était de faire évoluer l’agriculture. La famille était honorée quand il y avait un religieux dans la famille c’était un honneur. Le père de M Bichon faisait partie du Conseil de fabrique. Les prêtres venaient à la maison, et le curé Forgeot (avec sa soutane) été accueilli comme un chef. Il y avait aussi le respect du propriétaire (M Mastic de Nantes, juge propriétaire de la ferme du Châtelier venait à la chasse avec son chien et il lui laissait une pièce avec ses chiens ») on lui disait « Bonjour Mon Maître ». Dans le paiement des fermages, il y avait le beurre et les œufs. La religion empêchait d’évoluer. Après la révolution, tous les fermiers pouvaient devenir propriétaire seulement pour la religion, il fallait être pauvre pour que ce soit bien. Il était encore coincé une nouvelle fois par les terres acquises par les bourgeois. Le curé était reçu à manger au château. Il y avait d’autres soumissions, un quart de ce que l’on récoltait devait revenir au propriétaire (œufs, poulets, récolte). Mme Jaouaud propriétaire venait lors des battages pour compter les sacs et déterminer ce qui lui revient. Ceux qui avaient acquis des terres étaient plus à l’aise. Chacun gérait sa ferme comme il le voulait. Avec la JAC, il y a eu un conseiller agricole pour réfléchir sur l’avenir et la mécanisation.
M Clavier (forgeron) a quitté la ferme de ses parents a 14 ans car la ferme était trop petite et il devait partir pour gagner sa vie ; il a fait un apprentissage de mécanicien, a pris des cours à la Chambre des Métiers en 1956-1957; une semaine le français à Bourgneuf, une semaine la technologie à Pornic (dessin de pièces). Il a faisait parallèlement son apprentissage à La Bernerie. Il a eu son CAP et a appris la comptabilité à partir de 1968 avec une stage de gestion. Il était supervisé par un comptable. Il n’y avait pas de TVA.

M Bichon était maçon ; il a fait son apprentissage à Saint Nazaire avec une formation accélérée (AFPA) en 1953 ; Il prenait le bac pour Mindin tous les jours même le samedi (en vélo puis en scooter). Il a fait un apprentissage de 6 mois. Avec la reconstruction de Saint Nazaire, il a été embauché très vite. Il fallait monter un mur de 2 mètre de haut par jour. Autrefois un artisan qui apprenait son métier ne divulguait pas tous ces secrets. On communiquait peu pour améliorer le travail. Les artisans faisaient le travail compliqué quand il n’y avait personne. Les apprentis faisaient le ménage.

M. Bichon a formé 12 apprentis. La machine humaine est la plus difficile à faire. Il était difficile de changer les habitudes ; compétitions entre les anciens qui projeter le ciment avec la truelle et ceux qui le projetait avec une machine.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam