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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 7 [27799]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W147 ; Saint Père en Retz 7; 3.10.2004, prise de vues, prises de vues, Retzonnances, les lavandières (groupe folklorique).Interview le 4.10.2004, dans le Conservatoire des Vieux Métiers, Joseph Bichon (fondation du Conservatoire, moissons, battages), Alfred Clavier (présentation du métier de forgeron). Durée 41’25’’. .DVDCAM. 604VM0184

De 00.00.04.05 à 00.09.40.18 :
Dans la salle des fêtes, l’association « Retzonnances », accordéon par M. Gouard (air « Les Bretons ont des chapeaux ronds, vive les Bretons »), fillettes et adolescents avec coiffes font une ronde, danse de groupe. Les lavandières du groupe folklorique.

A garder, De 00.09.40.19 à 00.09.49.11 : portrait de Justin Leduc sur son fauteuil

De 00.15.06.05 à 00.15.14.10 fonds de coiffes

A partir de 00.15.16.12 à 00.16.52.00 Machines pour battages reliés à une batteuse, une des machines en fonctionnement. : Au Conservatoire des Vieux métiers, interview de Joseph Bichon. Locomotive à vapeur

De 00.16.52.01 à 00.26.24.13 : Joseph Bichon explique la fondation du Conservatoire des Vieux métiers (association de la commune libre de Sainte Opportune, fondée en 1997). Le conservatoire a été construit sur un champ et le bâtiment construit par des bénévoles. Après la restauration du lavoir, il y a eu l’achat par la municipalité de la maison à côté pour en faire un musée. Ensuite les gens ont donné du matériel agricole ancien. On a construit des bâtiments pour les accueillir. Le hangar vient de la colonie de Saint Brévin (acheter, démonter puis remonter) et reconstruit sur un terrain vendu par la famille Riantec. Le bâtiment est reconstruit en 1997 et le conservatoire est ouvert le 22 juillet 2001 (avec un gros matériel donné ou en dépôt).

Pendant la guerre, la machine à vapeur était chauffée au bois. On chauffait dès le matin pour que la vapeur monte en pression, on tirait sur le sifflet et les batteurs arrivaient (30 à 40 personnes autour de la machine). Le blé était ramené en ferme et la machine était itinérante allant de ferme en ferme pendant 15 jours. On travaillait dans la poussière et la chaleur, puis le soir on chantait. Il y avait un pouvoir relationnel entre les individus. Les femmes étaient à la cuisine, les hommes au travail. Les jeunes filles apportaient à boire et les jeunes hommes les chahutaient. La machine à vapeur est utilisée depuis le XIXe siècle. Avant il y avait la machine en bout avec laquelle les femmes secouaient la paille pour séparer la balle du grain, ensuite le grain était passé dans le tarare ou moulin à grain pour enlever le reste de la balle. Après la seconde guerre mondiale, la machine a été utilisée jusque vers 1950 1952.

Les anciens chantaient la chanson des blés d’or, « l’hirondelle part et ne me dit pas adieu ».

De 00.26.24.14 à 00.27.21.06 : machine, moulin à grain ou tarare, fléau tenu par M Bichon, tarare et son explication (le grain propre sortant).

De 00.27.21.07 à 00.27.27.15 : photographies anciennes de battages.

De 00.27.27.16 à 00.41.26.00 ; stand du forgeron présenté par Alfred Clavier ex-forgeron, maréchal-ferrant, arrivé à Saint Père en Retz en 1949 à 19 ans pour apprendre le métier (apprentissage du mécanicien vélo). C’était un métier physique. Ce métier permettait de fabriquer des appareils pour travailler la terre (entretien de matériel, maréchalerie, serrurerie, ferronnerie de 1965 à 1975). Il avait un atelier avec deux ouvriers (y compris le chef) et un apprenti. L’apprentissage durait 3 ans avec des cours à la Chambre des métiers. Les clients venaient à l’atelier. Il a travaillé jusqu’en 1969 puis il a travaillé à l’entretien de l’abattoir intercommunal. On utilise moins de chevaux aujourd’hui donc il n’y a plus besoin de maréchal-ferrant. La mécanique a remplacée le cheval. Il pouvait y avoir jusqu’à 4 chevaux par fermes. On travaillait sur une bête vivante et il fallait adapter le fer au pied du cheval (regarder le cheval marcher pour faire le fer adapté). Les outils agricoles étaient fabriqués chez le forgeron. Les instruments de base étaient le soufflet, l’enclume, le marteau. Il y avait une perceuse à main puis il s’est modernisé ensuite. C’était un métier dans la ferraille, le charbon, la sueur. Saint Eloi est le sait patron de la profession des maréchaux ferrants (le saint aurait coupé une patte et l’aurait ferrée puis soudée au corps de l’animal de nouveau). Les compagnons se réunissaient lors de la Saint Eloi.

Matériel, portrait du grand-père Bréard, machine pour tenir le cheval pendant qu’on le ferrait.

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