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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 8 [27800]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W148 ; Saint Père en Retz 8; 4.10.2004, interview et prise de vues dans le Conservatoire des Vieux Métiers, Pierre Gineau (tonnelier, atelier de vannerie), Paul Bichon (vannerie), Auguste Bichon, Raymond François, Henri Gruand, André Landais (agriculture, battages). Durée 41’56’’. DVDCAM. 604VM0185

Du début à 00.08.37.13: interview de Pierre Gineau à Saint Père depuis 1963 tonnelier (qui pratiquait à la saison) et agriculteur. Il y avait de la vigne à Saint Père en Retz. Il débute à 14 ans avec son père qui était tonnelier en faisant des tonneaux d’aout à octobre. Il participait aux vendanges ; elles commençaient de bonne heure le matin, et le soir on pressait avec le pressoir. Le bois de chêne était fendu et séché pendant plusieurs années pour faire les fûts. Le châtaignier et l’acacia était aussi utilisé. Il faisait des barriques de 90 cm de haut, des fûts de 220, 60, 250 ou 200 litres selon les besoins.. Pendant le cerclage (la futaie), il y avait aussi des gabarits selon les fûts et on utilisait des chasses en bois. Le dernier cerclage était en châtaignier. Il fallait faire chauffer le fût à l’intérieur, puis le fond était fait au compas. Il n’avait pas de vigne. Le fond était mis grâce au tire-fond.

De 00.08.37.14 à 00.30.06.07; Les femmes font de la vannerie, fendant l’osier pour faire des paniers. L’osier est aplati pour enlever la moelle. L’osier est coupé en novembre en enlevant de suite la peau (on le met à sécher puis à tremper quand on a besoin de l’utiliser), ou en avril en enlevant la peau de suite pour l’utiliser de suite. On commence par l’anse puis le tour et les côtes qui doivent être régulières et suivre le tour. Il y ab beaucoup de personnes qui confectionnent des paniers sur la commune ; le savoir a été transmis par des anciens. Autrefois, les paniers étaient faits pour le transport des betteraves et des pommes de terre. Les paniers sont effectués en fonction de leur utilisation. L’ossature est en châtaignier. Les paniers étaient faits pendant les veillées et c’étaient de grands paniers. Aujourd’hui, on pouvait aussi faire des paniers pour aller à la pêche, pour les crabes, avec des couvercles. Les femmes tricotaient pendant les veillées.
L’ossature des paniers est en châtaignier. A l’origine, les paniers étaient utilisés pour le transport des aliments des vaches laitières et les pommes de terre. C’était surtout des vaches à lait et à viande, qui produisaient du lait et permettait de fabriquer du beurre (une écrémeuse séparait la crème du lait), puis le beurre était fait dans la barate puis moulé dans un moule en bois).

De 00.30.06.08 à ;00.42.01.05 au Conservatoire des Vieux Métiers, vues intérieures, matériel agricole. Intervews de Auguste Bichon (cousin du président), Henri Gruand, François Raymond, André Landais.

Les agriculteurs pratiquaient la polyculture ; animaux (vaches, veaux, génisses), céréales (blé, mais), vigne, lait, beurre. On ne produisait pas de fromage. Lors des battages autrefois, il y avait 230 à 40 personnes.

Henri Gruand était ouvrier électricien et travaillait à la ferme occasionnellement (famille de 4 enfants et de quatre vaches). On charruait. Les gens étaient moins stressés et chacun vivait sur la ferme, on travaillait avec les bœufs. Une journée à la ferme ; on se levait à 6h30 en hiver, 6h00 en été. Une collation était amenée dans le champ pendant la récolte. Les hommes étaient aux champs. Vers midi, on revenait à la maison, la reprise s’effectuait vers 14h 1430, puis le travail s’effectuait jusqu’à la nuit. Le tracteur pouvait travailler la nuit avec de la lumière, mais pas les boeufs car ils n’avaient pas de lumière. On a travaillé avec des bœufs jusque vers 1960 puis le tracteur est arrivé. Le tracteur est plus rapide et on n’a pas besoin de lui donner à manger mais à boire et on est assis. La charrue était attelée aux bœufs. Les bœufs ne pouvaient pas travailler sous la pluie ou sous une trop grande chaleur et pas plus de 5 à 6 heures par jour. Lors des veillées on faisait de la vannerie, on jouait aux cartes, on dansait avec un accordéon ou avec un rouleau et une feuille de papier cigarette (Alexandre Guilloux par exemple). On dansait des valses, des polkas.

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