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Images de villages : Commune de Touvois 13 [27767]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W115 ; Touvois 13 ; 15.10.2004, interview de Noel Thomson, Charles et Pierre de Lorgeril, médecine, pratique du métier après la seconde guerre mondiale, fêtes. . Durée 41’46’’. .DVDCAM. 604VM0152

De 00.00.00.00 à 00.24.42.08, Interview de Noel Thomson, médecin
Il était difficile de trouver une maison à Touvois. C’est le maire Gauvard qui l’a aidé. Avant lui, il y avait un autre médecin et la maison était vide. Mais les propriétaires ne voulaient pas un autre locataire dans la maison à la Clarissais. Il s’installe provisoirement dans une maison sans confort sans eau courante (l’eau était à la porte) pendant deux ans .Ensuite les propriétaires de la Clarissais lui ont proposé d’acheter la propriété de la Clarissais (aujourd’hui, il y a encore un médecin). Il est parti 10 ans après pour s’installer à Machecoul, place de l’Hôpital. A Touvois, il s’occupait de tout. Il avait un cabinet à la maison assurant ses consultations le matin puis l’après-midi de ses consultations les gens ne se déplaçaient pas quand ils étaient malades). Pendant la guerre, il avait des bons d’essence. Puis il a eu un scooter. C’était un métier passionnant dans lequel on faisait tout.
Il arrive à Touvois en 1947 et avait le téléphone chez lui. C’est la famille du malade qui venait le chercher. Il pratiquait les accouchements et pouvant pendant 2 jours ne pas se coucher. Il a pratiqué 500 accouchements à Touvois. Il y avait beaucoup d’alcooliques qui avaient du délirium ; certains pouvaient ne pas se coucher pendant 8 jours. Ils disaient qu’ils n’avaient pas le vin fort mais ils buvaient quand même 6 à 7 litres de vin par jour. On allé rarement à l’Hôpital. Il y avait beaucoup de cirrhoses du foie avec le ventre gonflé .Il a ponctionné un homme plusieurs fois (50 fois et à enlever 10 litres à chaque fois, soit 500 litres. Cela est différent de la médecine actuelle.
Il a été médecin pendant 10 ans à Touvois (1947-1957) et sur Falleron ; il soignait 2500 personnes. La formation du médecin est différente d’aujourd’hui. Après les bombardements de 1943, il est allé à Angers pendant 2-3 ans et s’est marié. A Nantes, pendant la guerre, il y avait des problèmes pour vivre. Il a fait ses études à Nantes (thèse à Nantes). A la fin de la guerre, il avait droit à 5 litres d’essence et il avait un vélo. Le médecin de campagne n’était pas spécialisé. Il y avait des problèmes pour aller voir un spécialiste à Nantes pendant la guerre. Parfois, il demandait au spécialiste de venir sur place. Après la guerre, cela a été plus facile. On prenait des risques et il fallait se débrouiller. Les gens n’étaient pas hospitalisés. C’était un monde un peu attardé, peu évolué. Il n’y avait pas d’ambulance.
Il entre à l’hôpital de Machecoul en 1957. Il y avait sur place un chirurgien pour les opérations. Le docteur Thomson n’opérait pas. A Touvois, il y avait une sage femme il y a très longtemps ; en 1947, il n’y en avait plus. Pour les 100 premiers accouchements, il avait la trouille, ne pratiquait pas la césarienne (il les envoyé à l’Hôpital en cas de complications). Sur 500 enfants mis au monde, il n’a pas pu en sauver 10. Les gens avaient peur de l’Hôpital et en plus il n’y avait rien pour les transporter. A Machecoul, il y avait une bonne sage-femme Mlle Sohier qui a pratiqué 9000 accouchements.
Après la guerre à Machecoul, il y avait de l’essence. Le métier se développé comme les spécialistes. Il a pris sa retraite à 65 ans. Au début de sa carrière, les médecins n’avaient pas de retraite, par la suite à partir de ses 25 ans il a cotisé pour une retraite. Au début, la consultation était de 1 francs puis les prix ont augmentés. Le médecin était payé à l’accouchement ; une dame a eu 4 enfants mais il n’a jamais été payé pour le quatrième enfant.
Le docteur Thomson a filmé des films amateurs ; il avait un intérêt pour le matériel et la technique ; il avait une caméra 8mm (sa caméra pouvait aussi faire du 95mm, du 16mm) ; il a filmé la famille ; la kermesse de Touvois, la Fête-Dieu, les chars décorés tractés par un tracteur. Il n’y avait pas beaucoup de distractions et on n’allait pas beaucoup de distractions.

A partir de 00.24.42.09 à 00.42.03.10, interview de Charles et Pierre de Lorgeril (né à La Roche sur Yon le 11 novembre 1929, décédé à Machecoul le 27 décembre 2012 à 83 ans).
Pendant la kermesse, il y avait des jeux de palets, de boules, beaucoup de jeux, un défilé des chars décorés (une dizaine). Les chars étaient fleuris avec des fleurs naturelles, avec des costumes d’autrefois. Il y avait une société de musique avec des danses. Il n’y avait pas de bals. Il y avait la Fête-Dieu. Le tirage de la tombola était un moment très attendu. La kermesse se déroulait en mai avec une buvette, du vin. La Fête-Dieu se déroulait en juin c’était une grande fête avec des reposoirs décorés, avec des roses sur le sol, le dais porté par le conseil paroissial. Pour le pèlerinage de Fréligné le 8 septembre, il y avait une messe à 10h30, une cérémonie çà la fontaine à 15 heures puis on récitait des chapelets. Les gens restaient sur place et piqueniquaient. Il ya avait environ 1500 à 2000 personnes.
Pour les mariages il y avait des bals avec un orchestre.
Noel autrefois, la messe de minuit avec beaucoup de prêtres, les séminaires étaient importants. Une Mission pouvait durée 8 jours avec une cérémonie à l’église avec des missionnaires.
Le vicaire était l’instituteur.
Célestin Ringeard était né le 29 juillet 1933 à Touvois et il est mort en avril 1996 à Tibhirine où il était l’un des moines trappistes décapités par des preneurs d’otages. Il est prêtre ouvrier à Saint Nazaire. Son frère habite à Legé. Ensuite, il est allé en Algérie et revenait quelques fois à Touvois.

Le Docteur Thomson a accouché une fois une femme dont le mari était saoul et l’appelait Mon lieutenant. Les femmes étaient peu alcooliques cela était 98% le cas chez les hommes. Mais il y avait peu de distractions sauf en été aux battages. La machine allait de ferme en ferme pour la manœuvre et cela employait 30 à 40 personnes. Cela débutait à 5 heures du matin, puis une réunion pour le déjeuner, le diner, le paillé. La machine à vapeur arrivée à Touvois avant la guerre. La première vanneuse est arrivée à Touvois en 1925. La première moissonneuse batteuse est arrivée en 1956-1957.La machine à vapeur était chauffée au charbon et avec deux mécaniciens.
Les tracteurs ont remplacé les chevaux après la guerre. Dans les fermes, on été nombreux pour travailler et il y avait peu de place pour se loger.
Le Docteur Thomson a été refugié dans une ferme à saint Etienne de Mer Mort dans une ferme.

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