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Images de villages : Commune de Touvois 14 [27768]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W116 ; Touvois 14 ; 25.10.2004, interview de Maria Hery, travaux agricoles, école, fêtes, divertissements (théâtre, cinéma), kermesse, fêtes du mois de Mai, sorcellerie. Durée 41’42’’. .DVDCAM. 604VM0153

De 00.00.00.00 à interview de Maria Herv et de Jacqueline Fournier.
Maria Hery est née en novembre 1914 à Touvois à la Renarderie. Elle est issue d’une famille de trois enfants (une sœur à saint Philbert morte depuis longtemps et un frère qui avait 5 ans de moins qu’elle et qui est le père du garagiste) Son père était charpentier, son frère était garagiste. Son père a succédé au charpentier du Val de Morière qui était dans le conseil municipal et son père a été premier adjoint au conseil. Elle a épousé un agriculteur de Fercé ; ils avaient 5 à 6 vaches traitent 3 fois par jour et un cheval. Il n’y avait pas de machine à traire (pour le nombre de vaches cela n’était pas rentable). Il faisait de la volaille, du cochon sur une vingtaine d’hectares. Les femmes allaient au champ et tenait la maison. La journée commençait vers 4-5 heures jusque vers 10 heures du soir. Midi, son mari faisait une petite sieste. Les femmes faisaient la cuisine, la vaisselle, s’occupaient des enfants et elles étaient occupées toute la journée. Elle n’avait pas de vacances.
On allait jusqu’à 14 ans à l’école et à pied, on rentrait le midi à la maison.
Il y avait deux classes dans la même avec 40 élèves.
Les premières voitures sont arrivées à Touvois vers 1928-1929 avec le docteur Monard (avant il avait un cheval).
Aller à la mer ; elle avait 7 ans quand elle a vu la mer pour la première fois et on disait aller sur le bord de mer. ; on s’était lever à 4 heures pour aller avec le cheval et la charrette à Saint Jean de Monts à 30 km, et il fallait 2 à 3 heures pour y aller. On ne se baignait pas.
La première fois qu’elle s’est baignée, elle avait 12-13 ans sans maillot ; elle avait coupé les manches d’une vieille robe pour faire un maillot.
Il y avait pour les enfants une tenue pour l’hiver et une autre pour l’été (des bas ou des chaussettes jusqu’aux genoux, car il ne fallait pas que l’on voit les jambes nues). On allait tête couverte à l’église. En hiver, l’école n’était pas chauffée, on apportait une chaufferette métallique. On allait courir dans la cour pour se réchauffer. Les jeux dans la cour ; le carré (il fallait pousser avec le pied sur une sorte de marelle), les osselets (que l’on allé chercher chez le boucher, os d’agneau ou de mouton que l’on faisait bouillir pour les nettoyer avec de la pelure d’oignon pour les teinter)), la corde à sauter. Sur l’osselet, il y avait différentes faces ; le dos, le poule, le creux qu’il fallait tourner dans le même sens. On jouait aux cartes.
Après l’école, on apprenait les leçons (géographie, histoire, catéchisme, grammaire). Elle aimait le français, la rédaction, mais elle détestait le calcul. L’écriture était soignée. Après le certificat d’études, on faisait des titres fantaisies sur le cahier avec des titres à l’encre.
Elle avait des instructrices qui étaient des sœurs (sécularisées comme sœur Joséphine qui exigeait que les jeunes filles portent des bas, c’était une maîtresse sévère. Ensuite, c’était des demoiselles. Elle était dans l’enseignement libre. Les parents étaient sévères et on les craignait.
Au théâtre, les rôles féminins étaient tenus par des hommes (le père de Célestin Ringeard)
Il avait des représentations théâtrales l’hiver. Ensuite, les femmes ont jouées.
Un cinéma ambulant venait ; elle a vu « Quo Vadis » (film muet), et l’éruption du Vésuve. On pouvait aller un film à Legé, à Machecoul ou le « Christ Roi » à Sainte-Pazanne (théâtre religieux).
Elle a vu le film (ou la pièce de théâtre ?) de Pierre L’Ermite à Noirmoutier « La femme aux yeux fermés ». Les pièces de théâtre avaient comme sujets : la Révolution, les chouans. Les représentations se faisaient pendant 2 à 3 dimanche de suite. Il y avait la vente de sucrerie à l’entracte. Le cinéma était tenu par des bénévoles.
La chorale des filles à l’église ; une quinzaine de jeunes filles, l’organiste (qui était aussi le secrétaire de mairie).
Il y avait deux messes le matin avec organiste et choriste ; la 1ére à 6 h00, la seconde à 6h30. Puis elle allait à l’école à 8 heures. L’église n’était pas chauffée.
Le soir, il y avait le chapelet, en octobre le Rosaire et en Mai c’était le mois de Marie.
Le dimanche, il y avait une messe à 6 heures, une grande messe à 10 heures, puis la réunion des enfants de Marie pour les filles (on leur donnait des conseils pour ne pas aller aux bals, si elles y allaient elles étaient montrées du doigt), puis les vêpres à 15 heures, ensuite c’était le tour du bourg, on allait voir les garçons joués au basket. L’été on pouvait faire des ballades à vélos où aller dans les kermesses alentours.

La kermesse ; au départ, il n’y avait pas de chars que des stands et la buvette, des jeux (anneaux mis sur une bouteille) la tombola, les déguisements venant de chez Peignon à Nantes. En 1931, le thème des chars était les colonies. Le char était préparé avec des fleurs en papier. Des ouvriers montaient le char préparé pendant l’hiver. Le char était tiré par le cheval puis le tracteur. Henriette Dugast a été reine du Pays. Chaque village avait son petit char et on faisait des concours.

La Fête-Dieu était début juin avec des reposoirs dans plusieurs coins du bourg avec une estrade montée par un charpentier et les rues étaient décorées avec du marc de café, de la sciure de bois teintée (on amenait cela à la teinturerie), des branches d’arbres pour faire les allées. Dès le dimanche matin on préparait les rues.
Il n’y avait pas de feu pour la Saint Jean.
Les marchés étaient importants.
Le 1er mai ; la tradition du bouquet de fleurs .devant la maison d’une jeune fille ; on mettait de belles fleurs ou un bouquet assez laid selon que l’on aimait la jeune fille ou que celle –ci avait été éconduit un jeune homme, ou à cause de son caractère. Du matériel pouvait aussi être déplacé pour faire des farces.

Pendant les mariages, on faisait un arbre sur lequel on mettait des fagots accrochés à un mât et on y mettait un bouquet de fleur.
Pendant les fêtes locales, on avait des magasins ambulants dans le bourg et parfois un cirque, des courses de vélos avec des prix.
Pendant l’hiver, il y avait les veillées entre voisins. Les hommes jouaient aux cartes, les femmes tricotaient, certains racontaient des histoires de sorciers. Les cendres de bois servaient à fumer la terre. Il s allaient dans les marais de Bouin avec des bœufs. La fête d’aller aux cendres ; une jeune fille voulait aller à cette fête mais son père ne voulait pas l’emmener et les bœufs se sont arrêtés sur la route ; ils sont revenus la rechercher. Est-ce l’effet d’une sorcière ?
Certains empêchaient les vaches d’avoir du lait.

Il n’y a pas de Jacqueline Fournier dans cet interview.

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