• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Touvois 2 [27756]

2003 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W104 ; Touvois 2 ; 23.9.2004, interview d’Henriette et Marcel Potier, apprenti charpentier, guerre, modiste, foires, légendes. Durée 40’08’’. . DVCAM. 604VM0141

De 00.00.00.00 à 00.38.18.14. Interview de Marcel Potier et d’Henriette Potier.
Marcel Potier était apprenti à 13 ans en charpenterie chez son père. L‘atelier était près de la maison et dès sa petite enfance il jouait avec du bois. Il a fait son service militaire dans le Génie à Versailles pendant deux ans puis il a été libéré en octobre. On a rappelé la classe 35 au mois de mars 1936 jusqu’à la déclaration de guerre et il est allé en Alsace, travaillant sur le prolongement vers la Suisse vers Bâle de la ligne Maginot. En septembre 1939, la guerre était déclarée; il part dans le génie dans une unité combattante puis revient vers Neuilly à Saint Germain. Il repart en Champagne pour décharger du sable de rivière (pendant un hiver rigoureux) ; il construit des blockhaus sur la ligne Siegfried. Pendant sa première permission, les allemands étaient à Bayonne. Il revient à la vie civile en 1940. En 1945, il a été rappelé comme spécialiste pendant 5 mois à Angers. Il est libéré en 1945.
Il a exercé la même profession que son père qui était charpentier, menuisier. Il a construit les charpentes d’immeubles à Saint Jean de Monts (fenêtres et ouvertures). Son père avait une scierie. Il débitait du bois pour un ébéniste à Touvois qui avait une vingtaine d’ouvrier. Il faisait aussi des escaliers. Il a travaillé sur la région parisienne (Roissy en Brie près de Melun) pour 5 ou 6 chantiers, dans les Alpes.
A la fin de la guerre, il n’y avait plus de bois exotique. Il a fait le commerce de bois.
Après la guerre, il y a eu sur la côte beaucoup de demande pour la construction d’immeubles, de charpente, de menuiserie. Il a construit 150 logements à Saint Jean de Monts ; des petits appartements de 5 sur 2 mètres dont la moitié en promoteur.
Henriette Potier travaillait dans un petit commerce de chapeau en tant que modiste. À Challans dans la rue principale et à la fin elle faisait aussi les robes de mariée. A Pâques et pour les processions, on travaillait dans l’atelier jusque vers minuit voire une heure. En 1941, elle s’installe à Touvois et tient un commerce de chapeaux à côté du garage. Elle a eu deux filles (19 mois entre chaque enfant). Elle a fait son apprentissage de couturière et a appris sur le tas pour les chapeaux (pendant 6 ans). Les chapeaux étaient portés lors des processions (ils étaient blancs et neufs). Le patron venait la reconduire en vélo. Elle cessée au bout de 4-5 ans à Touvois.
Marcel Potier était au Régiment avec le père d’Edmond Hervé, maire de Rennes.

A Touvois, il y avait 2 bouchers, 2 médecins, 2 pharmaciens, des cafés (Ringeard), une épicerie (Ringeard). Il y avait beaucoup de personnes au café le dimanche ; on jouait aux boules, au billard, aux jeux de cartes, au palet. Il y a eu jusqu’à 4 garages à Touvois.
Le Champ de foire était occupé au deux tiers par des billes de bois pour la scierie de son père.
La foire à bestiaux a arrêtée dans as jeunesse, puis elle a repris un peu avant d’être supplantée par celle de Legé.
Les jeux à l’école ; billes, marelles, saut.
Il y avait des charbonniers dans la forêt de Touvois.
Les arbres se vendaient bien. Il commerçait avec la forêt de Treillères. Sa mère étant orpheline de bonne heure à 5 ans, elle a été élevée par les châtelains avec lesquels il a gardé des liens.
Son père a fait son apprentissage à Nantes ; il avait une tante et un oncle qui l’hébergeait ; à 12 ans il était apprenti, puis à 15 ans il gagne sa vie. Il a reçu le prix d’honneur de cours de compagnons (cours du soir auprès des compagnons).
Le charpentier pouvait travailler tard le soir jusque vers 9 heures ou 10 heures, sans dimanche. Au départ, il n’avait pas d’électricité mais une lampe à carbure (acétylène).
Il y avait des veillées.
Il n’y avait pas de vannier de profession sur la commune.
Les veillées se faisaient après la soupe avec des jeux de cartes.
Légende de Fréligné : chapelle datant de la fin du XIIème début du XIIIe siècle (de construction roman tardif). La légende : des anglais étaient pris dans une tempête et ils avaient émis le vœu que s’ils survivaient ils construiraient une chapelle. Pendant la révolution il y a eu 4000 tués (guerre de chouans et de vendéens).Pendant la révolution, la chapelle a été brûlée. Marcel Potier a refait la charpente du clocher il y a 50 ans. Touvois était un lieu de passage pour Saint Jacques de Compostelle et une halte de rendez-vous pour le pèlerinage de Saint Jacques (patron de la paroisse de Fréligné). Il y a deux autres Touvois (lieu-dit) à 60 kilomètres chacun de distance de la commune de Touvois, à Maulévrier, et à Bourgueil ; pourrait-on y voir un réseau d’étapes. La famille qui résidait à Maulévrier sur le lieu-dit Touvois appartenait à la même famille que celle de la commune de Touvois.
Au Val de Morière pendant la révolution, il y a eu deux lieutenants (tués à Challans et à Touvois). Il y avait un monastère au val de Morière.
Les ruines du château de la Cauvinière faisaient partie de la châtellenie de Retz.
Les arbres utilisés en charpente : chêne de la forêt de Touvois, le sapin, le frêne et l’ormeau. Le frêne et l’ormeau était aussi utilisé par le sabotier.
Tout le monde avait des sabots. Ceux du dimanche étaient cirés et il y avait ceux de la semaine. Le dimanche on avait des vêtements et les femmes portaient des coiffes.

00.38.18.15 : photographie de classe d’une école religieuse.
00.38.24.24 : reproduction d’une carte postale Chapeau, « Touvois rue de la Mairie »
00.38.32.19 : cahier « Peloton des élèves spécialistes en bois cahier appartenant au sapeur Potier Marcel numéro de matricule 2346 ».
00.38.41.06 : intérieur du cahier avec des bois dessinés
00.38.48.24 : intérieur du cahier avec outils de charpentiers
00.39.00.09 à 00.39.41.00 ; intérieur du cahier avec assemblages de bois, machines, treuils, ponts.
00.39.42.00 : première voiture de m. Potier père, photographiée avec son fils Marcel avec un costume marin et sa sœur avec une poupée.
00.39.51.20 : cahier de chanson avec « Le temps des cerises » (texte)
00.39.58.06 à 00.40.12.17: chanson « La voix des chênes » et « Pour t’avoir au clair de lune ».


La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam