• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Touvois 21 [27775]

2004 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W123; Touvois 21 ; 5.11.2004, interview de Jean Mainguy (charbonnier), Bernard Blit, Albert Brechet, Irénée Tesier, charbonnier, conscrits, guerre d’Indochine, dessins explicatifs sur métier de charbonnier. Durée 40’56’’ .DVDCAM. 604VM0160.

Décalage entre son et image, De 00.00.00.00 à Interview de Jean Mainguy charbonnier né à Legé. Il était dans le commerce du bois et du charbon. Son père était exploitant forestier dans la forêt de Touvois. Il est allé à l’école jusqu’à 15 ans puis il a travaillé chez ses parents. Il préparait des fagots et des stères de bois pour le bois de chauffage. Ils faisaient cela pour les particuliers et les boulangers. Pendant la guerre, ils alimentaient l’île de Noirmoutier (Fernand Renoux venait avec son camion). On utilisait les chevaux en forêt pour le travail. Une 100 aine d’hommes travaillaient en forêt de Touvois (cela permettait de cacher les jeunes qui devaient partir pour le STO. Pendant la guerre, il n’y avait pas d’électricité partout.
Son père avait acquis des fours (une dizaine) pour fabriquer du charbon de bois pendant la guerre. Il fallait 8 à 10 heures de cuisson (cela était bon quand la fumée devenait blanche cela voulait dire que le bois était brûlé). Les fours n’étaient pas allumés tous les jours 2 à 3 fois par semaine. On mettait 4 stères dans le four le matin de bonne heure, on allumait le feu, un petit feu. Le four avait une cheminée centrale et des prises d’air. A l’intérieur du four, il y avait des briques. Le four était démontable et cela permettait de le transporter près du bois coupé. Le bois était mis de façon horizontale (bois couché et croisé) ; le bois se consumé mieux que s’il avait été mis de manière verticale (ne se comme pas bien). Cette technique laisse passer l’air. Le tracteur permettait le transport du bois. Le bois vert brûle mal. Le boulanger utilisait de la braisette pour son gazogène.
Le four à charbon de bois avait un couvercle avec des vis (c’était le même procédé que pour une cocote minute.
Les conscrits : on allait au conseil de révision et de maison en maison, on faisait une veillée avec les conscrits, notamment une fête au Val de Morière. Les gas buvaient beaucoup et faisaient des choses bêtes (prendre le volant alors qu’ils n’avaient pas le permis).
On sortait le samedi soir et le dimanche matin, il fallait soigner les bêtes.

Chanson de 00.19.28.07 ; les couplets fabriqués étaient parfois osés « le curé de saint Jean de Boiseau enfile les filles sur un tonneau avec… »
Pendant la guerre, il y avait le couvre feu.
Certains sont allés faire leurs services en Algérie, en Indochine (Dien Bien Phu, ils avaient des annamites à leurs services, on cachait les armes dans l’eau et on était attaqué par surprise, certains sont morts après Dien Bien Phu lors d’une marche à pieds)
Le charbon de bois était vendu sur la côte vendéenne ; il venait chercher le charbon de bois au magasin notamment le Magasin Roux quincaillier à Challans.

On utilisait du bois dur chêne, charme, frêne, cerisier. On fendait le bois en des calibres homogènes (le bois n’était pas rond car débité). Les morceaux de bois mesuraient 1 mètre de longs et la fumée circulait entre les trous des troncs. Les sacs étaient remplis par 10, 20,50 litres. Après 7 à 87 heures de cuisson, on laissait s’éteindre et refroidir pendant 2 à 3 jours.

Les ouvriers qui étaient en forêt sont partis ensuite à l’usine pour mieux gagner leur vie. Au départ, on coupait le bois à la hache.

De 00.40.35.12 à 00.40.57.01, dessin explicatif d’un four à bois pour faire du charbon de bois.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam