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Images de villages : Commune de Touvois 22 [27776]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W124 ; Touvois 22 ; 12.11.2004, interview de Bernard Blit, Albert Brechet, Irénée Tesier, ramoneur, coutelier, foire, marché, maisons de paysans (association), battage, veillée. Durée 42’01’’. .DVDCAM. 604VM0161

De 00.00.00.00 à 00.42.01.11, interview de Bernard Blit, Albert Brechet, Irénée Tessier.
Le chaisier choisissait ses joncs dans les marais, refaisait les barreaux.
Les ramoneurs : les cheminées étaient peu hautes et ils ne passaient pas dans les cheminées. Ils avaient des racloirs avec des allonges (en bois) ; ils avaient un verre de vin sur le coin de la table car après ils étaient encrassés. On discutait du prix avant. Ils venaient l’après-midi car pour faire la cuisine la femme avait besoin de son âtre. Les ramoneurs couchaient dans le foin et avaient leurs propres maisons. Les ramoneurs étaient avec leurs femmes ou leurs concubines avec une voiture à enfants pour transporter les outils. Il avait un litre de vin pour la nuit. Pendant la traite on leur donnait du lait parfois de la soupe.
Les ramoneurs faisaient un circuit et en dernier, ils avaient un lieu pour toucher les allocations familiales et avoir du courrier. Ils se sont sédentarisés par la suite. Les derniers ramoneurs disaient « le gaz nous tue, on laisse pourrir le bois ». « (après le remembrement de 1976, on a laissé pourrir le bois.
A la foire de Legé (24 avril), il y avait un auvergnat qui vendait de la coutellerie, des tondeuses pour les animaux et pour les hommes.
Le métayer pouvait changer de patrons pour la Saint Jean.
La sainte Catherine se passait à la Limouzinière, à Challans. Il y a eu un foire sur le champ de foire (où il y a la supérette) après la guerre cela a duré pendant 4-5 ans ; on y vendait de la volaille autour du Monument aux morts. Il y avait aussi un marché au cochon. Ensuite, la foire a été à Machecoul, à Legé, à Challans (beaucoup de volailles, ensuite les marchands de bestiaux achetaient directement à l’étable. La Maison Grellier achetait beaucoup, abattait, plumait et vendait ses volailles jusque sur Talensac à Nantes. On lui passait des commandes pendant les fêtes. Il y avait aussi Herry comme volailler.

Le musée de Touvois : c’est une décision municipale, musée installé dans l’ancienne salle du Patronage qui était devenue vétuste et dangereuse. Le maire Marcel Barteaud décide la création du musée en association « Maison du paysan » (président Albert Brechet en 2004). L’association est fondée en 1989 (23 janvier). Les premiers travaux sont engagés avec la récupération des objets en mettant en place deux commissions. Les objets sont collectés pendant 2 ans dans les greniers à 80% provenant de Touvois. Le musée ouvre en juin 1990. Les meubles proviennent de chez M. Grellier (entré en Hôpital psychiatrique). Il y a 15 membres fondateurs. En 2004, ils sont 18-19 membres. Ils font une fête annuelle avec des bœufs et des gens déguisés. Le musée est ouvert de juin à aout et les écoles viennent aussi. Des fêtes des battages sont organisées ; cela débute à 11 heures avec un marché à l’ancienne (volailles, lapins….) avec une coupe du blé à la jableuse tractée par des chevaux. avec la lieuse et la vanneuse. Le blé est coupé avant à la faucille pour être bien sec. Ensuite on fait un gerbier (tas de gerbes) atour de la batteuse. La vanneuse est un modèle construit après 1945. La locomotive à vapeur demande un chauffeur pour la chauffe et la surveillance. Avant, on utilisait un manège avec des chevaux ; la force motrice animale entrainait la batteuse.
Le tarare sépare le blé de la balle. La vanneuse est venue ensuite.
Le blé noir était surtout cultivé en Bretagne et permettait d’être mieux égrainé. Le blé a une coque que n’a pas le blé noir. Les plus anciens faisaient le pailler (ou gerbier). Les gas costauds montaient les sacs au grenier. La moisson durait plus d’une demi-journée avec deux équipes de quatre hommes qui se relayaient toutes les 20 minutes pour les gerbes. Cela faisait beaucoup de poussière. Sur le matériel de battages, on avait 6 personnes dont l’égreneur (il pouvait avoir les mains happées), et l’engrenage pouvait être ^parfois automatique, le batteur…. La ficelle qui retenait la gerbe était teinte et servait d’une année sur l’autre. Les femmes travaillaient à la cuisine. Pendant la guerre, les femmes ramassaient la balle. Après il y avait un repas mais repas de danses. Le repas était pris quand le battage était fini. A 6 heures cela débutait, à 8 heures la soupe, à 12 heures ou 1 heure le repas. Pendant le repas quand les battages étaient achevés, le mécanicien (parfois 2 mécaniciens) transportait la batteuse dans une autre ferme et mangeait après. Un autre homme pouvait s’occuper de l’alimentation en eau de la batteuse.
Le matériel qui était loué était payé à l’heure, avant on payait au nombre du double décalitre (16kg).
Pendant les battages, cela demandait 25 à 30 personnes pour les grosses exploitations ; les gens échangeaient leurs temps pendant 15 jours.
La grand-mère d’Irénée Tessier faisait son pain. Pour le beurre, il fallait une écrémeuse.
En septembre, octobre, c’était les vendanges (on rendait mutuellement le temps).
Il y avait les veillées l’hiver (jeux de cartes, pas de télévision, vin chaud, crêpes, café, petite goutte eau de vie…) Les hommes allaient voir les bêtes et passaient à la cave pendant la veillée.

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