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Images de villages : Commune de Touvois 24 [27778]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W126 ; Touvois 24 ; 12.11.2004, interview de Andrée Goyau, gastronomie, école, Noel, distraction (danse, noces). Durée 37’04’’. .DVDCAM. 604VM0163

De 00.00.00.00 à 00.37.20.00 ; interview d’Andrée Goyau.
On mangeait une tartine avec des fayots (haricots blancs au goûter. On n’avait pas de cantine. Les chemins pour venir à l’école étaient très mauvais. Son oncle boulanger apportait de la braisette (petits bouts de bois brulés pour les chaufferettes. Pendant l’heure de midi, s’il faisait trop mauvais, on mangeait à l’intérieur près du poêle. Dans le bourg, il y avait une dame qui cuisait des haricots. Il y avait du chocolat avec les tartines.
A Noel, on avait une orange ou un petit Jésus en chocolat.
Jeux à l’école : saut à la corde, carrés, osselets, ronde, histoires. Avec sa sœur, elle faisait des fagots de troncs de choux l’hiver. Dans le blé, il fallait sarcler. Elle est issue d’une famille de 13 enfants avec trois petites sœurs mortes après la guerre 14-18 de dysenterie et de coqueluche, et un petit frère mort d’une chute d’une charretée de mais.
Sa sœur s’est mariée à 18 ans. Pendant les veillées l’hiver, on jouait aux cartes.
Il y avait le bal du 24 avril à Legé lors de la foire, les fêtes locales avec les marchandes de berlingots. Une salle de Falleron avait un piano. On avait beaucoup d’accordéon, quelques violons. Les parents ne laissaient pas facilement sortir les enfants. Le 8 septembre, on dansait (valse, java, maraichine, polka, mazurka, quadrille à 4 personnes. Certains dansaient le dimanche dans les champs.
Pour les mariages ; cela se passait dans les villages. Les gens tuaient un veau 3 ou 4 jours avant ou une génisse. On nettoyait l’écurie on y mettait des draps et on décorait de fleurs en papiers (fleurs faites plusieurs dimanche de suite). La veille le lundi c’était la soupe, le mardi le jour de la noce, et le lendemain les restes et le mercredi on rangeait. Cela se passait plutôt à l’automne et au printemps mais pas en pleine saison. Les rencontres entre filles et garçons se faisaient au théâtre et quand on gardait les vaches. Le dimanche on devait traire les vaches.
Le cinéma ; on avait parfois des séances à la cure le dimanche : un projectionniste venait projeter un film parlant.
Il y avait les feux d’artifice et les feux de Saint Jean. Il n’y avait pas de vélos et peu de voitures.
Pendant la guerre, son mari était malade au départ (hernie) et il est parti à la guerre ensuite. Il a trainé de dépôt en dépôt d’infanterie puis au front. Il est revenu en septembre 1940 pour les battages. Il est parti un an de la maison, elle avait un vieux journalier pour l’aider.
Les allemands cachaient leurs canons dans les près alentours à la Govinière. 6 chevaux pour les allemands mis dans l’écurie. Les allemands se nourrissaient et faisaient leur cuisine dans le pré et il y avait la Kommandantur en face de la Govinière.
Le lundi, il y avait buée on lavait le linge.
Elle a vu les bombardements de Nantes de la route de Machecoul.
Elle n’a pas vu d’américains à la Libération mais des allemands venant de la Poche de Saint Nazaire.
Après la guerre, on manquait de tout, pas d’électricité (la propriétaire n’en voulait pas et c’est eux qui l’ont fait installer), pas de pétrole. Il fallait aller pleurer à la mairie pour avoir du carbure pour la lampe et cela éclairait mal.
Elle a pris sa retraite à 65 ans, puis a travaillé un an à la maison de retraite et a quitté la Govinière en 1974.

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