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Images de villages : Commune de Touvois 25 [27779]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
De 00.00.00.00 à 00.26.30.00., interview d’Amanda Elineau née en 1914 et de Joseph Fleury .

Amanda Elineau a fait son apprentissage à Saint Etienne du Bois (Vendée) comme couturière chez une dame. Elle allait à pied de maison en maison pour faire des robes et des chemisiers. Le matin, la patronne lui faisait couper le modèle puis elle faufilait. Elle était journalière, changeant de maison touts les jours ; elle était nourrie chez les gens. La patronne était payée mais pas elle (elle a été pendant 2 ans en apprentissage). Elle a commencé à 13 ans. Jusqu’à ses 23 ans et son mariage, elle était chez ses parents. A partir de 15 ans, elle travaille seule. Puis après la guerre et la naissance des enfants, elle travaillait à la maison pour s’occuper des enfants (jumeaux). Elle travaillait pour des familles, faisait les essayages, travaillait l’après-midi, faisait des robes de mariées, de communion. Elle n’avait pas de machine électrique mais une machine à coudre transportable sur laquelle on pouvait tourner la roue.
La mode après guerre : jupes à godets, jupes droites, longues, cortes, avec beaucoup de couleurs, les robes longues de cortège de mariage (droites avec des volants).Après la guerre, on portait encore des robes noires (deuil porté pendant 2 à 3 ans).On faisait pour les enfants des barboteuses et des blouses, le premier pantalon pour les garçons (les garçons portaient des pantalons courts même en hiver avec des chaussettes).
Après la guerre, elle est venue à Touvois où elle a travaillé pendant 3 ans dans une petite ferme. Elle a été couturière à Touvois.
Pour les mariages, on dansait la valses, la polka, le quadrille, la maraichine, la robe de mariée, avec des godets ne haut, des volants en bas, en blanc. L’une des dernières à se marier en noir (vers 1923) était née en 1902. Elle faisait aussi tous les habits du mariage, comme les costumes (beaucoup de noir).
Lors des cortèges de mariages, il y avait un accordéon au début du cortège. Son mari a été prisonnier pendant 5 ans pendant la guerre (les jumeaux sont nés après la guerre). Après la guerre, elle s’installe à Touvois et travaille chez elle. Elle a formé 4 ou 5 apprentis pendant 18 mois à un an dont une seule à continué son métier. Les filles étaient placées. Elle est devenue couturière car elle boitait et ses parents pensaient qu’elle pourrait travailler plus facilement dans la couture (que de travailler en ferme) ; ses parents l’ont mise en apprentissage en couture. Elle aimait son métier. Quand elle s’est mise à son compte, ses parents lui ont offert une machine à coudre car avant on surfilait tout à la main. Chacun apportait son tissu.
A Touvois, il y avait du tissu chez Mme Guibert avec une épicerie et un dépôt de charcuterie, chez Gina aussi (tissus pour blouse), chez Mlle Ringeard avec de la vaisselle. Il y avait aussi une chapelière qui vendait des chemisiers, des cravates pour hommes. Quand il y avait marché, il y avait des marchands de tissus. A Touvois, il y avait Mme Cailladeau et moi comme couturière. Les femmes cousaient chez elles. Elles achetaient le patron et avait suivi des cours à l’école ménagère. Elle arrêté à 60 ans car son mari était malade et a repris après. Elle a 90 ans en 2004.

De 00.24.34.18, GP sur machine à coudre dans son meuble.
De 00.24.49.15 à 00.25.29.10 ; devanture de la teinturerie Bonnin.
De 00.25.29.11, mairie.
00.25.43.00 ; teinturerie Bonnin.

A partir de 00.26.30.00 à 00.36.22.22, interview de Joseph Fleury né le 13 mai 1910 à saint Etienne de Mer Morte (Vendée). Ses parentes ont pris une ferme en 1912 à la Maison Neuve en Touvois pendant 6 ans jusqu’en 1917. Il est resté à Touvois de ses 2 ans à ses 25 ans. Il gardait les vaches avec son frère aîné avant d’aller à l’école vers 6 ans. Son frère était né en 1908. Ensuite ses parents ont pris une ferme plus importante aux Chaloux pendant 10 ans de 1917 à 1927. Sa mère est morte en 1920. A 12 ans, elle avait son certificat d’études et travaille à la ferme. Ils avaient 4 bœufs avec une charrue qui n’était pas à brabant (la barre était aiguisée chez Mercereau le forgeron). Ses parents cultivaient une ferme de 36 hectares appartenant à la famille de La Brunnelière). Ils ont acheté une faucheuse et une moissonneuse (lame cintrée car ils pratiquaient une culture en sillon).
Pendant les moissons, le blé était coupé avec une machine qui faisait des gerbes liées, et on mettait les gerbes par 7 en tas, puis on faisait un gerbier, ensuite c’était les battages. On allait chez les voisins. La machine pour battre démarrait vers 5 heures du matin, on mettait une gerbe sur la tablette, l’autre coupait le lien, et deux de chaque coté qui départageait la gerbe et un qui l’envoyait dans le batteur, un égreneur. La batteuse avait des « demoiselles » qui secouaient la paille et le blé venait à l’arrière dans des sacs, et la paille sortait à l’avant. Avec la paille, on faisait un pailler de 15m de long constitué à partir de 7 à 8 hommes.

Pendant les veillées, on jouait aux cartes, vers 11 heures du soir on cassait une croûte, on faisait un tour à la cave, et cela durait jusque vers minuit, une heure du matin.
A Le Chaloux, on avait de la vigne de gros plant ; on faisait la vigne avec le propriétaire (qui avait un pressoir), et pour les vendanges chacun apportait ses baquets, 1 par rang, puis la vendange était mise dans une basse et tassé avec un pilon.


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